et Paris encore

et Paris encore

je mets de côté la fatigue
la respiration débranchée
dans le bruit des rues je suis absente
trop étrangère
où mettre le point d’interrogation ?

entre nous des avenues des gens
aux visages déshonorés
qui rougissent un peu de trop
qui sait
quand ils se déferont de leur humanité
saigneront abondamment leur colère
et leurs rêves peu sérieux

ensuite ils vont apprendre le bonheur
sans témoins
vaincront la peur par l’anti-peur
ils vont tomber
retomber en état de soupçon
persister dans le silence
mourir
et plus bas plus haut - sans différence
par l’obligation de choix
rechercher
qui ? quoi ?

ensuite ils vont apprendre le bonheur
sans témoins
Pour ces deux lignes je serais prêt à oublier tout ce qui est autour.
mais je ne l'oublierai pas.

Nilo, encore une fois.

Le monde est stone...

mais il y a des gens pour le dire.

J'aime!

A l'EnVeRs de l'EnDrOiT, l'humain s'en dessus dessous; la vérité dépasse les mots et Solweig sait dessiner cette langue-là.