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Le Radeau Blanc. Part 3
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Le Radeau Blanc. Part 3
Pendant ce temps...
- Pour me rendre justice -
“ Cette rencontre, je te le dis, c’était comme un mirage dont j’avais l’exclusivité à moi seul ! Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer qu’un immense complot, aveugle et inconscient, mettait toute sa pression sur l’élue de mon . . mais non ! Mon Elue tout court !
. . . Cette jeune fille - innocente et rayonnante de surcroit - un complot pour nuire au genre inhumain, tout simplement ! ”
Il n’y allait pas par quatre chemins pour dénoncer des choses insupportables à ses yeux : le système. Il l’aimait tellement qu’il voudra bientôt lui montrer qu’elle n’était pas seule traquée ; oui, lui montrer, mais comment ?
Facile, facile...
“ Tu me fatigues, tiens - tais-toi ! ”
- Non ! je ne veux pas t’ennuyer Catherine. Je t’aime trop pour ça ; tu as ton examen à passer et c’est important. Quel est donc le secret de ta patience - ton secret : dis-le moi.
“ Loin des yeux, loin du cœur... ”
- Tu sais, je n’ai pas reçu d’éducation, moi, ou plutôt une mauvaise éducation des familles, latente et molle. Quelque chose me dit. . . Une force inviolable et tenace comme les Cavaliers de Mai ou comme le vieux chêne, me pousse à croire que nous sommes fait l’un pour l’autre.
Mais ça n’est pas encore là ton silence qui pourra m’éclairer - et me rendre le sourire - j’ai besoin d'être tenu au courant !
Nous ne pouvons pas nous voir, j’arrive à être lucide après tout. Mais pour ton silence ?. . .
Il s’imaginait tant de choses grotesques ; il voyait des éléphants vautrés sur la plage de San Peïre, et d’autres dans l’eau, occupant tout l’espace comme s’ils étaient chez eux - en vacances.
(le maire) - “ j’ai peur qu’on doive les chasser d’ici."
(moi) – Pourquoi ? Voyez cette chance de changement contre la routine des siècles..."
(le maire) “ C’est trop précipité, trop brutal - personne ne s’y attendait. . . On n’a pas prévu ça dans les budgets pour cette année, c’est trop gros ! ça va être la faillite de tout le pays !!!"
- Vous n’êtes pas très malin ! Pour une question d’argent seulement vous allez tuer ?
Vous allez faire le mal - de toute façon, vous êtes mauvais et vous allez faire mal - vous êtes finis, vous entendez : Finis !!!
Et comme on l’avait enchaîné et qu’on le tirait en arrière de la scène, avant de l’enfermer dans un fourgon tout blanc sans vitres, sa voix raisonnait sur les murs des édifices de la place et dans les esprits butés des gens agglutinés.
- “. . . Des morts, ils sont morts. . . vous êtes tous morts : c’est vous qu’on devrait. . .”
Puis les portes du fourre-con claquèrent sur lui (comme une paire de baffes), pour le mettre hors de nuire, et un moteur fit trembler l'engin avant de l’emporter ailleurs.
Catherine, pensait-il dans sa cellule de verre, tu es seule à pouvoir me venir en aide.
Tu vas venir un jour, et quand ils verront tes yeux clairs, tes cheveux chatin-clairs, ton sourire. . . Non ! Ne viens pas, il pourrait t’arriver malheur - reste où tu es, je vais sortir de là - et tu vas voir comment ! et nous partirons ensemble dans un concert d’éclairs qui n’auront rien à envier aux artifices des humains.
Dans sa cellule de verre, flottant dans l’air, il avait déjà élaboré un plan d’évasion ; son cerveau n’était pas encore tout à fait “rastatiné” par le manque d'oxygène, et il avait dû opérer sans perdre de temps. C’est son instinct qui l’avait guidé - “ Tu l’auras voulu ! ”
Et comme il n’arrivait à travailler tout juste que cinq minutes par jours, il avait d’abord appris à son ange d’accepter ce nouveau train de vie - mode mineur (ça ne faisait guère qu’un échec de plus : minime), et de réagir positivement. Cela avait dû lui prendre un peu plus que le temps imposé pour récupérer après chaque apnées - récupération et préparation pour descendre : six minutes trente secondes !
- À la mer comme à l’arrêt !
Et il était entraîné - d’été comme d’hiver - excepté quand il faisait de grosses tempêtes de vent d’est : “ j’étais réglé comme une horloge. ”
Sous l’horloge, il y avait la bombe : une énergie précieuse et rare qui promettait des surprises des plus originales.
(il se souvenait ses exploits passés pour s’encourager)
Quand il montait sur le sable, traînant derrière lui une ou plusieurs proies de grandes tailles que personne n’avait encore jamais vu dans ces eaux.
“ Mais où allait-il pêcher tout ça ?. . .”
C’était devenu presque une légende ici. Chaque année, aux vacances, d’hiver comme d’été, des groupes constitués d’enfants, de filles. . d’autres jeunes filles plus seules, plus belles - des hommes, des vieillards - tout le monde enfin l’attendait de pied ferme sur le sable humide, au bord de l’eau.
Les filles faisaient de grands gestes avec les bras en l’air pour tenter d’attirer l’attention sur elles ; certaines allaient même au contacte, quand il tirait son monstre, pour aider. Elles s’avéraient très vite inutiles, mais ne baissaient jamais les bras avant que leur héros les ai touchées, effleuré leur seins blancs - accidentellement, ça va sans dire !
Dans cette cellule de verre d’une autre ère, il pouvait seulement être libre en pensant au passé et au futur : au héros qu’il avait toujours rêvé d’être.
Ce clivage
Clivage d’images
Message badge :
<< Sauvage >>
Voilage de garage
Cordage dégage
Naufrage plage
Un marécage
Une cage
Vide...
Pelage
Anthropophage
Rage !
Verdissage
Son ramage
“Paysage”
Virage dérapage
Balayage
Des carrelages
“En cage !”
Organisation clanique
Clan totémique
Blâme satirique
Blême portique
Style “enclitique”
Départ clinique.
Un prothésiste
Unijambiste
Vois l’artiste
Trapéziste
Choux palmiste
Contorsionniste
Genre clonique
Vole et pique
Filet triste
Élitiste !
<< Qu’est-ce tu veux qu’j’y fasse, j'voudrais bien la connaître, pour pas mourir bête. - Ah ah ah... Pourquoi je ris ? >> (fou rire)
*
Panique, résiste
Et désiste
L'anesthésiste
Te pique
La baliste
Tétanise
<< En piste ! >>
Le Pompiste
Archaïque
Belliciste
Calendrier
Bachique
Cendrier
Phallique
Électrise
Ma Lise
Et toujours la jarre à cordes
La rota triste
*
Dam.
- Pour me rendre justice -
“ Cette rencontre, je te le dis, c’était comme un mirage dont j’avais l’exclusivité à moi seul ! Je ne pouvais m’empêcher d’imaginer qu’un immense complot, aveugle et inconscient, mettait toute sa pression sur l’élue de mon . . mais non ! Mon Elue tout court !
. . . Cette jeune fille - innocente et rayonnante de surcroit - un complot pour nuire au genre inhumain, tout simplement ! ”
Il n’y allait pas par quatre chemins pour dénoncer des choses insupportables à ses yeux : le système. Il l’aimait tellement qu’il voudra bientôt lui montrer qu’elle n’était pas seule traquée ; oui, lui montrer, mais comment ?
Facile, facile...
“ Tu me fatigues, tiens - tais-toi ! ”
- Non ! je ne veux pas t’ennuyer Catherine. Je t’aime trop pour ça ; tu as ton examen à passer et c’est important. Quel est donc le secret de ta patience - ton secret : dis-le moi.
“ Loin des yeux, loin du cœur... ”
- Tu sais, je n’ai pas reçu d’éducation, moi, ou plutôt une mauvaise éducation des familles, latente et molle. Quelque chose me dit. . . Une force inviolable et tenace comme les Cavaliers de Mai ou comme le vieux chêne, me pousse à croire que nous sommes fait l’un pour l’autre.
Mais ça n’est pas encore là ton silence qui pourra m’éclairer - et me rendre le sourire - j’ai besoin d'être tenu au courant !
Nous ne pouvons pas nous voir, j’arrive à être lucide après tout. Mais pour ton silence ?. . .
Il s’imaginait tant de choses grotesques ; il voyait des éléphants vautrés sur la plage de San Peïre, et d’autres dans l’eau, occupant tout l’espace comme s’ils étaient chez eux - en vacances.
(le maire) - “ j’ai peur qu’on doive les chasser d’ici."
(moi) – Pourquoi ? Voyez cette chance de changement contre la routine des siècles..."
(le maire) “ C’est trop précipité, trop brutal - personne ne s’y attendait. . . On n’a pas prévu ça dans les budgets pour cette année, c’est trop gros ! ça va être la faillite de tout le pays !!!"
- Vous n’êtes pas très malin ! Pour une question d’argent seulement vous allez tuer ?
Vous allez faire le mal - de toute façon, vous êtes mauvais et vous allez faire mal - vous êtes finis, vous entendez : Finis !!!
Et comme on l’avait enchaîné et qu’on le tirait en arrière de la scène, avant de l’enfermer dans un fourgon tout blanc sans vitres, sa voix raisonnait sur les murs des édifices de la place et dans les esprits butés des gens agglutinés.
- “. . . Des morts, ils sont morts. . . vous êtes tous morts : c’est vous qu’on devrait. . .”
Puis les portes du fourre-con claquèrent sur lui (comme une paire de baffes), pour le mettre hors de nuire, et un moteur fit trembler l'engin avant de l’emporter ailleurs.
Catherine, pensait-il dans sa cellule de verre, tu es seule à pouvoir me venir en aide.
Tu vas venir un jour, et quand ils verront tes yeux clairs, tes cheveux chatin-clairs, ton sourire. . . Non ! Ne viens pas, il pourrait t’arriver malheur - reste où tu es, je vais sortir de là - et tu vas voir comment ! et nous partirons ensemble dans un concert d’éclairs qui n’auront rien à envier aux artifices des humains.
Dans sa cellule de verre, flottant dans l’air, il avait déjà élaboré un plan d’évasion ; son cerveau n’était pas encore tout à fait “rastatiné” par le manque d'oxygène, et il avait dû opérer sans perdre de temps. C’est son instinct qui l’avait guidé - “ Tu l’auras voulu ! ”
Et comme il n’arrivait à travailler tout juste que cinq minutes par jours, il avait d’abord appris à son ange d’accepter ce nouveau train de vie - mode mineur (ça ne faisait guère qu’un échec de plus : minime), et de réagir positivement. Cela avait dû lui prendre un peu plus que le temps imposé pour récupérer après chaque apnées - récupération et préparation pour descendre : six minutes trente secondes !
- À la mer comme à l’arrêt !
Et il était entraîné - d’été comme d’hiver - excepté quand il faisait de grosses tempêtes de vent d’est : “ j’étais réglé comme une horloge. ”
Sous l’horloge, il y avait la bombe : une énergie précieuse et rare qui promettait des surprises des plus originales.
(il se souvenait ses exploits passés pour s’encourager)
Quand il montait sur le sable, traînant derrière lui une ou plusieurs proies de grandes tailles que personne n’avait encore jamais vu dans ces eaux.
“ Mais où allait-il pêcher tout ça ?. . .”
C’était devenu presque une légende ici. Chaque année, aux vacances, d’hiver comme d’été, des groupes constitués d’enfants, de filles. . d’autres jeunes filles plus seules, plus belles - des hommes, des vieillards - tout le monde enfin l’attendait de pied ferme sur le sable humide, au bord de l’eau.
Les filles faisaient de grands gestes avec les bras en l’air pour tenter d’attirer l’attention sur elles ; certaines allaient même au contacte, quand il tirait son monstre, pour aider. Elles s’avéraient très vite inutiles, mais ne baissaient jamais les bras avant que leur héros les ai touchées, effleuré leur seins blancs - accidentellement, ça va sans dire !
Dans cette cellule de verre d’une autre ère, il pouvait seulement être libre en pensant au passé et au futur : au héros qu’il avait toujours rêvé d’être.
***
Ce clivage
Clivage d’images
Message badge :
<< Sauvage >>
Voilage de garage
Cordage dégage
Naufrage plage
Un marécage
Une cage
Vide...
Pelage
Anthropophage
Rage !
Verdissage
Son ramage
“Paysage”
Virage dérapage
Balayage
Des carrelages
“En cage !”
Organisation clanique
Clan totémique
Blâme satirique
Blême portique
Style “enclitique”
Départ clinique.
Un prothésiste
Unijambiste
Vois l’artiste
Trapéziste
Choux palmiste
Contorsionniste
Genre clonique
Vole et pique
Filet triste
Élitiste !
<< Qu’est-ce tu veux qu’j’y fasse, j'voudrais bien la connaître, pour pas mourir bête. - Ah ah ah... Pourquoi je ris ? >> (fou rire)
*
Panique, résiste
Et désiste
L'anesthésiste
Te pique
La baliste
Tétanise
<< En piste ! >>
Le Pompiste
Archaïque
Belliciste
Calendrier
Bachique
Cendrier
Phallique
Électrise
Ma Lise
Et toujours la jarre à cordes
La rota triste
*
Dam.
Re: Le Radeau Blanc. Part 3
Je vais reprendre le tout et ensuite je reviendrais te parler Dam....
Sylvie
Sylvie
Re: Le Radeau Blanc. Part 3
Encore une fois je me serais volontiers passé de cette dernière partie. Mais sans doute en as-tu besoin.
En revanche ta prose est ici riche et élégante. Cette folie qui cogne sur les murs leur donne des éclats de couleurs qui se fondent jusqu'au blanc, comme un fer chauffé au delà du rouge de la colère et de la honte de la solitude. Il n'y a plus ni colère ni honte quand le but à atteindre transcende l'environnement.
Nilo, prose à hic et hunc.
En revanche ta prose est ici riche et élégante. Cette folie qui cogne sur les murs leur donne des éclats de couleurs qui se fondent jusqu'au blanc, comme un fer chauffé au delà du rouge de la colère et de la honte de la solitude. Il n'y a plus ni colère ni honte quand le but à atteindre transcende l'environnement.
Nilo, prose à hic et hunc.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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