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Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
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Nilo
Lalou
Dédé
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Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Salut les gonzesses, c'est Dédé pour une interview bidon.
Cette fois j'ai décidé de faire simple. Pas envie d'aller chercher quelqu'un dans des endroits improbables pour vous le livrer sur un canapé de clandé. Pas envie de quémander ou de tirer le carnet d'adresses de Papy du fond de sa poche. Pas envie de me casser le cul à me renseigner sur la personne, sa famille, ses écrits, ses faits d'armes, ses maîtresses supposées ou étalées à la une de la presse people. Pas envie aujourd'hui d'aller me fader une starlette de la turlutte, une apprentie vedette du show-biz ou un footeux de merde. C'est pourtant pas c'qui manque tout ce beau monde. J'aurais de quoi faire des interviews pour les siècles des siècles avec ça. Et on étudierait l'intégrale de mes entretiens dans les amphis des écoles de journalisme jusqu'à la fin des temps pour les compiler ensuite en de savantes anthologies. Pas envie non plus de chatouiller un politique sous les dessous de bras. C'est pourtant pas c'qui manque non plus. Un jour peut-être…
Bref, vous l'aurez compris, pas envie de me faire chier. Donc j'ai décidé de faire comme dans tous les canards de tous les kiosques de gare, je suis allé interviewer un inconnu. C'est pas que ça ait des choses intéressantes à raconter un inconnu mais au moins j'avais pas non plus besoin de me creuser la tête pour trouver des questions intelligentes. Ça sert à rien du moment qu'on aborde quelqu'un qu'a rien à dire.
Et là vous allez voir que quand même je vous ai gâté question rien à dire. Pasque mon inconnu j'suis allé le chercher là où y en a le plus, c'est-à-dire dans la rue. Ouais, au milieu de rien et de nulle part, là où se perdent toutes les ambitions et où s'éteignent les lueurs d'intelligence. Sur le pavé parisien. C'est pas c'qui manque !
Allez pas vous imaginer que j'vais vous livrer les états d'âme d'un SDF crevant la dalle sur les quai bobos du canal Saint Martin, j'aurais eu bien trop peur d'y croiser un ersatz de BHL en goguette, une actrice déclinante ou un adjoint à la Mairie de Paris en quête de reconnaissance.
Non, c'que j'vous offre aujourd'hui c'est du solide, de l'inconnu qui s'la joue sauveur de l'humanité, penseur à la petite semaine des lendemains qui chantent, théoricien de la cause du peuple, porteur de banderole et crieur du devoir des autres. Bref, un syndicaliste.
Facile vous allez me dire en ce moment. C'est un peu vrai pasque c'est vrai que ça court les rues et les plateaux télé (pas celui avec votre sandwich pain de mie les gonzesses) en ce moment mais en fait pas si facile que ça d'en trouver un qui ait quelque chose à dire. Pas un qui veuille parler, ça y en a, non un qui sache aligner deux mots. Tellement pas facile que j'vous garantis pas le résultat. Bon, j'en ai chopé un jeudi dernier du côté de République juste avant qu'y se mette en branle (c'est pas une grossièreté) avec les deux millions de copains qu'y croyait avoir et qu'étaient que moins de deux cents mille. Alors pour pas le mettre dans l'embarras vis-à-vis de ses potes je respecterai son anonymat pendant tout l'entretien et il répondra à mes questions sous le pseudo de Bernard histoire de noyer le poisson, comme ça personne ne pourra le reconnaître. Ca te va Bernard ou tu préfères SUDiste anonyme ? Zut, ça m'a échappé. Bon d'accord, Bernard c'est pas son vrai nom, mais qu'il est à SUD ça c'est vrai, j'ai pas de raison de le cacher puisqu'y s'en cache pas.
Dédé : Salut camarade, moi c'est Dédé. Tu permets que j't'appelle camarade même si j'suis pas sûr qu'on ait vraiment des chances d'être copains…
Bernard : Appelle moi Bernard ça évitera les embrouilles. Je ne voudrais pas que la concurrence se raccroche à mes wagons.
Dédé : Ah ouais c'est vrai que toi t'es de la SNCF, ça te laisse le temps de battre le pavé entre les trains qui partent pas et ceux qu'arrivent pas à l'heure. Faut dire que c'est pas de ta faute mais celle des terroristes qui mettent des barres de fer sur les voies ou des connards qui se couchent dessus. Mais toi t'y es pour rien, sauf que c'est toi qui conduis la machine. Quand je te parle de conduire la machine je veux parler du bordel que t'as mis sur les rails avec tes potes, pas des trains qui restent à quai. Au fait, tu peux me dire ce que tu fais ici camarade ?
Bernard : Je perds quatre-vingts euros par jour.
Dédé : Putain, ça c'est l'argument massue, tu ferais mieux d'aller aux putes avec. Tu s'rais pas un peu à l'ouest plutôt qu'à SUD ?
Bernard : Tu ferais bien de prendre les choses au sérieux Dédé. Ca fait dix ans que je conduis des trains et j'ai fini d'être gentil.
Dédé : Pasque tu crois que c'est gentil de les empêcher de rouler les trains que tu conduis. On peut quand même pas dire que tu vas souvent au charbon. Pourtant tu la touches la prime de charbon. Ca te dérange pas de prendre du pognon dans la poche du contribuable ? Surtout que si j'compte bien, quatre-vingt euros perdus par jour à rien foutre ça t'en fait quand même deux mille quatre cents les mois où tu fais semblant de bosser.
Bernard : Nous les cheminots on ne voulait pas être la locomotive du mouvement. On tient des poches de résistance, on a la radicalité. Face à un mec comme Sarko si tu ne bloques pas le pays c'est sûr qu'il ne lâchera rien.
Dédé : En tout cas je remarque qu'à défaut de parler correctement tu maîtrises bien la dialectique à deux sous qui s'étale sur tes tracts et tes banderoles. Cette histoire de loco c'est drôlement bien trouvé je trouve. Et t'as appris tout ça dans les livres ou dans la lutte des classes ? Première/Seconde je veux dire.
Bernard : Quand tu vois ce qu'il y a à faire à la SNCF, imagine ce que c'est ailleurs. Moi quand j'ai passé le concours de la fonction publique c'était postier à Clichy ou conducteur à Toulouse. J'ai choisi les trains.
Dédé : Ouais mais des potes à toi m'ont glissé à l'oreille que tu votes Besancenot, c'est un peu comme si t'étais aussi à la poste. T'es une sorte de cumulard de l'agitation sociale. Ca te fait pas chier de faire chier les gens ?
Bernard : Les gens sont avec nous. Même ceux qui ne sont pas là.
Dédé : T'as raison d'y croire camarade. C'est vrai que dit comme ça vous devez être à peu près soixante millions derrière vos pancartes, mais quand on vous compte on s'aperçoit que y a des trous dans le gruyère syndical.
Bernard : La France est à la pointe de la résistance pour une autre société plus juste. On est le fer de lance de la contestation mais on a une armée derrière nous. On va bloquer l'outil de production de ce capitalisme qui flambe comme jamais.
Dédé : Putain, arrête tes conneries camarade, tu pourrais presque me faire peur. Alors comme ça y aurait le feu et toi et tes potes vous seriez des sortes de pompiers. T'as pas un peu l'impression d'être plutôt l'incendiaire. Tiens là, pas plus tard que tout à l'heure le train que Papy devait prendre pour rentrer chez lui a été annulé. Si tu veux que Papy descende dans la rue lui aussi c'est comme ça qu'y faut qu'tu t'y prennes. Et des mecs comme Papy j'en connais un paquet. Mais j'préfère te prévenir, ca va pas être pour grossir les rangs des pleurnichards. Si y s'y collent y pourraient même faire plutôt dans le genre dégraissage.
Bernard : On est là pour lui sauver sa retraite à ton Papy.
Dédé : Ouais ben laisse tomber, j'suis pas sûr qu'y soit d'accord pour que tu te mêles de ses affaires. Retourne plutôt au taf, c'est la meilleure façon de remplir les caisses.
Bernard : On ne bougera pas tant que tout ne sera pas remis à plat. Sarko joue le pourrissement ? On a le temps. On a la justice sociale avec nous et le soutien des français.
Dédé : Ouais, ben pas celui de Papy. Bon alors, puisque t'as le temps, si tu me payais un canon au lieu de réciter ton discours qu'est le même depuis des lustres. Tiens, c'est pas compliqué, je t'ai chopé toi dans la rue mais j'aurais attrapé François, Christian, Jean-Claude ou un autre c'était pareil. Y a que l'ordre des mots qui change avec vous, pas le désordre des choses.
Bernard : J'ai pas le temps de boire un coup avec toi Dédé. Christian, François, Jean-Claude et les autres m'attendent, la manif va démarrer. Il faut qu'on aille faire chier Sarko.
Dédé : C'est ça camarade, va faire chier le peuple, pendant ce temps tu crains pas de faire dérailler les trains.
Dédé : J'te dis pas merci Bernard, pasque le canon j'vais me le payer tout seul si j'ai bien compris. Heureusement que je suis là pour faire marcher le commerce pasque si y avait que des gens comme toi et tes potes la France elle mettrait pas longtemps à fermer boutique.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé et un syndicaliste anonyme. J'vous avais prév'nu qu'il avait rien à dire, mais il a pu le dire. C'est ça la liberté de la presse.
Salut les gonzesses, c'est Dédé pour une interview bidon.
Cette fois j'ai décidé de faire simple. Pas envie d'aller chercher quelqu'un dans des endroits improbables pour vous le livrer sur un canapé de clandé. Pas envie de quémander ou de tirer le carnet d'adresses de Papy du fond de sa poche. Pas envie de me casser le cul à me renseigner sur la personne, sa famille, ses écrits, ses faits d'armes, ses maîtresses supposées ou étalées à la une de la presse people. Pas envie aujourd'hui d'aller me fader une starlette de la turlutte, une apprentie vedette du show-biz ou un footeux de merde. C'est pourtant pas c'qui manque tout ce beau monde. J'aurais de quoi faire des interviews pour les siècles des siècles avec ça. Et on étudierait l'intégrale de mes entretiens dans les amphis des écoles de journalisme jusqu'à la fin des temps pour les compiler ensuite en de savantes anthologies. Pas envie non plus de chatouiller un politique sous les dessous de bras. C'est pourtant pas c'qui manque non plus. Un jour peut-être…
Bref, vous l'aurez compris, pas envie de me faire chier. Donc j'ai décidé de faire comme dans tous les canards de tous les kiosques de gare, je suis allé interviewer un inconnu. C'est pas que ça ait des choses intéressantes à raconter un inconnu mais au moins j'avais pas non plus besoin de me creuser la tête pour trouver des questions intelligentes. Ça sert à rien du moment qu'on aborde quelqu'un qu'a rien à dire.
Et là vous allez voir que quand même je vous ai gâté question rien à dire. Pasque mon inconnu j'suis allé le chercher là où y en a le plus, c'est-à-dire dans la rue. Ouais, au milieu de rien et de nulle part, là où se perdent toutes les ambitions et où s'éteignent les lueurs d'intelligence. Sur le pavé parisien. C'est pas c'qui manque !
Allez pas vous imaginer que j'vais vous livrer les états d'âme d'un SDF crevant la dalle sur les quai bobos du canal Saint Martin, j'aurais eu bien trop peur d'y croiser un ersatz de BHL en goguette, une actrice déclinante ou un adjoint à la Mairie de Paris en quête de reconnaissance.
Non, c'que j'vous offre aujourd'hui c'est du solide, de l'inconnu qui s'la joue sauveur de l'humanité, penseur à la petite semaine des lendemains qui chantent, théoricien de la cause du peuple, porteur de banderole et crieur du devoir des autres. Bref, un syndicaliste.
Facile vous allez me dire en ce moment. C'est un peu vrai pasque c'est vrai que ça court les rues et les plateaux télé (pas celui avec votre sandwich pain de mie les gonzesses) en ce moment mais en fait pas si facile que ça d'en trouver un qui ait quelque chose à dire. Pas un qui veuille parler, ça y en a, non un qui sache aligner deux mots. Tellement pas facile que j'vous garantis pas le résultat. Bon, j'en ai chopé un jeudi dernier du côté de République juste avant qu'y se mette en branle (c'est pas une grossièreté) avec les deux millions de copains qu'y croyait avoir et qu'étaient que moins de deux cents mille. Alors pour pas le mettre dans l'embarras vis-à-vis de ses potes je respecterai son anonymat pendant tout l'entretien et il répondra à mes questions sous le pseudo de Bernard histoire de noyer le poisson, comme ça personne ne pourra le reconnaître. Ca te va Bernard ou tu préfères SUDiste anonyme ? Zut, ça m'a échappé. Bon d'accord, Bernard c'est pas son vrai nom, mais qu'il est à SUD ça c'est vrai, j'ai pas de raison de le cacher puisqu'y s'en cache pas.
Dédé : Salut camarade, moi c'est Dédé. Tu permets que j't'appelle camarade même si j'suis pas sûr qu'on ait vraiment des chances d'être copains…
Bernard : Appelle moi Bernard ça évitera les embrouilles. Je ne voudrais pas que la concurrence se raccroche à mes wagons.
Dédé : Ah ouais c'est vrai que toi t'es de la SNCF, ça te laisse le temps de battre le pavé entre les trains qui partent pas et ceux qu'arrivent pas à l'heure. Faut dire que c'est pas de ta faute mais celle des terroristes qui mettent des barres de fer sur les voies ou des connards qui se couchent dessus. Mais toi t'y es pour rien, sauf que c'est toi qui conduis la machine. Quand je te parle de conduire la machine je veux parler du bordel que t'as mis sur les rails avec tes potes, pas des trains qui restent à quai. Au fait, tu peux me dire ce que tu fais ici camarade ?
Bernard : Je perds quatre-vingts euros par jour.
Dédé : Putain, ça c'est l'argument massue, tu ferais mieux d'aller aux putes avec. Tu s'rais pas un peu à l'ouest plutôt qu'à SUD ?
Bernard : Tu ferais bien de prendre les choses au sérieux Dédé. Ca fait dix ans que je conduis des trains et j'ai fini d'être gentil.
Dédé : Pasque tu crois que c'est gentil de les empêcher de rouler les trains que tu conduis. On peut quand même pas dire que tu vas souvent au charbon. Pourtant tu la touches la prime de charbon. Ca te dérange pas de prendre du pognon dans la poche du contribuable ? Surtout que si j'compte bien, quatre-vingt euros perdus par jour à rien foutre ça t'en fait quand même deux mille quatre cents les mois où tu fais semblant de bosser.
Bernard : Nous les cheminots on ne voulait pas être la locomotive du mouvement. On tient des poches de résistance, on a la radicalité. Face à un mec comme Sarko si tu ne bloques pas le pays c'est sûr qu'il ne lâchera rien.
Dédé : En tout cas je remarque qu'à défaut de parler correctement tu maîtrises bien la dialectique à deux sous qui s'étale sur tes tracts et tes banderoles. Cette histoire de loco c'est drôlement bien trouvé je trouve. Et t'as appris tout ça dans les livres ou dans la lutte des classes ? Première/Seconde je veux dire.
Bernard : Quand tu vois ce qu'il y a à faire à la SNCF, imagine ce que c'est ailleurs. Moi quand j'ai passé le concours de la fonction publique c'était postier à Clichy ou conducteur à Toulouse. J'ai choisi les trains.
Dédé : Ouais mais des potes à toi m'ont glissé à l'oreille que tu votes Besancenot, c'est un peu comme si t'étais aussi à la poste. T'es une sorte de cumulard de l'agitation sociale. Ca te fait pas chier de faire chier les gens ?
Bernard : Les gens sont avec nous. Même ceux qui ne sont pas là.
Dédé : T'as raison d'y croire camarade. C'est vrai que dit comme ça vous devez être à peu près soixante millions derrière vos pancartes, mais quand on vous compte on s'aperçoit que y a des trous dans le gruyère syndical.
Bernard : La France est à la pointe de la résistance pour une autre société plus juste. On est le fer de lance de la contestation mais on a une armée derrière nous. On va bloquer l'outil de production de ce capitalisme qui flambe comme jamais.
Dédé : Putain, arrête tes conneries camarade, tu pourrais presque me faire peur. Alors comme ça y aurait le feu et toi et tes potes vous seriez des sortes de pompiers. T'as pas un peu l'impression d'être plutôt l'incendiaire. Tiens là, pas plus tard que tout à l'heure le train que Papy devait prendre pour rentrer chez lui a été annulé. Si tu veux que Papy descende dans la rue lui aussi c'est comme ça qu'y faut qu'tu t'y prennes. Et des mecs comme Papy j'en connais un paquet. Mais j'préfère te prévenir, ca va pas être pour grossir les rangs des pleurnichards. Si y s'y collent y pourraient même faire plutôt dans le genre dégraissage.
Bernard : On est là pour lui sauver sa retraite à ton Papy.
Dédé : Ouais ben laisse tomber, j'suis pas sûr qu'y soit d'accord pour que tu te mêles de ses affaires. Retourne plutôt au taf, c'est la meilleure façon de remplir les caisses.
Bernard : On ne bougera pas tant que tout ne sera pas remis à plat. Sarko joue le pourrissement ? On a le temps. On a la justice sociale avec nous et le soutien des français.
Dédé : Ouais, ben pas celui de Papy. Bon alors, puisque t'as le temps, si tu me payais un canon au lieu de réciter ton discours qu'est le même depuis des lustres. Tiens, c'est pas compliqué, je t'ai chopé toi dans la rue mais j'aurais attrapé François, Christian, Jean-Claude ou un autre c'était pareil. Y a que l'ordre des mots qui change avec vous, pas le désordre des choses.
Bernard : J'ai pas le temps de boire un coup avec toi Dédé. Christian, François, Jean-Claude et les autres m'attendent, la manif va démarrer. Il faut qu'on aille faire chier Sarko.
Dédé : C'est ça camarade, va faire chier le peuple, pendant ce temps tu crains pas de faire dérailler les trains.
Dédé : J'te dis pas merci Bernard, pasque le canon j'vais me le payer tout seul si j'ai bien compris. Heureusement que je suis là pour faire marcher le commerce pasque si y avait que des gens comme toi et tes potes la France elle mettrait pas longtemps à fermer boutique.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé et un syndicaliste anonyme. J'vous avais prév'nu qu'il avait rien à dire, mais il a pu le dire. C'est ça la liberté de la presse.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
lol..j'avoue qu'avec cette histoire , ils n'ont pas vraiment marqué des points.
Il faut dire que y'en a un peu raz le bol !
Tu connais le TER PACA Dédé ?? c'est le pire de tous. En temps normal, c'est à dire, pas en période de greve nationale comme en ce moment, il y a greve a peu pres un jour sur 3.
Ce qui est super, c'est que ça touche principalement les pauvres cons comme nous qui vont bosser.
ya de quoi les hair quand tu es obligé de prendre ce "moyen de transport" .
J'ai vu un groupe sur FB qui m'a fait rire : "Pour que SNCF en greve soit reconnu comme un pléonasme".
Il faut dire que y'en a un peu raz le bol !
Tu connais le TER PACA Dédé ?? c'est le pire de tous. En temps normal, c'est à dire, pas en période de greve nationale comme en ce moment, il y a greve a peu pres un jour sur 3.
Ce qui est super, c'est que ça touche principalement les pauvres cons comme nous qui vont bosser.
ya de quoi les hair quand tu es obligé de prendre ce "moyen de transport" .
J'ai vu un groupe sur FB qui m'a fait rire : "Pour que SNCF en greve soit reconnu comme un pléonasme".
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LaLou
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Va frapper "syndicaliste anonyme" ou "interview syndicaliste" sur Google, juste pour voir.
Nilo, buzzer.
Nilo, buzzer.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
On dirait qu'y sont rentrés dans l'rang.
Ca tombe bien, demain j'dois prendre le train avec M'man pour aller voir Papy dans sa cambrousse. P't'être qu'on a un peu d'chance d'arriver à l'heure.
Dédé.
Ca tombe bien, demain j'dois prendre le train avec M'man pour aller voir Papy dans sa cambrousse. P't'être qu'on a un peu d'chance d'arriver à l'heure.
Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
La forme m'amuse. Pour le fond, deux raccourcis ne font pas un chemin... La vérité est sans doute ailleurs, mais bon, c'est un peu la loi du genre avec les billets d'humeur
_________________
"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Je me suis décidé aujourd'hui à lire ça... comme je m'y attendais, j'aime pas du tout.
Je ne vais pas me lancer dans le débat, mais je te trouve méprisable Dédé.
Tu t'accordes toute la verve, tout comme dans ton interwiew d'Hamon, en laissant aux "interlocuteurs" quelques petites phrases de merde. C'est un procédé d'enculé.
C'est minable.
Je m'arrête là.
Jusqu'ici j'ai entendu que des droiteux sur ce forum, y a quelques gens de gauche à part moi ?
Je ne vais pas me lancer dans le débat, mais je te trouve méprisable Dédé.
Tu t'accordes toute la verve, tout comme dans ton interwiew d'Hamon, en laissant aux "interlocuteurs" quelques petites phrases de merde. C'est un procédé d'enculé.
C'est minable.
Je m'arrête là.
Jusqu'ici j'ai entendu que des droiteux sur ce forum, y a quelques gens de gauche à part moi ?
Dernière édition par pheukiou le Ven 17 Juin - 17:02, édité 1 fois
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Et ce qui m'emmerde le plus, c'est que je suis le premier à trouver ça choquant. Tu ferais mieux de taper sur les grands Dédé.
Tu m'emmerde !
Je savais que je sortirais d'ici énervé. J'aurais pas du venir, ce que je me suis abstenu de faire jusqu'ici, c'est bien parce que nilo a appelé à voir ailleurs d'ailleurs que je me suis pointé. Putain, j'aurai pas dû.
Tu m'emmerde !
Je savais que je sortirais d'ici énervé. J'aurais pas du venir, ce que je me suis abstenu de faire jusqu'ici, c'est bien parce que nilo a appelé à voir ailleurs d'ailleurs que je me suis pointé. Putain, j'aurai pas dû.
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Va pas nous le fâcher surtout. Il est capable de répliquer.
D'ailleurs, je crains qu'il ne le fasse. Je le connais, il monte facilement au créneau.
Nilo, gréviste de la fin.
D'ailleurs, je crains qu'il ne le fasse. Je le connais, il monte facilement au créneau.
Nilo, gréviste de la fin.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Qu'il le fasse, je n'irai pas plus loin.Nilo a écrit:Va pas nous le fâcher surtout. Il est capable de répliquer.
D'ailleurs, je crains qu'il ne le fasse. Je le connais, il monte facilement au créneau.
Nilo, gréviste de la fin.
Je sais comment ça finit, ici. J'ai déjà goûté le potage et il est rance.
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Ben PheukThem, faut pas t'énerver comme ça.pheukiou a écrit:Et ce qui m'emmerde le plus, c'est que je suis le premier à trouver ça choquant. Tu ferais mieux de taper sur les grands Dédé.
J'arrête pas d'leur taper d'ssus aux grands : Jésus, BHL, FMI, c'est pas des gamins quand même. J'tape jamais sur des plus p'tits qu'moi. De toutes façons j'ai pas l'choix, Papy m'a interdit de taper sur des plus p'tits qu'moi et en plus j'en trouve pas.
C'est justement le principe de l'interview bidon, tirer la couverture à soi. Un peu comme à la téloche si tu r'gardes et qu't'écoutes bien.pheukiou a écrit:Je ne vais pas me lancer dans le débat, mais je te trouve méprisable Dédé.
Tu t'accordes toute la verve, tout comme dans ton interwiew d'Hamon, en laissant aux "interlocuteurs" quelques petites phrases de merde. C'est un procédé d'enculé.
En plus tout l'monde peut pas être fan de Benoît Hamon quand même. Ca f'rait désordre dans le paysage du PS. Et puis moi j'suis d'droite (t'as qu'à t'en prendre à Papy) et j'l'assume alors j'vais chercher mes têtes de turc à gauche, ça m'distrait.
Mais quand même j'te remercie de ton appréciation pasque, un procédé d'enculé, franch'ment j'prends ça pour un compliment.
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Ca c'est un de mes entretiens qu'a passé les frontières du Macadam et qu'a été promotionné sur un autre forum. Bon d'accord, pas que pour en dire du bien (y paraîtrait que j'serais de droite - c'qu'est pas faux - et qu'ce s'rait un péché - c'qu'est pas vrai -), mais quand même, y avait un lien.
Et puis j'm'en tape qu'on dise du mal de moi, j'suis là pour ça. Y paraît qu'ça fait vendre.
Dédé.
Et puis j'm'en tape qu'on dise du mal de moi, j'suis là pour ça. Y paraît qu'ça fait vendre.
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Et ça marche toujours.Nilo a écrit:Va frapper "syndicaliste anonyme" ou "interview syndicaliste" sur Google, juste pour voir.
Nilo, buzzer.
Bon d'accord, je fais monter le buzz avec cette intervention, mais n'oubliez pas qu'on est jour de grève...
Nilo, il faut bien que je m'en mêle.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Je dois bien à Dédé de venir mettre un peu d'argent dans sa petite entreprise de presse, lui qui, généreusement, nous invite et nous incite à Prêter aux riches.
Nilo, donateur pas anonyme.
Nilo, donateur pas anonyme.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
On ne prête qu'aux...
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Interview d'un syndicaliste anonyme par Dédé
Waoouhhh ! Chaud le débat !
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
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