S'il vous plaît, une question...

Grâce divine, lumière. Je décide de palper le bout de mes doigts au dessus du clavier sans diriger les mots, faire circuler et jaillir le souffle de vie. C’est prétentieux un filet, une goutte d’eau, de sang ou de joie baignant chaque pore intérieur.

Mon chant résonne peut-être étrangement.

Ai-je franchi la ligne où j’ose exprimer ce qui pourrait vous sembler étrange. Depuis toujours je m’étonne de la plupart des propos entendus et acquis par tous, sans m’autoriser pour autant à peut-être surprendre. Le terme avec connotation négative bien entendu. L’étonnant pour moi étant qu’on puisse s’attarder et discuter des plombes sur des aspects me semblant tout à fait futiles et pour autant je me tais plutôt que de risquer ennuyer. C’est un préjugé débile et difficile à surmonter. Comme tous les préjugés et blocages me diriez-vous. Lutter chaque instant, se donner des occasions d’expérimenter l’action.

Aujourd’hui donc, je vous ennui sciemment. Je questionne… comment tenir compte du passé, s’appuyer sur d’anciens faits pour illustrer le présent, prendre en compte son vécu, son histoire sans faire ressurgir les émotions négatives liées, juste pour traiter et résoudre un problème présent. Est-ce possible ?

On a tous tendance à lier un grief présent à un vécu… d’ailleurs s’il y a grief au présent c’est peut-être seulement parce que ça touche une corde sensible… Alors comment traiter une corde sensible ? la graisser d’amour ? S’appuyer sur d’anciens faits pour illustrer une situation présente oui mais avec une épaisse couche d’amour. Et même là faire remonter des erreurs passées, dépassées ? est-ce vraiment une bonne stratégie ?

Un fond de poche qui a été laissé de côté...

Je me suis attardée sur cette question qui doit se trouver dans bien des têtes!

Le texte en lui même a de très beaux instants et quelques failles mais on est dans le vide poche alors, rien à dire si ce n'est que l'affectif fait souvent bien des ravages.

Merci de ce partage

Sylvie