Journal de Zette, huit ans, pas toutes ses dents.

Salut journal,

Aujourd'hui j'ai plein de choses à te racaver, d'abord maman et moi avons écrasé ce matin en allant à l'école, la dirlo mlle Mouillette.
Vieille peau qu'arrêtait pas de me punir.
Maman est bien gentille de m'avoir écoutée ( je dis au gentil journal que les fautes d'ortorlans sont corrigées par les pixels automatiques ) depuis deux jours je la poussais du coude :" vas-y m'man écrase cette sa...de Mouillette, pètes-y sa tête de gogole."
Tu imagines que maman hésitait, elle me disait en chuchotant : " ma chérie ce n'est pas possible mlle Mouillette est une gentille maîtresse, une bonne pédagogue et une très bonne camarade de papa. Je ne peux l'écraser comme ça dans la rue, devant tout le monde . "
Que maman peut-être bête par moment, comme si la Mouillette était une " bonne camarade de papa " s'ils croient que je ne les ai pas vus vendredi dernier, dans le gymnase. Papa la secouait comme un cocotier, et elle criait " arrête Marc, arrête, je vais mourir " la pouffe ! Papa rigolait en poussant du cul comme s'il défonçait un mur.
Jamais je ne laisserai Pierre me faire pareil dans sa chambre, peut courir.
Journal, journal, si tu savais comme j'étais contente en voyant la poitrine écrabouillée de mlle Mouillette. Y'avait du sang paaaaaaaartout par terre et même sur le pare-brise de la bagnole que maman a dû mettre les essuie-glaces. Pour une fois ils marchaient ces deux là.
Sûre, maman l'a pas loupée, les deux roues avant sans freiner. Crac ! Dar de chez dar !
Tu sais quoi ? Ça m'a vachement plu d'entendre les côtes couiner sous les pneus, mieux que dans les jeux de mon cousin Albert l'attardé du CM1.
Je dois t'avouer, entre deux lignes, que maman ne l'a pas fait exprès vraiment, c'est en arrivant devant le portail au moment où elle allait ralentir que j'ai fait semblant de chercher quelque chose pas terre et j'ai fait riper son talon sur l'accélérateur.
Fastoche.
Je crois que j'y ai pris goût, tiens si ce vieux c...de remplaçant m'embête trop je recommence avec la voiture de papa, parce que celle de maman est foutue, enfin au garage des schmidts pour enquête.
Sauront jamais rien ces abrutis, comme dit oncle Dédé, on leur fait croire n'importe quoi, il les appelle même " la voix de leur maître ".
Je sais pas qui c'est leur " maître " mais je sais que le mien je le verrai pas demain vu que le docteur m'a appelée à l'hôpital.
C'est là que je t'écris, je suis dans une grande salle colorée avec plein de gens bizarres qui parlent aux chaises même que les chaises leur répondent !
Je vais m'amuser avec ces P4, j'ai même une idée au moment où je te parle, avec le briquet de Pierre, je vais aller dans les chiottes pour handicapés et mettre le feu au papier cul rien que pour voir la tête qu'ils vont faire tous ces bolos.
T'en penses quoi ?
Ah, je savais que tu serais d'accord.
J'avais encore plein d'histoires à te raconter mais y'a une grognasse qui me fait signe de la suivre. J'y vais mon copain.
A tout à l'heure
Whesh.

PS : Si jamais quelqu'un cherche à t'attraper balaye de là par la fenêtre à ta droite, je te retrouverai mon potos.
Bise de Zette.

Je l'aime bien Zette...

Nilo, j'en parlerai à Dédé.

Bon, je viens de jouer au nouveau jeu de Dédé.
C'était mon premier clic. Je suis super heureux que ce soit tombé sur Zette. En plus sur son premier texte publié.
Vraiment, je suis content.
A bientôt Zette.

Nilo, veille aux appros de grenadine.

c'était lui, le premier ...
le voilà, et ça commence très fort !!!
bon, je ne lis pas le journal dans l'ordre mais je pense que Zette sera d'accord pour dire que ça n'a pas beaucoup d'importance ...
Yzaé

Un heureux coup du sort en forme de coup de pied dans le Mur à Dédé m'a fait arriver sur cette page du Journal de Zette.
Quel bonheur !

Nilo, Zette fan !

Zette, tu me manques !
heureusement que le Mur à Dédé permet de te retrouver de temps à autre.

Nilo, abonné au journal absent.

Nilo,
Zette fâchée avec l'école et l'infirmière.