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Nadja de Nilo: La toile du Moment
Macadam :: MacadaStars :: MacadArtistes
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06092011
Nadja de Nilo: La toile du Moment
( j'ai séparé les sujets afin qu'on ne melange pas tout)
Le principe: commentez ce tableau, laissez vos impressions, un peu ce que vous voulez...
Au tour de Nadja de Nilo.
Le principe: commentez ce tableau, laissez vos impressions, un peu ce que vous voulez...
Au tour de Nadja de Nilo.
Dernière édition par Lalou le Ven 9 Sep - 16:23, édité 2 fois
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LaLou
Nadja de Nilo: La toile du Moment :: Commentaires
Ah Nadja !
Nilo, que je l'aime.
Dernière édition par Nilo le Mar 6 Sep - 18:49, édité 1 fois
Nilo, que je l'aime.
Dernière édition par Nilo le Mar 6 Sep - 18:49, édité 1 fois
Je viens faire un tour et là, je reste quelques minutes à regarder ces peintures.
J'aime vraiment vos oeuvres et je suis heureuse d'avoir dans la petite collection recueil-ami-peintre des oeuvres auxquelles je tiens vraiment beaucoup et qui un jour décoreront un des murs de ma future maison.
Merci pour votre générosité.
J'aime vraiment vos oeuvres et je suis heureuse d'avoir dans la petite collection recueil-ami-peintre des oeuvres auxquelles je tiens vraiment beaucoup et qui un jour décoreront un des murs de ma future maison.
Merci pour votre générosité.
je passerai certainement répondre à ta question Lalou, mais en attendant je complète cette image puisque Nadja est un élément d'un diptyque faisant partie de la série White Spirit et dont justement le deuxième élément a pour titre White Spirit.
à gauche, Nadja. à droite White Spirit.
Nilo, c'est déjà ça.
à gauche, Nadja. à droite White Spirit.
Nilo, c'est déjà ça.
Dans cette oeuvre que je découvre de toi progressivement, et je l’espère dans sa globalité, il y a ceci de marquant pour moi que je remarque tout de suite et dont j’aimerais avoir ton avis : la bande étroite en progression légère et constante est un condensé de vie et de passions qu’illustrent la couleur rouge dominante et dont les blancs ’sensés incarner la 'neutralité’ font de brève et dissolues apparitions, entrainant avec eux quelques éclats d’audaces et d’interdits ‘moraux’. Tu as su donner au rouge jaune noir bleu et blanc l’intensité sans exagération, sans effets tape à l’oeil et gratuits ; et ceci est un travail de plasticien qui maitrise ses effets !
Il est toujours délicat d’analyser une toile en voulant la rattacher au réel à tout prix ; un réel aussi souvent indéfini qu’impalpable pour celui qui n’en est que l’interprète, le spectateur.
Mais réel il y a toujours, et force d’y participer ou d’y échapper, ou les deux ensembles, mêlés.
Dam.
Il est toujours délicat d’analyser une toile en voulant la rattacher au réel à tout prix ; un réel aussi souvent indéfini qu’impalpable pour celui qui n’en est que l’interprète, le spectateur.
Mais réel il y a toujours, et force d’y participer ou d’y échapper, ou les deux ensembles, mêlés.
Dam.
Nilo :Lorsque tu commences une toile comme celle ci par exemple, as-tu déjà fait un choix au niveau des couleurs et de la forme?
Dam : Ton tableau raconte une histoire ( enfin c'est ce que je pense) Avais-tu à ce moment précis un évènement précis qui a déclenché cet envie de réaliser CE tableau?
Oui, j'arrive.
Il faut que je réfléchisse pour ne pas dire des conneries.
Nilo, en immersion réflexive.
Il faut que je réfléchisse pour ne pas dire des conneries.
Nilo, en immersion réflexive.
Oh putain, je suis en retard. mais j'ai été très occupé ces derniers jours.
Mais une promesse est une promesse alors je m'y colle.
Tout d'abord, le titre : cette toile s'intitule Nadja parce qu'elle contient, entre autre, un portrait de femme qui est la représentation que je me fais de l'héroïne de Breton. Ce n'est pas facile à voir sur la photo parce que je suis un piètre photographe mais ce portrait est sur le milieu du troisième tiers de la bande colorée.
Enfin, si ça peut aider j'en mets ici le détail...
Concernant les interrogations de Dam maintenant, je constate que tu as su faire une analyse fine et assez juste de ce que représente cette toile et de ce qu'elle porte de sous-entendus. Oui c'est en effet des morceaux, des écorchures de vie que je raconte ici, dans cette toile en particulier puisque Nadja m'a longtemps été très proche et qu'elle m'accompagne toujours mais dans cette série White Spirit (dans laquelle mes lectures ont beaucoup apporté) plus généralement puisque qu'elle comporte des toiles aux titres tels que par exemple
Le bout de la nuit - Céline - Portés disparus - Bas les masques - Tentation - Le rêve d'Euclide - Roman noir - Thriller - Chemin de traverse - Basic instinct - Le vice - La vertu
Et enfin pour répondre à Sylvie : en général je peins par période et dans l'urgence. La réflexion est longue, de plusieurs mois à quelques années avant que je me lance dans une série puisque je ne peins que par séries. Mais lorsque je tiens et maîtrise, intellectuellement, le thème de ma série je me lance sans idées préconçues de ce que sera chacune des toiles, seule l'homogénéité de l'ensemble m'intéresse et cet ensemble se construit au fur et à mesure que j'avance dans mon travail qui dure de huit à quinze ou seize semaines en immersion totale dans la réalisation. Pour ce qui est des couleurs, ma palette de base est assez restreinte, tournant autour des trois primaires avec quelques variantes "de confort" ou "d'émotion esthétique" (j'ai par exemple une infinie tendresse pour le bleu de Prusse, l'indigo ou le rouge carmin) auxquelles se joignent le blanc et le noir. Les harmonies se font au fur et à mesure de la composition, les mélanges sur le vif créent les nuances, j'aime les lignes de force qui se créent aux frontières, je ne suis pas un "arrangeur" à postériori. Dès que je considère que la toile est équilibrée en composition et harmonie, et en phase avec le thème je la considère comme achevée (je n'en travaille qu'une à la fois) et n'y touche plus.
Voilà, j'espère avoir répondu à vos questions.
Nilo, merci de les avoir posées.
_______________________________________________________________________
PS. Très bonne idée Lalou d'avoir fait un topic pour chaque "Toile du moment".
Mais une promesse est une promesse alors je m'y colle.
Tout d'abord, le titre : cette toile s'intitule Nadja parce qu'elle contient, entre autre, un portrait de femme qui est la représentation que je me fais de l'héroïne de Breton. Ce n'est pas facile à voir sur la photo parce que je suis un piètre photographe mais ce portrait est sur le milieu du troisième tiers de la bande colorée.
Enfin, si ça peut aider j'en mets ici le détail...
Concernant les interrogations de Dam maintenant, je constate que tu as su faire une analyse fine et assez juste de ce que représente cette toile et de ce qu'elle porte de sous-entendus. Oui c'est en effet des morceaux, des écorchures de vie que je raconte ici, dans cette toile en particulier puisque Nadja m'a longtemps été très proche et qu'elle m'accompagne toujours mais dans cette série White Spirit (dans laquelle mes lectures ont beaucoup apporté) plus généralement puisque qu'elle comporte des toiles aux titres tels que par exemple
Le bout de la nuit - Céline - Portés disparus - Bas les masques - Tentation - Le rêve d'Euclide - Roman noir - Thriller - Chemin de traverse - Basic instinct - Le vice - La vertu
Et enfin pour répondre à Sylvie : en général je peins par période et dans l'urgence. La réflexion est longue, de plusieurs mois à quelques années avant que je me lance dans une série puisque je ne peins que par séries. Mais lorsque je tiens et maîtrise, intellectuellement, le thème de ma série je me lance sans idées préconçues de ce que sera chacune des toiles, seule l'homogénéité de l'ensemble m'intéresse et cet ensemble se construit au fur et à mesure que j'avance dans mon travail qui dure de huit à quinze ou seize semaines en immersion totale dans la réalisation. Pour ce qui est des couleurs, ma palette de base est assez restreinte, tournant autour des trois primaires avec quelques variantes "de confort" ou "d'émotion esthétique" (j'ai par exemple une infinie tendresse pour le bleu de Prusse, l'indigo ou le rouge carmin) auxquelles se joignent le blanc et le noir. Les harmonies se font au fur et à mesure de la composition, les mélanges sur le vif créent les nuances, j'aime les lignes de force qui se créent aux frontières, je ne suis pas un "arrangeur" à postériori. Dès que je considère que la toile est équilibrée en composition et harmonie, et en phase avec le thème je la considère comme achevée (je n'en travaille qu'une à la fois) et n'y touche plus.
Voilà, j'espère avoir répondu à vos questions.
Nilo, merci de les avoir posées.
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PS. Très bonne idée Lalou d'avoir fait un topic pour chaque "Toile du moment".
Je n'écris que rarement sur ma peinture (même si j'en parle volontiers de vive voix)...
Et là je dois dire que je me suis pas mal dévoilé.
Nilo, sans regrets.
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PS. Merci de ne pas dévoiler tous ces secrets que je vous ai confiés.
Et là je dois dire que je me suis pas mal dévoilé.
Nilo, sans regrets.
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PS. Merci de ne pas dévoiler tous ces secrets que je vous ai confiés.
Merci Nilo pour avoir pris le temps de nous répondre et surtout de nous offrir ce qui je pense peut aller très loin dans l'intimité qui te lie à ta peinture.
J'aime énormément celle-ci, cette série d'ailleurs. J'y retrouve ce que j'avais aimé dans Nuit Rouge, cette.. légèreté et en même temps consistance du trait. Comme une sorte de dentelle de couleur qui tiendrait bon quand même, mais presque prête à se dissoudre. Une sorte d'instantané fragile.
La façon de le formuler n'est pas très précise mais c'est ce que je ressens sur Nadja et encore plus sur Nuit Rouge où s'y rajoute le contraste du rouge sur le noir qui accentue le trouble de l'évaporé/figé (cela dit je n'arrive pas à trouver les mots exacts et c'est agaçant).
Z, empêtré.
La façon de le formuler n'est pas très précise mais c'est ce que je ressens sur Nadja et encore plus sur Nuit Rouge où s'y rajoute le contraste du rouge sur le noir qui accentue le trouble de l'évaporé/figé (cela dit je n'arrive pas à trouver les mots exacts et c'est agaçant).
Z, empêtré.
Je n’aime pas parler de « talent » un mot qui, pour moi, fait plutôt penser à « talent de société » je préfère parler d’ »originalité », de » personnalité » ce qui fait que l’on sait, devant une toile, quel est son créateur. Par exemple, quand j’entends une fugue de Bach que je ne connais pas, je sais quelle est de Bach. J’avais mis, il y a quelques temps, dans le musée pictural imaginaire de Macadam une œuvre de Goya très éloignée de ses sujets habituels, une œuvre fraiche et légère. Pourtant, au premier regard, c’est Goya.
Et bien, quand on voit une toile de Gérard Cavazza, c’est Gérard Cavazza.
Je suis sensible également au respect du spectateur. Ce respect, c’est aussi celui de soit même.
Si je reprends la filiation du peintre, ce respect, peut-être pour d’autres raisons, est celui de Nicolas de Stael. Je ne connais pas de toile de lui où il semble se moquer du spectateur (ce qui explique sans doute qu’il ait détruit autant de ses toiles). Sa volonté de s’exprimer à travers sa peinture – volonté dont on connaît l’issue funeste – n’est pas nécessairement un respect de l’œil d’autrui. Pourtant, on est jamais, face à une de ses toile, devant un saltimbanque qui fait son numéro.
Je n’en dirait pas autant de Picasso, capable d’œuvres sublimes et à une capacité créatrice incontestable mais capable aussi de « foutage de gueule » innombrables (certains me contesteront, mais je pense, par exemple, à ses céramiques)
Swann,
Que de « je » dans ce cout texte à la relecture…Mais il n’est que personnel, les « on » ne seraient pas de mise.
Et bien, quand on voit une toile de Gérard Cavazza, c’est Gérard Cavazza.
Je suis sensible également au respect du spectateur. Ce respect, c’est aussi celui de soit même.
Si je reprends la filiation du peintre, ce respect, peut-être pour d’autres raisons, est celui de Nicolas de Stael. Je ne connais pas de toile de lui où il semble se moquer du spectateur (ce qui explique sans doute qu’il ait détruit autant de ses toiles). Sa volonté de s’exprimer à travers sa peinture – volonté dont on connaît l’issue funeste – n’est pas nécessairement un respect de l’œil d’autrui. Pourtant, on est jamais, face à une de ses toile, devant un saltimbanque qui fait son numéro.
Je n’en dirait pas autant de Picasso, capable d’œuvres sublimes et à une capacité créatrice incontestable mais capable aussi de « foutage de gueule » innombrables (certains me contesteront, mais je pense, par exemple, à ses céramiques)
Swann,
Que de « je » dans ce cout texte à la relecture…Mais il n’est que personnel, les « on » ne seraient pas de mise.
Oh putain !
Merci Swann. Je ne sais pas quoi dire. Que répondre à ça ?
Juste une chose, que je suis énormément ému de cette déclaration de reconnaissance, et de cette mise en parralèle de ma démarche avec celle de NdS qui m'est un Maître. Maître en esthétique et Maître également en démarche artistique, en volonté de faire bien. Ma fenêtre est ouverte en permanence, je ne sais pas encore quand je vais tomber mais je sais que je tomberai. Alors sera le temps de la reconnaissance de cette intégrité esthétique et conceptuelle puisqu'on pourra appréhender l’intégralité de l’œuvre et la singularité de son écriture.
La cohérence d'une œuvre passe par la cohérence que se doit l'artiste en regard de son œuvre et celle qui doit accompagner le regard du spectateur à travers le temps et les évolutions qu'il induit. La mienne passe par cette signature indéniable, par le regard que je porte sur les choses et par ma façon de le rendre à ceux qui me regardent.
Tu as su le voir et le dire. Je t'en sais infiniment gré.
Nilo, après moi le silence.
Merci Swann. Je ne sais pas quoi dire. Que répondre à ça ?
Juste une chose, que je suis énormément ému de cette déclaration de reconnaissance, et de cette mise en parralèle de ma démarche avec celle de NdS qui m'est un Maître. Maître en esthétique et Maître également en démarche artistique, en volonté de faire bien. Ma fenêtre est ouverte en permanence, je ne sais pas encore quand je vais tomber mais je sais que je tomberai. Alors sera le temps de la reconnaissance de cette intégrité esthétique et conceptuelle puisqu'on pourra appréhender l’intégralité de l’œuvre et la singularité de son écriture.
La cohérence d'une œuvre passe par la cohérence que se doit l'artiste en regard de son œuvre et celle qui doit accompagner le regard du spectateur à travers le temps et les évolutions qu'il induit. La mienne passe par cette signature indéniable, par le regard que je porte sur les choses et par ma façon de le rendre à ceux qui me regardent.
Tu as su le voir et le dire. Je t'en sais infiniment gré.
Nilo, après moi le silence.
Un très bon moment passé à vous écouter
Dam, écouter, entendre et voir plus loin.
Dam, écouter, entendre et voir plus loin.
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