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Clinique du Bastion Del Amor
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
Page 1 sur 1
Clinique du Bastion Del Amor
Tu as rêvé que tu volais ?...
- “ Mais c’est une clinique pas un tripot, dit le docteur en riant,
avant de disparaître en vitesse dans les couloirs froids et droits du
bâtiment. Tu m’attends là, trancha-t-il de loin sans se retourner. J’en
ai pour deux minutes.”
<< Inhumain - c’est inhumain ! >>
Assis dans la grande salle d’attente face aux ascenseurs, Viral
tâchait d’attendre en calme. Il y avait quelqu’un d’assis juste à côté
et cela le tentait terriblement de regarder ; il regardait donc et ça le
dégoûtait.
“ Lève-toi, va à la fenêtre (entendait-il sans cesse) - va voir le train. . que tu entends. . depuis toujours.
“ Va voir passer le train !... ”
Il se leva donc, direction la fenêtre, et il comprit aussitôt que ce
qu’il voyait au loin n’était autre que le terminus des trains. Le Ciel
est toujours gris et bas et c’est toujours une aubaine qu’il pensait -
et cette fenêtre à guillotine. . . Il voulu l’ouvrir soudain, mais comme
dans les trains, elle était verrouillées ; il y avait même une petite
note en haut à gauche, presque effacée qui disait : “E PERICOLOSO
SPORGGERSI” (une formalité !)
<< Simple formalité >> se dit-il, comme tout est formel
ici : pas étonnant ! y a qu’à voir les traces qui traînent ici - pas
vraiment la forme - des tas plutôt ! D’état !
“ C’est pour compenser.
En regardant les wagons marchandises aller et venir, on le frôla dans le dos avec un caisson. Il frissonna.
Il eut toutes les peines du monde à retrouver sa place sur le fauteuil. Il y tomba lourdement.
Maintenant il était seul, l’autre avait disparu et il se demandait : “ Mais il est parti où ?
<< Y’a rien à faire ici - t’es cuit. Y’a qu’l’ascenseur pour te balader.
- Tu parles d’une promenade !
Il fit cette remarque tout haut et se retrouva entouré aussitôt,
observé d’une communauté de malades biens choisis. Des plus horribles
spécimens qu’il aurait vu de ces dix dernières années, en vrai ou en
rêves, (parfois plus vrai en vrai d’ailleurs !). Ils étaient tous là à
le regarder et il ne pouvait rien faire d’autre que de crisper ses mains
sur la revue d’attente, souillée à souhait, et baisser la tête, fixer
ses pieds. . jusqu’aux larmes.
Jusqu’à ce que les larmes lui coulent des cheveux sur le front. . aux quatre coins des yeux. . jusqu’à terre.
Il gisait toujours seul au milieu, sur les dalles en zigzag, et son
rêve allait bon train. Il continuait dans la chambre d'hôpital, parlant
de lui-même :
“ J’ai revu Guillaume chaque soir et nous n’avons plus travaillé au
livre. Il ne m’était pas d’un grand secours, quand même, et je ne
regrette pas trop qu’il soit parti maintenant. Cela tombe même bien,
(son départ) ; parce-que j’aurais eu du mal à commencer autre chose, (la
peinture par exemple).
J’ai une grande chambre à moi tout seul, et j’ai la permission. . .
maintenant, je ne sais pas ce qui me retient encore : peut-être de
n’avoir pas de blanc ?
Fausse excuse !
- “ Je ne sais pas. . je crois que c’est matériel, c’est triste ; ou peut-être aussi l’atmosphère. . .
(Il avait mal mais ne disait rien ; il gémissait seulement.)
- ça va passer, dit le médecin, c’est rien - Donnez lui des claques et quelques boules de soupe au coq en dessert.
- Mais, dit l’infirmière désemparée, il est capricieux si vous saviez, Docteur ! Je ne sais pas s’il va vouloir avaler ça ?
- Et bien, dit le docteur - il aura quand même eu ses claques.
Puis il sortit.
- Au revoir, Docteur.
- À dieu, mademoiselle, dit-il sans se retourner ; tandis qu’il
ricanait avec ardeur, on entendit claquer la première porte - CLAC !
Après quoi une musique forte et violente se fit entendre. La seconde
porte de derrière claqua et on vit une dernière fois le docteur en gros
plan, de face, avec un p’tit sourire pincé et blasé. Sa voiture démarra
sur un ton de bass-tempête bass-tonnerre, et l’écran fut envahi d’une
épaisse fumée blanche comme une crème Chantilly.
Viral tarda à se lever ce matin-là. Il faut dire qu’avec le rêve
qu’il avait fait, il n’était pas pressé pour rien, au contraire. Quelque
chose lui disait (peut-être même quelqu’un), qu’il faudrait qu’il
écrive un jours ces rêves d’un autre temps, d’une autre vie : la sienne.
*
Plus rien ne devait le toucher devant l’urgence de la revoir ;
devant ou derrière, nulle part. Il resterait au contacte du vide et dans
le néant pour longtemps - fallait-il qu’il crû donc, que des ressources
cachées, secrètes. . . Devait-il croire aux miracles ? Sûrement
fallait-il réagir. ENFIN !
Alors il avait passé quelques jours de crise, en grève “des
urgences” - on dira ce qu’on voudra parce que c’était les urgences !
- “ Et après, on m’a rendu, parce qu’il manquait des places pour les
autres, (un nouvel arrivage) et seul dans le néant et devant l’infini,
j’ai été contraint d’espérer. J’ai espéré très fort.
Par chance, peut-être à la suite de mes prières, ou bien seulement
parce qu’elle l’avait dit - (elle ne promettait pas - rien - elle disait
et elle faisait. Mais elle faisait tout comme ça, sur un coup de tête,
et elle ne faisait rien sans prévoir ; à l’arrivée, c’était génial !) -
par chance, donc, suivant “ses dires”, il avait recommencé d’écrire, son
rêve - son livre. . .
“ C’est riche et profond, messie simple. . et c’est un livre ! Au
vent ouvert, cœur battant sur la table de la terrasse - qui ne vivait
que par son sourire ” - Promis !
J'ai respiré très fort.
>> Même si moi, dans le TROP-VIDE ou j’étais alors, je n’avais
pas songé. . . Enfin bref, par hasard (on dira comme ça), une nuit,
j’ai reçu une lettre d’elle toute noire. J’étais soulagé ; enfin je
pouvais l'être.
- Quel présent !
Ouvre vite.
Il y avait tout d’elle, au complet uniforme - ni forme ni raison - nouveau quoi !
Son adresse au complet devant, son nom ; (même signé ou gribouillé, je
le lisais comme tapé à la machine) - c’était parfait ! et ce qu’elle me
dit : n’en parlons pas.
“ Est-ce un rêve ? ”
- Enfin, je pouvais poster le mien.
<< Tu rêves encore ! Il est temps de te réveiller ! >>
Au réveil, il eut cette pensée éclair, que c’était en temps de
guerre, que les lettres avaient du mal à arriver ; bientôt il dut se
rendre à l’évidence que c’était déplacé, inconsidéré et ridicule,
hystérique : UNE VRAIE MALADIE ! contagieuse sûrement. . ., mais à quoi
bon ce sermon puisque c’est trop tard. >>
Confisquées les armes
Autant que tu rames
À tracer une trame
À quoi bon, mon âme
Est cernée, se pâme
Et vois-la qui crame
. . .
À quoi bon ?. . .
*
Son rêve au soleil en pleine lumière - bien éveillé, souriant. . en plein rêve - tout éveillé !
En plein été, en pleine forme : " Dis-le !
- En plein soleil ! Cette terre (de feu) qui mord ma chair et peut-être plus en corps.
La plus fantastique histoire, merveilleuse nouvelle, et tout ça la
nuit. Elle est restée dans l’oubli de ma paresse, les plis de ma
mollesse . . . les bourrelets de ma graisse !
On serait bien curieux de savoir de quel état grippal, Viral, dans
ces nuits où la vague explose, où l’avion décolle..., était-il
précisément atteint ? Fatigue, paresse. . fatalité ? Il avait dormi sur
la plage.
Et pendant tout le matin, aveuglé, sans elle, il devait y songer. . .
Au réveil du soleil levant, qui piquait ses yeux et soulevait son
cœur de glace - il se rappelait ceci, bien de circonstance : " Si
l’aurore a des épines, la mandragore n’en a pas ".
Il ramena ses jambes en tailleur et fourra le bout de ses doigts
secs dans le sable creusé et humide de son gîte. Ainsi, il pouvait se
rouler proprement une cigarette - 15 secondes et le tour était fait.
Il contemplait la mer jusqu’à l’horizon, une large bande gris foncé sous un
ciel saumon sans saveur, et délavé des dernières fêtes après les
tempêtes de mai, Les Cavaliers. . .
Son attention rejoignit le rivage, un rocher isolé - noir - posé sur
une corolle d’écume vert fluorescent, telle une omelette surréaliste.
*
Un jour pourtant, en pleine nuit, il essaya d’écrire ; c’était si intense !
L’histoire a mis longtemps à se monter ; elle existait en brides
dans sa tête - en bride de mots clefs - mais il manquait la serrure, la
saveur - comme un gâteau sans sucre - salé !
Longtemps il manquait quelque chose. . et c’était autant de
secondes, de minutes, d’heures, de jours. . de semaines entières à
s'angoisser - à se prendre la tête - se la tenir avec deux mains tendues
d’acier, raides, et se la balancer mécaniquement. . pour rattraper le
temps perdu. Raccrocher.
Dam.
- “ Mais c’est une clinique pas un tripot, dit le docteur en riant,
avant de disparaître en vitesse dans les couloirs froids et droits du
bâtiment. Tu m’attends là, trancha-t-il de loin sans se retourner. J’en
ai pour deux minutes.”
<< Inhumain - c’est inhumain ! >>
Assis dans la grande salle d’attente face aux ascenseurs, Viral
tâchait d’attendre en calme. Il y avait quelqu’un d’assis juste à côté
et cela le tentait terriblement de regarder ; il regardait donc et ça le
dégoûtait.
“ Lève-toi, va à la fenêtre (entendait-il sans cesse) - va voir le train. . que tu entends. . depuis toujours.
“ Va voir passer le train !... ”
Il se leva donc, direction la fenêtre, et il comprit aussitôt que ce
qu’il voyait au loin n’était autre que le terminus des trains. Le Ciel
est toujours gris et bas et c’est toujours une aubaine qu’il pensait -
et cette fenêtre à guillotine. . . Il voulu l’ouvrir soudain, mais comme
dans les trains, elle était verrouillées ; il y avait même une petite
note en haut à gauche, presque effacée qui disait : “E PERICOLOSO
SPORGGERSI” (une formalité !)
<< Simple formalité >> se dit-il, comme tout est formel
ici : pas étonnant ! y a qu’à voir les traces qui traînent ici - pas
vraiment la forme - des tas plutôt ! D’état !
“ C’est pour compenser.
En regardant les wagons marchandises aller et venir, on le frôla dans le dos avec un caisson. Il frissonna.
Il eut toutes les peines du monde à retrouver sa place sur le fauteuil. Il y tomba lourdement.
Maintenant il était seul, l’autre avait disparu et il se demandait : “ Mais il est parti où ?
<< Y’a rien à faire ici - t’es cuit. Y’a qu’l’ascenseur pour te balader.
- Tu parles d’une promenade !
Il fit cette remarque tout haut et se retrouva entouré aussitôt,
observé d’une communauté de malades biens choisis. Des plus horribles
spécimens qu’il aurait vu de ces dix dernières années, en vrai ou en
rêves, (parfois plus vrai en vrai d’ailleurs !). Ils étaient tous là à
le regarder et il ne pouvait rien faire d’autre que de crisper ses mains
sur la revue d’attente, souillée à souhait, et baisser la tête, fixer
ses pieds. . jusqu’aux larmes.
Jusqu’à ce que les larmes lui coulent des cheveux sur le front. . aux quatre coins des yeux. . jusqu’à terre.
Il gisait toujours seul au milieu, sur les dalles en zigzag, et son
rêve allait bon train. Il continuait dans la chambre d'hôpital, parlant
de lui-même :
“ J’ai revu Guillaume chaque soir et nous n’avons plus travaillé au
livre. Il ne m’était pas d’un grand secours, quand même, et je ne
regrette pas trop qu’il soit parti maintenant. Cela tombe même bien,
(son départ) ; parce-que j’aurais eu du mal à commencer autre chose, (la
peinture par exemple).
J’ai une grande chambre à moi tout seul, et j’ai la permission. . .
maintenant, je ne sais pas ce qui me retient encore : peut-être de
n’avoir pas de blanc ?
Fausse excuse !
- “ Je ne sais pas. . je crois que c’est matériel, c’est triste ; ou peut-être aussi l’atmosphère. . .
(Il avait mal mais ne disait rien ; il gémissait seulement.)
- ça va passer, dit le médecin, c’est rien - Donnez lui des claques et quelques boules de soupe au coq en dessert.
- Mais, dit l’infirmière désemparée, il est capricieux si vous saviez, Docteur ! Je ne sais pas s’il va vouloir avaler ça ?
- Et bien, dit le docteur - il aura quand même eu ses claques.
Puis il sortit.
- Au revoir, Docteur.
- À dieu, mademoiselle, dit-il sans se retourner ; tandis qu’il
ricanait avec ardeur, on entendit claquer la première porte - CLAC !
Après quoi une musique forte et violente se fit entendre. La seconde
porte de derrière claqua et on vit une dernière fois le docteur en gros
plan, de face, avec un p’tit sourire pincé et blasé. Sa voiture démarra
sur un ton de bass-tempête bass-tonnerre, et l’écran fut envahi d’une
épaisse fumée blanche comme une crème Chantilly.
Viral tarda à se lever ce matin-là. Il faut dire qu’avec le rêve
qu’il avait fait, il n’était pas pressé pour rien, au contraire. Quelque
chose lui disait (peut-être même quelqu’un), qu’il faudrait qu’il
écrive un jours ces rêves d’un autre temps, d’une autre vie : la sienne.
*
Plus rien ne devait le toucher devant l’urgence de la revoir ;
devant ou derrière, nulle part. Il resterait au contacte du vide et dans
le néant pour longtemps - fallait-il qu’il crû donc, que des ressources
cachées, secrètes. . . Devait-il croire aux miracles ? Sûrement
fallait-il réagir. ENFIN !
Alors il avait passé quelques jours de crise, en grève “des
urgences” - on dira ce qu’on voudra parce que c’était les urgences !
- “ Et après, on m’a rendu, parce qu’il manquait des places pour les
autres, (un nouvel arrivage) et seul dans le néant et devant l’infini,
j’ai été contraint d’espérer. J’ai espéré très fort.
Par chance, peut-être à la suite de mes prières, ou bien seulement
parce qu’elle l’avait dit - (elle ne promettait pas - rien - elle disait
et elle faisait. Mais elle faisait tout comme ça, sur un coup de tête,
et elle ne faisait rien sans prévoir ; à l’arrivée, c’était génial !) -
par chance, donc, suivant “ses dires”, il avait recommencé d’écrire, son
rêve - son livre. . .
“ C’est riche et profond, messie simple. . et c’est un livre ! Au
vent ouvert, cœur battant sur la table de la terrasse - qui ne vivait
que par son sourire ” - Promis !
J'ai respiré très fort.
>> Même si moi, dans le TROP-VIDE ou j’étais alors, je n’avais
pas songé. . . Enfin bref, par hasard (on dira comme ça), une nuit,
j’ai reçu une lettre d’elle toute noire. J’étais soulagé ; enfin je
pouvais l'être.
- Quel présent !
Ouvre vite.
Il y avait tout d’elle, au complet uniforme - ni forme ni raison - nouveau quoi !
Son adresse au complet devant, son nom ; (même signé ou gribouillé, je
le lisais comme tapé à la machine) - c’était parfait ! et ce qu’elle me
dit : n’en parlons pas.
“ Est-ce un rêve ? ”
- Enfin, je pouvais poster le mien.
<< Tu rêves encore ! Il est temps de te réveiller ! >>
Au réveil, il eut cette pensée éclair, que c’était en temps de
guerre, que les lettres avaient du mal à arriver ; bientôt il dut se
rendre à l’évidence que c’était déplacé, inconsidéré et ridicule,
hystérique : UNE VRAIE MALADIE ! contagieuse sûrement. . ., mais à quoi
bon ce sermon puisque c’est trop tard. >>
Confisquées les armes
Autant que tu rames
À tracer une trame
À quoi bon, mon âme
Est cernée, se pâme
Et vois-la qui crame
. . .
À quoi bon ?. . .
*
Son rêve au soleil en pleine lumière - bien éveillé, souriant. . en plein rêve - tout éveillé !
En plein été, en pleine forme : " Dis-le !
- En plein soleil ! Cette terre (de feu) qui mord ma chair et peut-être plus en corps.
La plus fantastique histoire, merveilleuse nouvelle, et tout ça la
nuit. Elle est restée dans l’oubli de ma paresse, les plis de ma
mollesse . . . les bourrelets de ma graisse !
On serait bien curieux de savoir de quel état grippal, Viral, dans
ces nuits où la vague explose, où l’avion décolle..., était-il
précisément atteint ? Fatigue, paresse. . fatalité ? Il avait dormi sur
la plage.
Et pendant tout le matin, aveuglé, sans elle, il devait y songer. . .
Au réveil du soleil levant, qui piquait ses yeux et soulevait son
cœur de glace - il se rappelait ceci, bien de circonstance : " Si
l’aurore a des épines, la mandragore n’en a pas ".
Il ramena ses jambes en tailleur et fourra le bout de ses doigts
secs dans le sable creusé et humide de son gîte. Ainsi, il pouvait se
rouler proprement une cigarette - 15 secondes et le tour était fait.
Il contemplait la mer jusqu’à l’horizon, une large bande gris foncé sous un
ciel saumon sans saveur, et délavé des dernières fêtes après les
tempêtes de mai, Les Cavaliers. . .
Son attention rejoignit le rivage, un rocher isolé - noir - posé sur
une corolle d’écume vert fluorescent, telle une omelette surréaliste.
*
Un jour pourtant, en pleine nuit, il essaya d’écrire ; c’était si intense !
L’histoire a mis longtemps à se monter ; elle existait en brides
dans sa tête - en bride de mots clefs - mais il manquait la serrure, la
saveur - comme un gâteau sans sucre - salé !
Longtemps il manquait quelque chose. . et c’était autant de
secondes, de minutes, d’heures, de jours. . de semaines entières à
s'angoisser - à se prendre la tête - se la tenir avec deux mains tendues
d’acier, raides, et se la balancer mécaniquement. . pour rattraper le
temps perdu. Raccrocher.
Dam.
Dernière édition par Dam le Dim 29 Jan - 19:58, édité 1 fois
Re: Clinique du Bastion Del Amor
Ha que j'ai eu raison de prendre le temps d'aller voir le travail de Dédé car sans lui je serais passée à côté de ce texte qui est bien parlant aux gens qui rêvent.
Il est toujours très difficile d'écrire ses propres rêves, soit parce que c'est décousu à l'écriture et que seul le rêve devient quelque chose de magique ou alors parce qu'on trouve que ça n'aura jamais l'impact voulu.
Le rêve n'est autre que soi même sous un personnage caché, il nous appartient et ce n'est qu'une dictée de nos maux d'hier, de nos joies désirées ou simplement de l'impossible comme " voler".
Entre les lignes, j'ai pu y découvrir "ta poésie" mais aussi "ta peinture" et quelque part, et bien je t'ai reconnu.
Un artiste même dans le rêve
Il est toujours très difficile d'écrire ses propres rêves, soit parce que c'est décousu à l'écriture et que seul le rêve devient quelque chose de magique ou alors parce qu'on trouve que ça n'aura jamais l'impact voulu.
Le rêve n'est autre que soi même sous un personnage caché, il nous appartient et ce n'est qu'une dictée de nos maux d'hier, de nos joies désirées ou simplement de l'impossible comme " voler".
Entre les lignes, j'ai pu y découvrir "ta poésie" mais aussi "ta peinture" et quelque part, et bien je t'ai reconnu.
Un artiste même dans le rêve
Re: Clinique du Bastion Del Amor
Le bonheur existe, par malheur je l’ai croisé.
J'aurais pu finir comme ça, mais je ne le savais pas (c'est toute l'explication de la chose) - non ?
Dam, d'ailleurs...
J'aurais pu finir comme ça, mais je ne le savais pas (c'est toute l'explication de la chose) - non ?
Dam, d'ailleurs...
Re: Clinique du Bastion Del Amor
J'ai parfois du mal avec tes proses - parfois un peu trop 'personnelles' pour moi, trop cryptées- mais celle-ci m'a vraiment emporté. J'y vois une plume d'une très grande qualité, tentant peut-être de réinventer 'sa' langue, dont le style est tellement particulier qu'il est presque unique.
J'aurais en tout cas plaisir à suivre cette plume le temps d'un roman, pour me plonger dans ses affres et pirouettes ; peut-être aussi demande t-elle quelques retouches parfois, quand le propos est tellement obscur qu'il en devient incompréhensible.
Z.
J'aurais en tout cas plaisir à suivre cette plume le temps d'un roman, pour me plonger dans ses affres et pirouettes ; peut-être aussi demande t-elle quelques retouches parfois, quand le propos est tellement obscur qu'il en devient incompréhensible.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 32
Localisation : Centre
Re: Clinique du Bastion Del Amor
Merci à toi Z'!
Ce texte date de mes premières 'joutes motaines' et extrait d'un ensemble constituant effectivement un roman songe gros mensonge (comme je l'appelle ironiquement) eh oui je me livre sans fard à peau pierre tu vois! - un temps aussi (reculé) où je ne savais (vraiment) qu'une chose, que je ne savais rien.
Dam, conscient de (se)s imperfections.
Ce texte date de mes premières 'joutes motaines' et extrait d'un ensemble constituant effectivement un roman songe gros mensonge (comme je l'appelle ironiquement) eh oui je me livre sans fard à peau pierre tu vois! - un temps aussi (reculé) où je ne savais (vraiment) qu'une chose, que je ne savais rien.
Dam, conscient de (se)s imperfections.
Re: Clinique du Bastion Del Amor
Au réveil, il eut cette pensée éclair, que c’était en temps de
guerre, que les lettres avaient du mal à arriver
Quelle lucidité !
Celle de ces mots jetés, mais pas "au hasard", non jetés comme on jette le palet à la marelle. Et qu'ensuite on saute, on saute, parce qu'il faut bien sauter pour atteindre le paradis.
Oui Dam, ton écriture, dans sa forte personnalité, est parfois difficile à suivre, mais quel bonheur de s'y accrocher. Même s'il y faut parfois du courage, et un peu de temps avant de se lancer.
Nilo, tôt ou tard, je te lis toujours.
guerre, que les lettres avaient du mal à arriver
Quelle lucidité !
Celle de ces mots jetés, mais pas "au hasard", non jetés comme on jette le palet à la marelle. Et qu'ensuite on saute, on saute, parce qu'il faut bien sauter pour atteindre le paradis.
Oui Dam, ton écriture, dans sa forte personnalité, est parfois difficile à suivre, mais quel bonheur de s'y accrocher. Même s'il y faut parfois du courage, et un peu de temps avant de se lancer.
Nilo, tôt ou tard, je te lis toujours.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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