Un poème, un envol

"En vol NOTRE HISTOIRE
dans les marécages de nos souvenirs
les algues entremêlées sur les racines
de nos bras lourds d'histoires."


Chaque mot, pensée, soulèveront
la poussière où dorment nos ennemis
Le bruit sourd des draps
Nos chevilles enchainées
Comme ce train enchainé à ses rails
qui passe...
sans jamais s'arrêter.

Dans la forêt saccagée de ronces
tu écarquilles les yeux
Tu vas!

Mais tu reviens.
prisonnier de cet habit de peau
aussi lourd que le roc
et de tes gouttes d'eau
où rien ne se raconte.

Tes poumons sont gonflés
ramassant juste une misère
quand tes doigts...
tes doigts liés à ta plume de papier
rappellent le noir.


Le noir, vous les voyez cherchant fortune
dans les plumes de ma couche?

Les clés sont là !
ouvrant un bout de mental
ce mental bien rouillé
comme les clés.

A cette heure, je vole

Il est plus facile de voler
que de refaire son lit

Il est plus facile de gueuler
que de dire sa peine
ou bien sa haine.

Sylvie Girardot
Francoulès le 04/12/2011

Un poème-espoirs-souvenirs de victoires bien enroulé comme les dès
Des moments forts.
Dam.

"Le bruit sourd des draps
Nos chevilles enchainées
Comme ce train enchainé à ses rails
qui passe...
sans jamais s'arrêter."

Et la dernière strophe aussi. " Plus facile de gueuler" et moins encombrant à l'âme.

Tu nous en dit des choses !
des belles !
des fortes et des authentiques.

j' aime te lire comme ça.

Un bel envol grâce à des mots loin d'être rouillés !

Un vol ?!

Et parmi ce saccage...une tentative de rassemblement, même si le désir de fuir est bien là.

et Hop !

Parce que j'ai envie

Tu as le regard botanique
des

Les mots soulèvent la poussière du monde... et de beaux vers retombent.

Merci à vous tous pour vos mots laissés ici.

Il était grand temps que je passe par ici.
M'attarder sur ce texte à la fois impudique et secret a été un moment de bonheur. De ce bonheur qui se cache et pourtant se partage.

Nilo, vole au vent.