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Jaures 2012
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Jaures 2012
.
j'ai appris à te lire
dans ces temps de l'affront et le double silence
au ras du canal
la soupe est un outil de patience
aux mains chargées de nuit
l'amour consiste
soustrait une parole
à la ville qui l'a vu naître
bonne à rien
vulnérable
la rue et son pavé navré se sont passés le mot
mauvaise langue prête à tout
la faïence populaire détaille l'hiver étroit
et son prétexte à l'insomnie
cause toujours
la fin de droit nous joue des tours
dans ce paysage de choses il faut vivre debout
casseur innocent
le pain est sur la planche
il faut détruire ce monde à coucher dehors
au ras du banal
ton accident de lumière ouvre
un murmure d'espoir aux mille doigts
qui vient risquer les mots de la fragilité
.
j'ai appris à te lire
dans ces temps de l'affront et le double silence
au ras du canal
la soupe est un outil de patience
aux mains chargées de nuit
l'amour consiste
soustrait une parole
à la ville qui l'a vu naître
bonne à rien
vulnérable
la rue et son pavé navré se sont passés le mot
mauvaise langue prête à tout
la faïence populaire détaille l'hiver étroit
et son prétexte à l'insomnie
cause toujours
la fin de droit nous joue des tours
dans ce paysage de choses il faut vivre debout
casseur innocent
le pain est sur la planche
il faut détruire ce monde à coucher dehors
au ras du banal
ton accident de lumière ouvre
un murmure d'espoir aux mille doigts
qui vient risquer les mots de la fragilité
.
Re: Jaures 2012
la soupe est un outil de patience
à la ville qui l'a vu naître
la rue et son pavé navré se sont passés le mot
la faïence populaire détaille l'hiver étroit
la fin de droit nous joue des tours
il faut détruire ce monde à coucher dehors
au ras du banal
ton accident de lumière ouvre
un murmure d'espoir aux mille doigts
qui vient risquer les mots de la fragilité
J'ai taillé à la hache dans ce magnifique texte ! Je sais que tu me pardonneras d'avoir mis en exergue ces mots qui disent tant, qui disent tout.
Nilo, café-croissant...
à la ville qui l'a vu naître
la rue et son pavé navré se sont passés le mot
la faïence populaire détaille l'hiver étroit
la fin de droit nous joue des tours
il faut détruire ce monde à coucher dehors
au ras du banal
ton accident de lumière ouvre
un murmure d'espoir aux mille doigts
qui vient risquer les mots de la fragilité
J'ai taillé à la hache dans ce magnifique texte ! Je sais que tu me pardonneras d'avoir mis en exergue ces mots qui disent tant, qui disent tout.
Nilo, café-croissant...
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Jaurès ta peau !
Droit sur la cible.
capodastre- MacadMalade
- Messages : 204
Date d'inscription : 18/11/2010
Re: Jaures 2012
Quand je te lis, c'est toujours une explosion dans ma tête
Le choix des mots est fait de telle sorte que j'arrive à voir le décor
Un poème criant aux mains d'argent qui empoisonnent le monde.
Super bel instant de lecture pour moi.
Le choix des mots est fait de telle sorte que j'arrive à voir le décor
Un poème criant aux mains d'argent qui empoisonnent le monde.
Super bel instant de lecture pour moi.
Re: Jaures 2012
...en effet !
Se laisser aller dans tes mots , s'ouvrir mille pensées, ressentis, impressions.
cause toujours
la fin de droit nous joue des tours
dans ce paysage de choses il faut vivre debout
casseur innocent
le pain est sur la planche
il faut détruire ce monde à coucher dehors
et quelle force dans une sobriété deconcertante :
Se laisser aller dans tes mots , s'ouvrir mille pensées, ressentis, impressions.
cause toujours
la fin de droit nous joue des tours
dans ce paysage de choses il faut vivre debout
casseur innocent
le pain est sur la planche
il faut détruire ce monde à coucher dehors
et quelle force dans une sobriété deconcertante :
_________________
LaLou
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