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De l'érotisme en général et des s… en particulier. (Movelle)
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Lalou
Dédé
6 participants
Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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De l'érotisme en général et des s… en particulier. (Movelle)
De l'érotisme en général et des s… en particulier. (Movelle)
Salut les gonzesses c’est Dédé.
Voilà, je voulais un peu attirer les curieux comme quoi le c… ça marche.
Mais ce n'est pas trop de l'érotisme dont je vais parler mais des s… en particulier. Maintenant que les enfants sont couchés je peux vous donner le titre exact c'est: de l'érotisme en général et des SENTIMENTS en particulier. Bande de petits coquins.
Pourquoi je préfère que les enfants soient couchés ? Parce que les sentiments sont dangereux, ils peuvent vous péter à la gueule. Prenez un jeune adolescent, par exemple, donnez lui des sentiments, une feuille de papier et un stylo et bien il serait foutu de vous faire lire un poème genre comme les miens mais sans le truc salace à la fin, autant dire pas grand-chose…
Vous vous demandez sûrement où je veux en venir et bien voilà :
L'histoire triste et chèvrodramatique de l'ours en peluche qui avait trop de sentiments.
Nounours était un ours en peluche très étrange. En effet, il souffrait d'un important trouble, il était trop sentimental. Quand il s'asseyait le soir devant un soleil couchant qui illuminait ses pupilles à demi closes. Quand les rayons de l'astre deviennent rouges, qu'ils pleurent des cristaux colorés de son rendez-vous manqué avec la lune. Lorsqu'il s'engouffre derrière l'horizon, comme un espoir déçus des amants désunis, déversant un tapis d'or sur l'océan nacré, et bien Nounours pleure. Il pleure à la fois des larmes de joie et de tristesse. Il est heureux d'assister à ce spectacle qui le bouleverse et il est triste des pensées qui lui viennent en songeant à ces amants, ce qui le bouleverse aussi…
Un jour, que Nounours marchait dans la rue par un matin calme, qu'il s'étonnait de la rosée qui faisait miroiter les petites fleurs dans de minuscules éclats argentés, il songea à l'amour, à ce cœur trop vide qui ne demandait qu'à se remplir des espérances troublantes d'un être aimé.
Soudain, il y eu comme un éclair dans les yeux de nounours, il crût d'abord que c'était encore un reflet de cette rosée merveilleuse, mais non, c'était une jeune oursonne à la peau diaphane qui reflétait dans ses yeux un peu de la lumière du jour. Nounours en était sûr, ce qu'il avait vu, c'était le coup de foudre, comme une matérialisation vivante du destin implacable qui vous prend, vous et la vie, dans un roulis cadencé avant de vous rejeter sur le bord d'une plage tropicale au pied d'une sirène qui n'attendait que vous.
Nounours voulu sauter au coup de sa future promise mais quelque chose le retint. Ce quelque chose c'était la timidité, parce qu'en plus d'être trop sentimental, il était également timide. Petit déjà, il n'osait pas aller jouer dans la cour de l'école avec les autres élèves, de peur que ces derniers ne le rejettent. Ce qui ce passa d'ailleurs puisqu'il ne voulait pas jouer avec les autres, qui étaient beaucoup moins sentimentaux que lui. Et fréquemment, les écoliers ne se gênaient pas pour lui jeter des marrons à la gueule pendant la cruelle saison de l'automne. Et que croyez vous que Nounours se disait en recevant le marron ? Certes ça lui faisait mal physiquement et ça lui faisait encore plus mal à l'intérieur mais il prenait le marron dans ses mains et avant de le jeter, par vengeance, à la figure de ses petits camarades, il le regardait quelques instants, cette grosse perle colorée, témoin vivant que les plantes peuvent renaître, et que de cette petite noix, jaillira bientôt un arbre éternel, qui verra danser, quand ses feuilles auront cet éclat rouge de l'automne, des générations de petits enfants qui vivront des petites passions de leurs âges, main dans la main, comme une ronde colorée d'un manège enchanteur. Nounours enveloppait alors le petit marron qui lui avait fait si mal et allait le planter un peu plus loin dans la terre matricielle, l'arrosant de l'eau providentielle qui nous fournit tous ces petits sels minéraux qui, bien que nous ne les voyons pas, nourrissent nos milliards de petites cellules comme les bulles de savon qui naissent du souffle des enfants. Cependant, Nounours souffrait quand même de cette timidité qui l'empêchait, naguère, de jouer avec les autres petits oursons de son âge.
Il décida donc d'aller aborder ce petit bout d'oursonne dont les longs cils et la caressante chevelure lui rappelaient les châteaux en Espagne, les chansons d'amour qu'il fredonnait le soir, bien à l'abri dans son petit lit douillet et les glaces à l'eau mangés trop vite car le soleil, trop radieux, les faisait fondre comme son cœur aujourd'hui devant cette créature aux charmes insensés qui lui faisaient oublier un peu sa timidité, se laissant aller à la vibrante cérémonie d'une déclaration d'amour qui resterait à jamais gravée dans son cœur.
Il alla donc à la rencontre de la jeune fille et de son destin qu'il devinait à coup sûr plein de belles promesses d'avenir.
"Excusez-moi, charmante demoiselle, mais je n'ai pas pu m'empêcher de vous regarder tout à l'heure; Votre peau diaphane et votre beauté me font oublier qu'il y a de la misère dans le monde. Jamais je n'aurai pu souffrir un instant encore de ne pas vous avouer mes sentiments. Je crois que je vous aime, que nous feront notre vie ensemble et que le destin, dans son mystère, nous a choisi pour remplir un peu de joie ce monde si triste. Voulez-vous m'accorder un instant, que nous marchions un peu sous la lune opale et que nous dansions, nous deux, dans une fougue éternelle qui nous fera vivre au-delà de la mort ?"
Ce à quoi, l'oursonne un peu surprise lui répondit:
"Ok c'est cent balle mon pote mais je te préviens, j'ai mes ragnagnas!
C'en était trop pour le pauvre nounours qui oublia d'un seul coup tous ses bons sentiments et s'en alla se taper une chèvre.
Et que croyez vous qu'il se disait Nounours quand il se tapait cette pauvre chèvre molle dans la verte prairie. "Si ce n'est pas de l'amour, Dieu que ça y ressemble…"
Quel con ce Nounours.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Salut les gonzesses c’est Dédé.
Voilà, je voulais un peu attirer les curieux comme quoi le c… ça marche.
Mais ce n'est pas trop de l'érotisme dont je vais parler mais des s… en particulier. Maintenant que les enfants sont couchés je peux vous donner le titre exact c'est: de l'érotisme en général et des SENTIMENTS en particulier. Bande de petits coquins.
Pourquoi je préfère que les enfants soient couchés ? Parce que les sentiments sont dangereux, ils peuvent vous péter à la gueule. Prenez un jeune adolescent, par exemple, donnez lui des sentiments, une feuille de papier et un stylo et bien il serait foutu de vous faire lire un poème genre comme les miens mais sans le truc salace à la fin, autant dire pas grand-chose…
Vous vous demandez sûrement où je veux en venir et bien voilà :
L'histoire triste et chèvrodramatique de l'ours en peluche qui avait trop de sentiments.
Nounours était un ours en peluche très étrange. En effet, il souffrait d'un important trouble, il était trop sentimental. Quand il s'asseyait le soir devant un soleil couchant qui illuminait ses pupilles à demi closes. Quand les rayons de l'astre deviennent rouges, qu'ils pleurent des cristaux colorés de son rendez-vous manqué avec la lune. Lorsqu'il s'engouffre derrière l'horizon, comme un espoir déçus des amants désunis, déversant un tapis d'or sur l'océan nacré, et bien Nounours pleure. Il pleure à la fois des larmes de joie et de tristesse. Il est heureux d'assister à ce spectacle qui le bouleverse et il est triste des pensées qui lui viennent en songeant à ces amants, ce qui le bouleverse aussi…
Un jour, que Nounours marchait dans la rue par un matin calme, qu'il s'étonnait de la rosée qui faisait miroiter les petites fleurs dans de minuscules éclats argentés, il songea à l'amour, à ce cœur trop vide qui ne demandait qu'à se remplir des espérances troublantes d'un être aimé.
Soudain, il y eu comme un éclair dans les yeux de nounours, il crût d'abord que c'était encore un reflet de cette rosée merveilleuse, mais non, c'était une jeune oursonne à la peau diaphane qui reflétait dans ses yeux un peu de la lumière du jour. Nounours en était sûr, ce qu'il avait vu, c'était le coup de foudre, comme une matérialisation vivante du destin implacable qui vous prend, vous et la vie, dans un roulis cadencé avant de vous rejeter sur le bord d'une plage tropicale au pied d'une sirène qui n'attendait que vous.
Nounours voulu sauter au coup de sa future promise mais quelque chose le retint. Ce quelque chose c'était la timidité, parce qu'en plus d'être trop sentimental, il était également timide. Petit déjà, il n'osait pas aller jouer dans la cour de l'école avec les autres élèves, de peur que ces derniers ne le rejettent. Ce qui ce passa d'ailleurs puisqu'il ne voulait pas jouer avec les autres, qui étaient beaucoup moins sentimentaux que lui. Et fréquemment, les écoliers ne se gênaient pas pour lui jeter des marrons à la gueule pendant la cruelle saison de l'automne. Et que croyez vous que Nounours se disait en recevant le marron ? Certes ça lui faisait mal physiquement et ça lui faisait encore plus mal à l'intérieur mais il prenait le marron dans ses mains et avant de le jeter, par vengeance, à la figure de ses petits camarades, il le regardait quelques instants, cette grosse perle colorée, témoin vivant que les plantes peuvent renaître, et que de cette petite noix, jaillira bientôt un arbre éternel, qui verra danser, quand ses feuilles auront cet éclat rouge de l'automne, des générations de petits enfants qui vivront des petites passions de leurs âges, main dans la main, comme une ronde colorée d'un manège enchanteur. Nounours enveloppait alors le petit marron qui lui avait fait si mal et allait le planter un peu plus loin dans la terre matricielle, l'arrosant de l'eau providentielle qui nous fournit tous ces petits sels minéraux qui, bien que nous ne les voyons pas, nourrissent nos milliards de petites cellules comme les bulles de savon qui naissent du souffle des enfants. Cependant, Nounours souffrait quand même de cette timidité qui l'empêchait, naguère, de jouer avec les autres petits oursons de son âge.
Il décida donc d'aller aborder ce petit bout d'oursonne dont les longs cils et la caressante chevelure lui rappelaient les châteaux en Espagne, les chansons d'amour qu'il fredonnait le soir, bien à l'abri dans son petit lit douillet et les glaces à l'eau mangés trop vite car le soleil, trop radieux, les faisait fondre comme son cœur aujourd'hui devant cette créature aux charmes insensés qui lui faisaient oublier un peu sa timidité, se laissant aller à la vibrante cérémonie d'une déclaration d'amour qui resterait à jamais gravée dans son cœur.
Il alla donc à la rencontre de la jeune fille et de son destin qu'il devinait à coup sûr plein de belles promesses d'avenir.
"Excusez-moi, charmante demoiselle, mais je n'ai pas pu m'empêcher de vous regarder tout à l'heure; Votre peau diaphane et votre beauté me font oublier qu'il y a de la misère dans le monde. Jamais je n'aurai pu souffrir un instant encore de ne pas vous avouer mes sentiments. Je crois que je vous aime, que nous feront notre vie ensemble et que le destin, dans son mystère, nous a choisi pour remplir un peu de joie ce monde si triste. Voulez-vous m'accorder un instant, que nous marchions un peu sous la lune opale et que nous dansions, nous deux, dans une fougue éternelle qui nous fera vivre au-delà de la mort ?"
Ce à quoi, l'oursonne un peu surprise lui répondit:
"Ok c'est cent balle mon pote mais je te préviens, j'ai mes ragnagnas!
C'en était trop pour le pauvre nounours qui oublia d'un seul coup tous ses bons sentiments et s'en alla se taper une chèvre.
Et que croyez vous qu'il se disait Nounours quand il se tapait cette pauvre chèvre molle dans la verte prairie. "Si ce n'est pas de l'amour, Dieu que ça y ressemble…"
Quel con ce Nounours.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: De l'érotisme en général et des s… en particulier. (Movelle)
Pauvre dédé...
Oui, certains et certaines ne mettent qu'une valeur marchande derrière ces grandes étoiles que sont les sentiments mais qu'importe, le principal c'est de les avoir en soi...le partage dans ce bas monde est parfois bien difficile.
Nous on t'aime pas pour dla fausse dédé...
Oui, certains et certaines ne mettent qu'une valeur marchande derrière ces grandes étoiles que sont les sentiments mais qu'importe, le principal c'est de les avoir en soi...le partage dans ce bas monde est parfois bien difficile.
Nous on t'aime pas pour dla fausse dédé...
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LaLou
Re: De l'érotisme en général et des s… en particulier. (Movelle)
non, Lalou, c'est pauvre nounours !!!
Dédé, lui, est moins sentimental ....quoique, c'est à voir .... à lui de nous le dire !
mais y m'fait de la peine, Nounours, pasque les sentiments et moi, c'est quelque chose !!!
biz à Nounours et à mon Dédé préféré
Yzaé, incorrigible sentimentale ....
Dédé, lui, est moins sentimental ....quoique, c'est à voir .... à lui de nous le dire !
mais y m'fait de la peine, Nounours, pasque les sentiments et moi, c'est quelque chose !!!
biz à Nounours et à mon Dédé préféré
Yzaé, incorrigible sentimentale ....
Yzaé- MacadAccro
- Messages : 696
Date d'inscription : 07/10/2009
Age : 65
Localisation : touraine
Re: De l'érotisme en général et des s… en particulier. (Movelle)
Et visiblement les chèvres n'attirent pas que les légionnaires... Même les ours maintenant...
Swann,
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: De l'érotisme en général et des s… en particulier. (Movelle)
ça me fait penser à un appel à textes pour une revue érotique... j'aime bien la fin potache.
Re: De l'érotisme en général et des s… en particulier. (Movelle)
Un coup salutaire dans le Mur à Dédé pour redonner un peu d'air aux ailes du moulin des [Nouvelles].
Nilo, Dédéiste et ouste.
Nilo, Dédéiste et ouste.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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