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De l'enfant mort de peur
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Macadam :: MacadaTextes :: Poèmes
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De l'enfant mort de peur
Mon sang d'un tour de vin complexifie le corps de la matrice
absolu d'airs irrespirables, aux énigmes de choix les tapisseries
du bois, je saigne sur les majuscules miniaturisées par l'enfant
provocateur des révoltes lentes, épaissies par la surdité du mort
Combien de livraisons de poèmes suffiraient à rallumer l'insurgé
hors de ses propres lois, fumant l'extase molle des tabacs, l'ombre
du souffle, l'idée même de la voix, disparaissent comme un mythe
dont il ne sait la teneur, la valeur ajournée des nuits tutélaires
Mon sperme d'un court de rein démultiplie l'accord de l'illusionniste
combien suis-je dans ce corps, le sien couvant les larmes de l'ange
dégueulant des proies d'autant de valses d'ivrognes, accoudés là
où s'écrivent les histoires, au comptoir des merveilles silencieuses
L'architecte érige des fables, croissant de plume, outrages magistraux
aux scénettes existentielles, il fait le bruit du corps éclaté contre les vitres
de la demeure des folles, où d'une institutionnalisation des faiblesses
malléables, elle jouit du tant de peur que la plainte n'assagit
Il s'agit de mon cœur, accumulant les œuvres ridicules, ces poèmes
d'en bas n'atteignant jamais les couloirs de l'espace, rigides écritures
aussi las que la terre, de n'être que le feu des magies d'autrefois
qu'en est-il d'après, alors qu'ici je ne fais qu'augmenter les chapitres
Déjà écrits, les mots ne veulent plus rien dire, ni du bien ni de la lutte
aux enfers enfermés dans l'esprit agencé en échelle de vents
ils ne font que suffire aux moindre du mal, le luxe de découvrir
n'apparaît jamais aussi loin que lorsque l'on se tait à tout dire
Mon œil ne fait qu'un tour, sur lui-même, sur elle là-bas
accusateur du monde, déchirant l'oxygène qui peine à insuffler
ce qu'il est nécessaire de vie, de sang et de psychanalyse
ce qu'il adviendra de l'os, nul ne sait qu'en dire davantage
Mon vertige d'un coup de sein apoplexie le vide de la matrice
où es-tu maintenant que les vers ne font que taire en hurlant
les folies du mensonge adoubées par l'ennui de paraître
je ne suis donc que l'imaginaire de l'enfant mort de peur
absolu d'airs irrespirables, aux énigmes de choix les tapisseries
du bois, je saigne sur les majuscules miniaturisées par l'enfant
provocateur des révoltes lentes, épaissies par la surdité du mort
Combien de livraisons de poèmes suffiraient à rallumer l'insurgé
hors de ses propres lois, fumant l'extase molle des tabacs, l'ombre
du souffle, l'idée même de la voix, disparaissent comme un mythe
dont il ne sait la teneur, la valeur ajournée des nuits tutélaires
Mon sperme d'un court de rein démultiplie l'accord de l'illusionniste
combien suis-je dans ce corps, le sien couvant les larmes de l'ange
dégueulant des proies d'autant de valses d'ivrognes, accoudés là
où s'écrivent les histoires, au comptoir des merveilles silencieuses
L'architecte érige des fables, croissant de plume, outrages magistraux
aux scénettes existentielles, il fait le bruit du corps éclaté contre les vitres
de la demeure des folles, où d'une institutionnalisation des faiblesses
malléables, elle jouit du tant de peur que la plainte n'assagit
Il s'agit de mon cœur, accumulant les œuvres ridicules, ces poèmes
d'en bas n'atteignant jamais les couloirs de l'espace, rigides écritures
aussi las que la terre, de n'être que le feu des magies d'autrefois
qu'en est-il d'après, alors qu'ici je ne fais qu'augmenter les chapitres
Déjà écrits, les mots ne veulent plus rien dire, ni du bien ni de la lutte
aux enfers enfermés dans l'esprit agencé en échelle de vents
ils ne font que suffire aux moindre du mal, le luxe de découvrir
n'apparaît jamais aussi loin que lorsque l'on se tait à tout dire
Mon œil ne fait qu'un tour, sur lui-même, sur elle là-bas
accusateur du monde, déchirant l'oxygène qui peine à insuffler
ce qu'il est nécessaire de vie, de sang et de psychanalyse
ce qu'il adviendra de l'os, nul ne sait qu'en dire davantage
Mon vertige d'un coup de sein apoplexie le vide de la matrice
où es-tu maintenant que les vers ne font que taire en hurlant
les folies du mensonge adoubées par l'ennui de paraître
je ne suis donc que l'imaginaire de l'enfant mort de peur
Re: De l'enfant mort de peur
Une fois disséqué, détourné, stabilisé, recomposé, jeté les retours à la ligne, fait fi de la ponctuation... Bref une fois qu'on se contente de lire sans contrainte,
Tout va bien !
A la lecture. Parce que pour le sens, ça fait mal.
Nilo, vers de terre.
Tout va bien !
A la lecture. Parce que pour le sens, ça fait mal.
Nilo, vers de terre.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: De l'enfant mort de peur
non ce n'est pas pour rien ..
et de plus, il n'avait pas été bien en vue car au début de Macadam.
et de plus, il n'avait pas été bien en vue car au début de Macadam.
_________________
LaLou
Re: De l'enfant mort de peur
Belle remontée d'un texte digne d'intérêt.
Nilo, et de deux.
Nilo, et de deux.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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