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Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle. (Chronicle)
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle. (Chronicle)
Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle. (Chronicle)
Dédé: Salut les gonzesses. C'est Dédé.
Dédé: Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle.
Dédé: Là déjà vous avez compris que j'viens pas vous parler de Samy Davies Junior. Lui il était tout ça à la fois (enfin, il était que borgne mais il avait tellement d'autres emmerdes qu'il aurait préféré perdre encore un œil). Et pour arranger le tout c'était un pote à Frank Sinatra, ce qui le mettait pas à l'abri des excès d'alcool et de gonzesses, et accessoirement pas non plus des balles perdues, du genre de celles qu'ont dézingué deux ou trois frères Kennedy qu'avaient eu le tort d'approcher un peu trop Marilyn après des soirées un peu trop arrosées, assez près pour pas qu'y ait l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre elle et eux en tout cas, à peine celle d'un bas nylon, ou de soie ou peut-être même juste celle d'un parfum (de Chanel, pas de Dior) sur sa peau. J'vous l'dis, les excès d'alcool et de gonzesses sont dangereux pour la santé, c'qu'est pas fait pour arranger mes affaires qu'ont plus de raison d'être si les gens picolent plus et vont plus aux putes, ni celles de Papy qui continue à boire et à courir les filles malgré les conseils que lui prodiguent ses plombiers et médecins contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il est con Papy, puisqu'il en tient pas compte de ces conseils y pourrait gagner du temps et de l'argent qu'y pourrait passer et dépenser directement dans les bistros avec ses potes ou dans les bars à putes avec moi. J'aime bien quand Papy m'emmène chez ses copines qui tiennent des bars à putes. Elles sentent bon et elles sont bien sapée les copines à Papy et moi j'aime bien les filles qui sentent bon et qui sont bien sapées.
Dédé: Donc, j'viens pas vous parler de Sammy Davies Junior. Pas de Papy non plus qu'est pas nègre, pas juif et encore moins aveugle. Il en connaît des nègres, pas blancs de blancs, j'vous l'dis, des juifs aussi il en connaît, et même des juifs arabes, c'est vous dire. Et aussi un borgne, un sacré fils de pute cui là et y vaut mieux pas que j'vous en cause, je pourrais être amené à dire des méchancetés du genre qui puent, et vous savez bien que moi les méchancetés c'est pas mon truc. Et c'est encore moins mon truc de pourrir l'ambiance avec des boules puantes, j'aime pas ça les endroits ou les trucs qui sentent mauvais.
Dédé: Là je sais qu'y en a qui commencent à s'dire, pasqu'y font semblant de faire ceux qui suivent, que j'vais vous parler du père à Marine, le ni nègre, ni juif mais borgne qu'a l'front de pas avoir honte de la préférence nationale et qui peut pas sentir les nègres, les juifs et les arabes, comme si y z'étaient tous à mettre dans le même panier à linge sale pour les passer au karcher avant de les rincer avec ce petit con d'ours cajoline pour les remettre en odeur de sainteté. Ben non, même pas, j'm'en tape du Jean-Marie, père à sa fille, faiseur d'impairs et d'impasses historiques qui met des fers au feu (pour pas dire au four) pour apporter de l'eau à son moulin à vent. Et même si c'est qu'un détail de mon histoire je tiens à dire que dire des conneries plus grosses que soi c'est plus facile pour un ours en peluche que pour un capitaine au long cours sur le port de la Trinité qui ferait mieux de la fermer que de se montrer si petit. Non mais quand même je vais pas me laisser prendre de court même en plein carême par des porteurs de croix et de bannières, soi-disant fils putatifs de Godefroy de Bouillon, premier roi chrétien de Jérusalem, sous prétexte que les arabes sont à nos portes, ou plutôt à nos ports. Et que ces agités du bocal soient catholiques et de droite, comme Papy et moi n'y change rien, faut pas mélanger les torchons sales avec les serviettes propres. Non mais ! J'suis pas du genre à partir en croisade sans avoir trouvé quelqu'un de confiance pour tenir le clandé et surveiller mes gonzesses en mon absence. Et là j'ai trouvé personne pour me remplacer, mes potes arabes y sont occupés par leurs trafics en tous genres et l'accueil des clandestins qu'amerrissent dans nos ports, j'peux même pas compter sur Papy, j'le connais y taperait pas dans la caisse mais y s'taperait les gonzesses et ça j'y tiens pas pasqu'elles finiraient par avoir sa peau. Alors je continue à tenir le clandé et j'vais reprendre le cours de ma chronicle là où j'l'avais laissé pasque cette digression sur l'affront national qui mettrait de l'eau dans le gaz des sondages n'a que trop duré et que j'en vois qui commencent à être largués et qui s'demandent quand je vais leur dire de quoi ou de qui j'suis venu leur parler. Y doivent avoir du persil dans les trous d'nez pour pas avoir senti ou j'voulais en venir mais comme j'ai l'habitude je m'étonne plus de rien.
Dédé: Alors pour qu'vous puissiez pas dire que je divague de droite à gauche (c'qui m'étonnerait pasqu'à gauche j'y vais jamais, sauf pour prendre des nouvelles de BHL, de Ségolène ou de Benoît Hamon (mon new best friend), par Libération interposé j'vais vous remettre les points sur les "i" et les idées en place en vous ramenant directement là où j'vous avais laissé avant qu'vous commenciez à plus suivre, c'est-à-dire à :
J'aime bien quand Papy m'emmène chez ses copines qui tiennent des bars à putes. Elles sentent bon et elles sont bien sapée les copines à Papy et moi j'aime bien les filles qui sentent bon et qui sont bien sapées.
Dédé: Ca y est, vous y êtes. Tant mieux ! C'est pas qu'ça va vous permettre de mieux savoir où je vais mais au moins vous avez raccroché votre wagon au train de l'histoire. Ou plutôt c'est moi qui l'ai raccroché mais comme je peux pas être méchant avec vous pasque j'vous aime je préfère dire que vous y êtes arrivés tout seuls, même si j'vous ai un peu aidés. Mais faut bien que j'vous donne des coups de pouce de temps en temps pour que vous rajustiez les oripeaux de votre réflexion qui part en lambeaux à force d'être lavée à l'eau même pas bénite de la bonne conscience où vous baignez dans la complaisance repue de votre bonheur de vivre à l'époque où vous vivez, loin des guerres, de la misère et des risques de prise d'une Bastille qui n'est plus à prendre. Alors là normalement ceux qui suivent y devraient me demander "mais quel est le rapport entre les nègres ou pas, les juifs ou pas et les borgnes ou les aveugles ?" Je suis tranquille, je crains pas d'être embarrassé par la question pasque ceux qui suivent y sont tellement peu nombreux, même après le raccrochage de leur wagon au train de l'histoire, que j'ai pas besoin de passer dans les travées pour contrôler les billets, y a pas de risque d'avoir des fraudeurs ou des qui f'raient semblant. Vous êtes quand même bien des blaireaux tout compte fait.
Dédé: Alors j'vais vous mettre au parfum. Mais faudra pas venir me dire après que c'en est un que vous aimez pas pasque je suis pas dans les petits papiers du parfumeur. Vous savez, celui que vous vous collez sous le nez quand vous allez chez Shephora ou Nocibé pour acheter votre sent-bon à deux francs six sous pasque vous trouvez pas moins cher chez M'sieur Auchan et que vous avez votre carte de fidélité de chez Spephora et Nocibé et qu'y faut bien qu'elle vous serve à autre chose qu'à épaissir le larfeuille dans lequel vous avez plus de cartes qui servent à rien que de biftons en bon argent qu'a pas d'odeur. Ouais ce petit papier là qu'à force de vous en être mis trop sous le nez vous faites plus la différence entre l'odeur des roses et celle de la merde au point que vous croyez que le jasmin c'est une révolution arabe et pas la fleur qu'est le composant de base de "Parlez moi d'amour".
Dédé: Alors là, pour moi c'est le moment de faire le point et de compter les points pour savoir qui c'est qui va monter sur le podium. Pasque ça y est, je viens d'vous l'dire où je voulais en venir. Ah bon, personne a trouvé ? Vous voyez pas ? Putain ! Pourtant j'ai pas ménagé mes efforts question champ sémantique et repères historiques. Il aurait peut-être fallu que j'vous parle avec des allusions plus grossières, que je dise pas les choses à mots couverts, que je passe pas par des digressions grossières et pourtant cousues de fil blanc (enfin, moi j'trouve, mais c'est sans doute pasque je suis un habitué de la dialectique des ours en peluche). Bon, allez, je vous donne un élément de plus, mais c'est vraiment un cadeau, genre la perle que vous trouveriez dans une huitre après vous être arraché un doigt en l'ouvrant avec un tesson de bouteille de Champagne. Je vous signale que là, l'air de rien je viens de vous filer deux indices de plus (et pas un comme promis) et que malgré tout j'en vois pas un ni une qu'a levé ne serait-ce que le petit doigt (pas celui que vous venez de vous arracher en ouvrant une huitre) pour me lancer l'air vainqueur "ça y est, j'ai trouvé". Vous êtes désespérant les gars les filles (ouais j'ai décidé d'engueuler aussi les mecs sur ce coup là, pasque vous êtes aussi mous du bulbe que les gonzesses et que vous méritez bien la réputation de gros cons qu'elles vous ont faite toute la journée d'hier qu'était la journée d'la femme).
Dédé: Donc, personne a trouvé. Va quand même pas falloir que j'recommence depuis le début quand même. De toute façon j'le f'rai pas pasque j'ai la flemme, c'est même pas la peine de demander. Je vais juste vous faire un résumé, une sorte de passage en accéléré comme au cinoche ou dans les actualités de la téloche. Je vais juste reprendre les éléments de langage qu'étaient disséminés un peu partout dans ma chronicle pour que les plus attentifs (je sais c'est pas votre fort d'être attentifs) puissent aisément trouver quel en était le sujet. Et venez pas me dire après que c'était pas évident. Pasque mes chronicles avant de vous les donner à lire j'les teste toujours avec des gens qui comprennent vite, genre Papy, et qui trouvent tout de suite de quoi ou de qui je vais parler. Quand je dis tout de suite c'est avant que j'le dise moi-même, avant la fin en tout cas. Et ben là Papy il a compris tout de suite.
Dédé: Alors, c'est parti pour les éléments de langage (j'aime bien cette expression, ça permet de faire genre mec qui maîtrise tout à la fois la sémantique, la syntaxe et la dialectique, tout moi en quelque sorte). Je vous les mets en vrac, faudrait pas non plus que j'vous mâche complètement votre boulot et que je vous dise tout de suite le nom du mec dont au sujet duquel je suis venu exprès aujourd'hui pour vous faire part de mon avis avisé et clairvoyant. Vous êtes prêts, prenez des notes si vous voulez, ça commence tout de suite, juste après les "deux points" à la ligne qui suivent :
Pas nègre, encore moins juif mais aveugle (ça c'est le titre mais ça en fait partie, vous le savez que rien n'est jamais gratuit chez moi),
Les femmes qui sentent bon et qui sont bien sapées,
Les fleurs qu'ont des noms de révolution arabe d'u printemps pas que pour les poètes,
Les excès d'alcool,
Le jasmin qu'est la base du parfum "Parlez-moi d'amour" (ça c'était un indice très important, mais vous vous intéressez pas aux parfums en fin de compte),
Les oripeaux de votre conscience,
La perle,
Le front national et ses dérives langagières qui puent l'odeur âcre des fours, les arabes à nos portes (moi je m'en tape mes potes de Barbès me protègeront) et les croisades à mener contre les moulins à vent,
La couture et les podiums.
…
Dédé: Oh, puis vous me fatiguez, vous comprenez jamais rien. J'vous ai tout dit et tout décrypté et vous avez pas encore reconnu John Galliano qu'avait les yeux tellement pris dans la chnouf et les bulles de Champagne qu'il a pas vu v'nir les emmerdes bien mérités qui lui sont tombés sur la tronche à force de faire le con avec ses éléments de langage mal maîtrisés. Vous êtes aveugles, ce qui vous dispensera bien d'être nègres ou juifs.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé: Salut les gonzesses. C'est Dédé.
Dédé: Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle.
Dédé: Là déjà vous avez compris que j'viens pas vous parler de Samy Davies Junior. Lui il était tout ça à la fois (enfin, il était que borgne mais il avait tellement d'autres emmerdes qu'il aurait préféré perdre encore un œil). Et pour arranger le tout c'était un pote à Frank Sinatra, ce qui le mettait pas à l'abri des excès d'alcool et de gonzesses, et accessoirement pas non plus des balles perdues, du genre de celles qu'ont dézingué deux ou trois frères Kennedy qu'avaient eu le tort d'approcher un peu trop Marilyn après des soirées un peu trop arrosées, assez près pour pas qu'y ait l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette entre elle et eux en tout cas, à peine celle d'un bas nylon, ou de soie ou peut-être même juste celle d'un parfum (de Chanel, pas de Dior) sur sa peau. J'vous l'dis, les excès d'alcool et de gonzesses sont dangereux pour la santé, c'qu'est pas fait pour arranger mes affaires qu'ont plus de raison d'être si les gens picolent plus et vont plus aux putes, ni celles de Papy qui continue à boire et à courir les filles malgré les conseils que lui prodiguent ses plombiers et médecins contre espèces sonnantes et trébuchantes. Il est con Papy, puisqu'il en tient pas compte de ces conseils y pourrait gagner du temps et de l'argent qu'y pourrait passer et dépenser directement dans les bistros avec ses potes ou dans les bars à putes avec moi. J'aime bien quand Papy m'emmène chez ses copines qui tiennent des bars à putes. Elles sentent bon et elles sont bien sapée les copines à Papy et moi j'aime bien les filles qui sentent bon et qui sont bien sapées.
Dédé: Donc, j'viens pas vous parler de Sammy Davies Junior. Pas de Papy non plus qu'est pas nègre, pas juif et encore moins aveugle. Il en connaît des nègres, pas blancs de blancs, j'vous l'dis, des juifs aussi il en connaît, et même des juifs arabes, c'est vous dire. Et aussi un borgne, un sacré fils de pute cui là et y vaut mieux pas que j'vous en cause, je pourrais être amené à dire des méchancetés du genre qui puent, et vous savez bien que moi les méchancetés c'est pas mon truc. Et c'est encore moins mon truc de pourrir l'ambiance avec des boules puantes, j'aime pas ça les endroits ou les trucs qui sentent mauvais.
Dédé: Là je sais qu'y en a qui commencent à s'dire, pasqu'y font semblant de faire ceux qui suivent, que j'vais vous parler du père à Marine, le ni nègre, ni juif mais borgne qu'a l'front de pas avoir honte de la préférence nationale et qui peut pas sentir les nègres, les juifs et les arabes, comme si y z'étaient tous à mettre dans le même panier à linge sale pour les passer au karcher avant de les rincer avec ce petit con d'ours cajoline pour les remettre en odeur de sainteté. Ben non, même pas, j'm'en tape du Jean-Marie, père à sa fille, faiseur d'impairs et d'impasses historiques qui met des fers au feu (pour pas dire au four) pour apporter de l'eau à son moulin à vent. Et même si c'est qu'un détail de mon histoire je tiens à dire que dire des conneries plus grosses que soi c'est plus facile pour un ours en peluche que pour un capitaine au long cours sur le port de la Trinité qui ferait mieux de la fermer que de se montrer si petit. Non mais quand même je vais pas me laisser prendre de court même en plein carême par des porteurs de croix et de bannières, soi-disant fils putatifs de Godefroy de Bouillon, premier roi chrétien de Jérusalem, sous prétexte que les arabes sont à nos portes, ou plutôt à nos ports. Et que ces agités du bocal soient catholiques et de droite, comme Papy et moi n'y change rien, faut pas mélanger les torchons sales avec les serviettes propres. Non mais ! J'suis pas du genre à partir en croisade sans avoir trouvé quelqu'un de confiance pour tenir le clandé et surveiller mes gonzesses en mon absence. Et là j'ai trouvé personne pour me remplacer, mes potes arabes y sont occupés par leurs trafics en tous genres et l'accueil des clandestins qu'amerrissent dans nos ports, j'peux même pas compter sur Papy, j'le connais y taperait pas dans la caisse mais y s'taperait les gonzesses et ça j'y tiens pas pasqu'elles finiraient par avoir sa peau. Alors je continue à tenir le clandé et j'vais reprendre le cours de ma chronicle là où j'l'avais laissé pasque cette digression sur l'affront national qui mettrait de l'eau dans le gaz des sondages n'a que trop duré et que j'en vois qui commencent à être largués et qui s'demandent quand je vais leur dire de quoi ou de qui j'suis venu leur parler. Y doivent avoir du persil dans les trous d'nez pour pas avoir senti ou j'voulais en venir mais comme j'ai l'habitude je m'étonne plus de rien.
Dédé: Alors pour qu'vous puissiez pas dire que je divague de droite à gauche (c'qui m'étonnerait pasqu'à gauche j'y vais jamais, sauf pour prendre des nouvelles de BHL, de Ségolène ou de Benoît Hamon (mon new best friend), par Libération interposé j'vais vous remettre les points sur les "i" et les idées en place en vous ramenant directement là où j'vous avais laissé avant qu'vous commenciez à plus suivre, c'est-à-dire à :
J'aime bien quand Papy m'emmène chez ses copines qui tiennent des bars à putes. Elles sentent bon et elles sont bien sapée les copines à Papy et moi j'aime bien les filles qui sentent bon et qui sont bien sapées.
Dédé: Ca y est, vous y êtes. Tant mieux ! C'est pas qu'ça va vous permettre de mieux savoir où je vais mais au moins vous avez raccroché votre wagon au train de l'histoire. Ou plutôt c'est moi qui l'ai raccroché mais comme je peux pas être méchant avec vous pasque j'vous aime je préfère dire que vous y êtes arrivés tout seuls, même si j'vous ai un peu aidés. Mais faut bien que j'vous donne des coups de pouce de temps en temps pour que vous rajustiez les oripeaux de votre réflexion qui part en lambeaux à force d'être lavée à l'eau même pas bénite de la bonne conscience où vous baignez dans la complaisance repue de votre bonheur de vivre à l'époque où vous vivez, loin des guerres, de la misère et des risques de prise d'une Bastille qui n'est plus à prendre. Alors là normalement ceux qui suivent y devraient me demander "mais quel est le rapport entre les nègres ou pas, les juifs ou pas et les borgnes ou les aveugles ?" Je suis tranquille, je crains pas d'être embarrassé par la question pasque ceux qui suivent y sont tellement peu nombreux, même après le raccrochage de leur wagon au train de l'histoire, que j'ai pas besoin de passer dans les travées pour contrôler les billets, y a pas de risque d'avoir des fraudeurs ou des qui f'raient semblant. Vous êtes quand même bien des blaireaux tout compte fait.
Dédé: Alors j'vais vous mettre au parfum. Mais faudra pas venir me dire après que c'en est un que vous aimez pas pasque je suis pas dans les petits papiers du parfumeur. Vous savez, celui que vous vous collez sous le nez quand vous allez chez Shephora ou Nocibé pour acheter votre sent-bon à deux francs six sous pasque vous trouvez pas moins cher chez M'sieur Auchan et que vous avez votre carte de fidélité de chez Spephora et Nocibé et qu'y faut bien qu'elle vous serve à autre chose qu'à épaissir le larfeuille dans lequel vous avez plus de cartes qui servent à rien que de biftons en bon argent qu'a pas d'odeur. Ouais ce petit papier là qu'à force de vous en être mis trop sous le nez vous faites plus la différence entre l'odeur des roses et celle de la merde au point que vous croyez que le jasmin c'est une révolution arabe et pas la fleur qu'est le composant de base de "Parlez moi d'amour".
Dédé: Alors là, pour moi c'est le moment de faire le point et de compter les points pour savoir qui c'est qui va monter sur le podium. Pasque ça y est, je viens d'vous l'dire où je voulais en venir. Ah bon, personne a trouvé ? Vous voyez pas ? Putain ! Pourtant j'ai pas ménagé mes efforts question champ sémantique et repères historiques. Il aurait peut-être fallu que j'vous parle avec des allusions plus grossières, que je dise pas les choses à mots couverts, que je passe pas par des digressions grossières et pourtant cousues de fil blanc (enfin, moi j'trouve, mais c'est sans doute pasque je suis un habitué de la dialectique des ours en peluche). Bon, allez, je vous donne un élément de plus, mais c'est vraiment un cadeau, genre la perle que vous trouveriez dans une huitre après vous être arraché un doigt en l'ouvrant avec un tesson de bouteille de Champagne. Je vous signale que là, l'air de rien je viens de vous filer deux indices de plus (et pas un comme promis) et que malgré tout j'en vois pas un ni une qu'a levé ne serait-ce que le petit doigt (pas celui que vous venez de vous arracher en ouvrant une huitre) pour me lancer l'air vainqueur "ça y est, j'ai trouvé". Vous êtes désespérant les gars les filles (ouais j'ai décidé d'engueuler aussi les mecs sur ce coup là, pasque vous êtes aussi mous du bulbe que les gonzesses et que vous méritez bien la réputation de gros cons qu'elles vous ont faite toute la journée d'hier qu'était la journée d'la femme).
Dédé: Donc, personne a trouvé. Va quand même pas falloir que j'recommence depuis le début quand même. De toute façon j'le f'rai pas pasque j'ai la flemme, c'est même pas la peine de demander. Je vais juste vous faire un résumé, une sorte de passage en accéléré comme au cinoche ou dans les actualités de la téloche. Je vais juste reprendre les éléments de langage qu'étaient disséminés un peu partout dans ma chronicle pour que les plus attentifs (je sais c'est pas votre fort d'être attentifs) puissent aisément trouver quel en était le sujet. Et venez pas me dire après que c'était pas évident. Pasque mes chronicles avant de vous les donner à lire j'les teste toujours avec des gens qui comprennent vite, genre Papy, et qui trouvent tout de suite de quoi ou de qui je vais parler. Quand je dis tout de suite c'est avant que j'le dise moi-même, avant la fin en tout cas. Et ben là Papy il a compris tout de suite.
Dédé: Alors, c'est parti pour les éléments de langage (j'aime bien cette expression, ça permet de faire genre mec qui maîtrise tout à la fois la sémantique, la syntaxe et la dialectique, tout moi en quelque sorte). Je vous les mets en vrac, faudrait pas non plus que j'vous mâche complètement votre boulot et que je vous dise tout de suite le nom du mec dont au sujet duquel je suis venu exprès aujourd'hui pour vous faire part de mon avis avisé et clairvoyant. Vous êtes prêts, prenez des notes si vous voulez, ça commence tout de suite, juste après les "deux points" à la ligne qui suivent :
Pas nègre, encore moins juif mais aveugle (ça c'est le titre mais ça en fait partie, vous le savez que rien n'est jamais gratuit chez moi),
Les femmes qui sentent bon et qui sont bien sapées,
Les fleurs qu'ont des noms de révolution arabe d'u printemps pas que pour les poètes,
Les excès d'alcool,
Le jasmin qu'est la base du parfum "Parlez-moi d'amour" (ça c'était un indice très important, mais vous vous intéressez pas aux parfums en fin de compte),
Les oripeaux de votre conscience,
La perle,
Le front national et ses dérives langagières qui puent l'odeur âcre des fours, les arabes à nos portes (moi je m'en tape mes potes de Barbès me protègeront) et les croisades à mener contre les moulins à vent,
La couture et les podiums.
…
Dédé: Oh, puis vous me fatiguez, vous comprenez jamais rien. J'vous ai tout dit et tout décrypté et vous avez pas encore reconnu John Galliano qu'avait les yeux tellement pris dans la chnouf et les bulles de Champagne qu'il a pas vu v'nir les emmerdes bien mérités qui lui sont tombés sur la tronche à force de faire le con avec ses éléments de langage mal maîtrisés. Vous êtes aveugles, ce qui vous dispensera bien d'être nègres ou juifs.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle. (Chronicle)
Punaise, malgré tous les indices, j'avais même pas trouvé! (oui, je l'avoue, faut bien, toute façon, t'es pas dupe, pas vrai Dédé?) Mais j'ai beaucoup ri en te lisant, j'ai adoré! Trop fort, comme d'hab'.
Bon pour ma défense, j'lis pas les journaux et j'ai pas le temps de regarder la tv (pas sûr que ce soit vraiment en ma faveur, ni l'un ni l'autre, cependant....) Donc "l'affaire", j'suis un peu passé à côté. Mais heureusement t'es là pour me tenir au courant
Bref tout ça pour dire rien, je me suis régalée, c'est tout ^^
Sasvata, sans fard
Bon pour ma défense, j'lis pas les journaux et j'ai pas le temps de regarder la tv (pas sûr que ce soit vraiment en ma faveur, ni l'un ni l'autre, cependant....) Donc "l'affaire", j'suis un peu passé à côté. Mais heureusement t'es là pour me tenir au courant
Bref tout ça pour dire rien, je me suis régalée, c'est tout ^^
Sasvata, sans fard
sasvata- MacadMalade
- Messages : 495
Date d'inscription : 31/08/2009
Re: Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle. (Chronicle)
C'est gentil Sasvata de rester fidèle à mes chronicles et à mes coups de gueule.
J'aime bien mes groupies moi, mais je constate qu'elles sont de moins en moins nombreuses à oser venir le dire, peut-être que je devrais mettre de l'eau dans le vin de mes colères.
Ben non, j'ai pas envie !
De toutes façons vous savez vous savez bien que l'eau dans le vin c'est pas mon truc.
Dédé.
J'aime bien mes groupies moi, mais je constate qu'elles sont de moins en moins nombreuses à oser venir le dire, peut-être que je devrais mettre de l'eau dans le vin de mes colères.
Ben non, j'ai pas envie !
De toutes façons vous savez vous savez bien que l'eau dans le vin c'est pas mon truc.
Dédé.
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle. (Chronicle)
Je lis les chroniques du copain de grenadine. Je ne partage pas tous ses " points de vue " sur la vallée d'alarmes mais il a le mérite de dire autre chose que la pluie et le beau temps.
En ce moment les poivriers ( non, pas les poivrots ) vont avoir du grain à moudre.
Tant mieux.
En ce moment les poivriers ( non, pas les poivrots ) vont avoir du grain à moudre.
Tant mieux.
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: Pas nègre, encore moins juif, mais aveugle. (Chronicle)
Ce n'est pas la moindre de ses qualités.Ratoune a écrit:...il a le mérite de dire autre chose que la pluie et le beau temps
Nilo, anticyclone.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
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