Dans mes nuits sans sommeil

Dans mes nuits sans sommeil
Où s’écroulent pareil
À l’huile sur la toile
Une bordée d’étoile

Où l’ange désolé
D’une aile déchirée
N’ayant point de suture
A léché sa blessure

Où les regards s’excavent
Et gisent comme épave
Sur des berges cernées
Par les larmes versées

Où toute arme abaissée
Toute raison laissée
Déserte un bataillon
De hardes et haillons

Où le cœur du silence
Couve une pestilence
Une idée des ténèbres
Jusque au creux des vertèbres

Où la moelle des os
Se glace. Où les couteaux
Se cassent à vouloir
Trouer le désespoir

Je frissonne parfois
J’attends en vain l’éclat
De tes yeux qui s’éveillent
Dans mes nuits sans sommeil.

J'aime moins ceci que bien des autres.
Peut-être trop "énumératif" et en plus je ne "sens" pas toutes ces choses que tu évoques.
Cet avis n'engageant que moi je l'exprime duand même pour permettre à ton texte d'échapper aux bas-fonds vers lesquels je le vois plonger...

Nilo, scaphandrier.

Comme Nilo, j'avoue qu'il n'est pas mon préféré car le "où" répété m'a un peu bloquée sur les sentiments qui sont un peu enfouis

Mais nous ne sommes pas toujours au top et c'est grâce à ça que nous évoluons.

Tiens, je te file un bisou

Sylvie

moi, j'ai bien aimé, les " où " ne m'ont pas dérangée au contraire,
bref, j'ai bien ressenti ces insomnies ... peut-être parce que je vis des nuits semblables ???
Yzaé