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France,Sénégal,Premier voyage à Nianing, Mars 7emsal 20 à 25° Bon°
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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France,Sénégal,Premier voyage à Nianing, Mars 7emsal 20 à 25° Bon°
Dès notre arrivée, j’avais hâte de téléphoner à la réception à ma sœur Geneviève qui me donna de bonnes nouvelles des enfants. Malgré le cadre évident, rassurant d’une nature protectrice retrouvée, le peu d’activités d’animation, de sports, de loisirs, et d’organisation de soirées, étaient évidentes. À part les deux représentants de Jet Tours, Sénégal Tours, souvent assis dans la case excursion, il n'y avait aucun animateur ! Il fallait que nous sortions en pêche un matin et je réservais pour le surlendemain. Je tentais organiser pendant le séjour, des matchs de volley et des parties de pétanque…
Ce matin-là, mon appareil de photos en main, j’allais vers le fond du parc découvrir quelques bâtiments, un grand garage, des véhicules et des tas de ferrailles, tout le long de la clôture. Des ouvriers étaient en plein travail, et je m’attardais à la menuiserie… puis un « blanc » m’interpella.
--Hé vous ? C’est privé ici ! Que voulez-vous ? Je fis alors la connaissance de Monsieur Tiss, responsable technique au Domaine, j’appris par la suite, qu’ on le surnommé Monsieur Pastiss… En revenant, je vis de très près un énorme baobab sans feuille, arbre très rare dans le parc, majestueux et surtout intact. C’est-à-dire, les branches non coupées.
La conséquence de la clôture protectrice. Nous en avions vus beaucoup en allant à Dakar, assez loin de la route, et j’avais remarqué que le haut des arbres était taillé au coupe-coupe et à la hache. Un bruit de moteur et un quatre-quatre datant de 1945 me doubla, puis s’arrêta. J’admirais ce véritable véhicule américain, en état !
Son chauffeur me proposa de monter et en roulant, me dit :
--Vous faites des photos ?
--Oui, pour le plaisir…
--Je me présente, Ali Kébé, chauffeur d’Apo, acheteur des provisions, du marché, et constructeur des pistes en latérite du Domaine.
En pleine force de l’âge, et intarissable, Ali se mit à me parler d’Apo, de Dakar et du Sénégal.
Puisque nous étions en voiture, je voulais aller jusqu’au forage et Ali Kébé m’y emmena. Côté savane, à la limite de la propriété, ce forage d’eau légèrement saumâtre, me disait mon chauffeur, existait avant l’arrivée d’Apo. Il avait été réalisé par la société Pechiney, anciennement propriétaire des lieux. J’appris que toutes les villas, une douzaine environ, qui servaient maintenant de logements aux touristes, ou de bureaux annexes, avaient été construites pour les cadres de cette société. Ceux-ci venaient alors, en fin de semaine, de la ville de Thiès (ville surnommée Thiès la verte), ville administrative et de garnisons, se détendre au bord de l’océan.
Le forage, situé près de la route était à une profondeur de deux cent cinquante mètres. À quoi avait-il servi dans le passé ? D’énormes spirales à l’abandon étaient entreposées à côté. Ali, m’appris que Pechiney récupérait de l’antimoine sur la plage (sorte de poudre noir et de métal argenté) et le filtrait à l’aide de l’eau du forage, par un circuit hydraulique et les fameuses spirales…Ce produit valait de l’or ! Et votre Apo, va-t-on le voir bientôt ici ?
Ali me dit qu’il était en plein inventaire, et que ses affaires de Dakar, lui prenaient beaucoup de temps. En son absence c’était le gérant, Monsieur Bernard qui dirigeait actuellement le Domaine. Puis il me dit qu' il avait remarqué, ainsi que le personnel, combien je m’activais et que c’était dommage qu’Apo ne fut pas là. En me raccompagnant, nous nous arrêtâmes à notre case, car lui ayant dit, que j’étais dans la publicité à Paris, il avait souhaité que je lui remette ma carte de visite, ce qui fut fait.
--Vous savez, Apo aime la publicité…
Mathilde était-elle à la plage ? J’avais une envie folle de me baigner et de la retrouver. En arrivant je l’aperçus près d’une paillote, allongée sur le sable blanc. Mon Asahi Pentax ne me quittait pas et je lui proposais de faire quelques photos. Elle était toute belle, dans son maillot deux pièces et déjà bien bronzée. Je fis de beaux clichés. J’étais heureux de la voir détendue. L’après-midi nous devions aller à Joal et Fadiouth, cité lacustre réputée. Le déjeuner, un grand et copieux buffet, avec un grand Tiof farci, (mérou) et un plat de crevettes, une salade de fruit à base de mangue et un café, firent notre bonheur. Retour à la case où Ty, me dit :
--Marc voilà le courrier à porter à la réception.
En marchant vers le car, je regardais les cartes postales à compléter pour mes parents, pour les enfants, une carte pour ses parents en Tunisie, les amis fidèles, et… « une lettre pour son ami ». Je postais le tout assez contrarié qu'elle ait ainsi rompu notre pacte puis je ne tardais pas à la rejoindre. M'asseyant auprès d’elle, je lui fis part de ma déception. Ty, un peu gênée, s’excusa, ne trouvant pas les mots…Le fait d’avoir mis cette lettre avec les autres, de me les donner à poster, lui avait paru peut être naturel.
La route vers Joal et Fadiouth, nous fit découvrir de nouveaux paysages. Longeant le goudron, une immense savane jaunie par le vent de sable et les longs mois sans pluie. Tout prêt du Domaine, était situé un petit village de peuls sédentarisés. A proximité du village, un abreuvoir et un troupeau de zébus à bosses, (vaches) et quelques chèvres. Le guide nous montra une forêt, classée au patrimoine Sénégalai, d’acacias mimosas, dont beaucoup, hélas, étaient démembrés par les nombreux bûcherons clandestins. Sur une grande distance, on constatait peu de vie, de rares arbres de l’autre coté de cette route, vers l’océan. Arrivés à Joal, ville où les premiers blancs, des Portugais débarquèrent au XV éme siècle, notre groupe visita la demeure de Léopold Sédar Senghor, chantre de la négritude, qui fut, avant d’être Académicien, et dés l’indépendance, le Président de la République du Sénégal. Le port de pirogues, très actif, avec des pélicans posés sur les restes de l’ancien woaf (ponton embarcadère) était très pittoresque. L’île de Fadiouth, ayant comme particularité son cimetière de coquillages, de grands tumulus dominant la plage, était un lieu de sépulture, très visitée. De nombreux petits vendeurs de colliers de perles, de statuettes, de coquillages ne nous lâchaient pas d’une minute. Ty voulu acheter un ensemble typique et heureuse d'en trouver un à sa taille, me choisit une belle chemise en tissu local, bariolé. Un gros chantier d’entretien de pirogues, de réparation de filets et de moteurs, me fit une bonne impression. Par contre, les chevaux qui étaient attelés aux calèches à roues de voitures, étaient dans un état qui faisait peine à voir. D’une maigreur extrême, ils trottaient… en dormant ! Cela me rappela qu’il fallait que je fasse avant notre départ une balade en brousse avec Marcel. Cette époque au Sénégal était soumise à des petits vents de sable (Harmatan) et de rares petites pluies, favorisaient le bourgeonnement de la végétation. Il me tardait d’aller voir la brousse en profondeur. Notre retour fut rapide et je racontais à Ty, ma rencontre avec Ali Kébé, l’homme de confiance d’Apo.
Nous arrivions à la mi-semaine et nous n’avions pas encore pris le temps de vraiment parler de nous, de notre situation, de l’avenir. J’appréhendais les jours prochains, le jour du départ, la décision de Ty…Pour la soirée, on nous avait annoncé la venue d’un artiste ce qui laissait espérer une soirée sympa. Après une bonne douche, on rejoignit le restaurant où nous retrouvions un jeune couple qui voulait dîner avec nous. Ce soir-là, un talentueux joueur de Cora (sorte de harpe à plus de vingt cordes) du non de Ibrahima Cissokho, fit son entrée au restaurant, avant le repas. Authentique Griot, détenteur des légendes et conteur, il nous transporta avec son art, dans le passé. Accompagné de cet instrument, avec comme caisse de résonance une calebasse (grosse cucurbitacée), il nous chanta l’histoire de Soundiata Keita, l’empereur du Mali des temps anciens… Après le diner, on ne tarda pas à rentrer et à se coucher. Ty était bien et voulut me parler.
--Marc, pardon pour le courrier, ne m’en veux pas. Demain, iras-tu faire du cheval ?
--Oui, ensuite j’irai pêcher en mer, veux-tu venir ?
--Oui, bonne nuit…
J’aurais voulu lui parler, lui dire combien je l’aimais, combien Christian et Isabelle l’aimaient et avaient besoin d’elle. Pourrions-nous leur épargner la souffrance de voir notre famille se déchirer!…
Au réveil, très tôt, un léger vent de sable, mais le temps était au beau et Grégoire au petit-déjeuner me parla de son village et du Père Bouteiller, leur curé. Il y avait aussi dans ce village, un dispensaire qui recevait chaque jour plusieurs dizaines de malades, souvent très démunis. Il faisait aussi office de maternité. Marcel avait sellé Hirondelle et pour lui, Latdior. C’est en Tunisie, que j’avais découvert le cheval à quatorze ans…Ce matin-là, nous étions que deux à sortir et je lui demandais d’aller à M’Bodiene, au village catholique.
Après une dizaine de kilomètres, sur la route de Joal que je connaissais déjà, nos chevaux furent contents de se reposer. Il était huit heures du matin à M’Bodiene, et déjà à droite de la route attendaient des patients. Marcel trouva un arbre pour attacher nos chevaux. Plus loin l’église, grand bâtiment avec un pignon décoré et plein de petits vitraux sur les cotés. Un immense Fromager centenaire, ou faux capokier(arbre au bois tendre et solide), aux branches majestueuses, dominait le quartier. On rencontra le Père Bouteiller, l’homme à tout faire, qui était entrain de réparer une mobylette.
Après les présentations, il nous fit visiter l’église qu’il avait lui-même construite avec les villageois. Les vitraux étaient des bouteilles de verre aux tons vert, blanc et bleu. Puis on découvrit son potager riche et varié. Puis ce fut la rencontre au dispensaire avec l’émouvante sœur Marie Jeanne Prigent, des soeurs François, Claire, d’autres encores, les infirmières…Je dois vous dire que je fus bouleversé de voir tant de malades, qui attendaient sagement dehors, tant de patience, tant de courage et d’amour.
Cette rencontre, avec cette sainte religieuse, d’origine bretonne, le destin le dira, fut le commencement d’une grande amitié d’une fidélité extrème. De ce dispensaire, je sais combien de personnes, se souviendront de leurs passages, de leurs recontres, de leurs attentions, même modeste, de leur admiration, de leur fidélité, et du regard tout bleu, de la soeur Jeanne.
“Chère soeur Marie Prigent, vers le ciel, que vous avez mille fois mérité, votre ami Marc, vous envoie sa gande tendresse“…
Marcel me fit signe, car je devais être à l’heure pour la sortie en mer. J’avais pris quelques notes et promis de ne pas oublier les gens de M’Bodiene. Je quittais ce lieu avec regret. J’aurais tant voulu en savoir plus, en écoutant la soeur Prigent. Nos chevaux ne se firent pas prier pour rentrer et vers dix heures, je retrouvais Mathilde à la plage. Je m’excusais de mon retard auprès de Cheikh Bâ et avec une petite navette nous rejoignâmes le bateau de pêche. Un moteur hors-bord de vingt-cinq chevaux, des lignes de fonds et des appâts et nous étions prêts.
Mathilde était en short avec un petit imper. En naviguant vers le large pour trouver le lieu de pêche, je racontais à Ty, notre échappée du matin, la rencontre avec la Soeur Marie Prigent et le Père Bouteiller. Comme un éclair, il me revînt les gestes habituels du pêcheur! Je n'avais pratiqué que très rarement la pêche à la ligne de fonds…
« En cet instant, J’aimais à me souvenir toutes ces années de jeunesse et de bonheur, en Tunisie. C’était à Hamam plage, ce lieu ou nous passions au bord de la Méditerranée, de merveilleuses vacances dans la maison familiale des « Heures claires », ou les bougainvilliers, bleu plumbagos et hibiscus, fleurissaient et coloraient notre beau jardin Ma préférence alors était la pêche sous-marine avec tuba et masque. Il faut dire que l'eau y était d’une limpidité transparente, par rapport à cet océan, d'une opacité telle que l'on ne voit pas le bout de ses pieds...Mais tout cela était bien loin… »
A ma grande surprise, Cheikh Ba me tendit une ligne, toute préparée, il ne me restait qu’à attendre que l’on jette l’ancre au large. Il avait fait de même pour Ty.
En observant l’océan, qui avait des reflets vert, il nous montra un vol circulaire de sternes, au ras des flots, nous expliquant que c’était un signe et que, là, il y avait du poisson. La pêche fut bonne et variée. Des dorades, balistes, un petit requin dormeur, et un mérou de quarante centimètres, qui lui, avait dû s‘égarer dans ce coin de mer. Tout cela en deux heures! Pas de mal de mer ce matin là. C’est avec plaisir que je plongeais au large, et ramenais une poignée de sable. Souvenirs de Tunisie, mais en méditerranée. Dès notre retour et après quelques photos, Cheikh Bâ, emmena dans une brouette notre pêche aux cuisines.
Notre séjour tirait à sa fin et Mathilde profitait de la plage, des bains en mer et avait déjà un hale superbe. J’attendais jour après jour, qu’elle aborde notre préoccupation, qu’on puisse calmement s'en expliquer. Feuilletant le guide sur le Sénégal, je constatais qu’il y avait au Sud un parc national, Niokolo koba où survivaient encore quelques animaux sauvages. Au Nord, non loin de l’ancienne capitale St. Louis, un autre parc, le Djouj, était la première halte des oiseaux migrateurs venus d’Europe, troisième refuge classé dans le monde. Nous ne pourrions tout découvrir de ce pays qui me semblait si accueillant, et qui avait, outre un climat exceptionnel, tant de bons atouts, dits écologiques, culturels, et comme autre valeur son Président. Léopold Sédar Senghor.
Apo, n’était toujours pas venu et le gérant, qui avait remarqué, mis au courant par le personnel, de ce que j’avais entrepris pour « animer » le Domaine et le photographier, nous invita à prendre un verre. Après avoir un peu parlé du Sénégal, de notre séjour, il me mit au courant des difficultés que connaissait Apo, et qu’il était plus souvent sur Dakar, pour gérer la concession Hertz et autres activités. Bernard et son épouse, une belle femme, qui était soucieuse entre autres activités, de la décoration du restaurant, semblaient bien s’entendre et l’heure du repas arriva. Du Domaine je commençais à en savoir plus, Bernard parlait beaucoup, et j’appris pas mal de choses. D’Apo, il était toujours discret . Sur Dakar et ses boites de nuits, intarissables !
Après le déjeuner, Ty se rendant à la plage, j’allais, de mon côté, vers la pépinière voir si N’Diaye était là. Je le trouvais allongé, avec une forte toux, à l’ombre, sous un des rares flamboyant verdoyant du parc. Le flamboyant, fleurit rouge orangée, quelques semaines avant la première pluie d’hivernage. Les paysans le savent, et préparent leurs champs. N’Diaye qui ne dormait que d’un œil me dit bonjour. J’avais envie de faire un tour avec lui, et après m’avoir montré des grandes boutures d’arbres, filaos, nims,(mélia des Indes) on s’en alla à pied…Faisant un petit détour vers notre case, prendre un médicament pour soigner sa toux…
« C’est avec tristesse que je relie ces lignes en 2011, car mon ami fidèle nous a quitté il y a quelques années déjà… Nous aurons l’occasion de le retrouver avec affection, émotion, par la suite, car ce personnage, jardinier très érudit, contribua par son savoir, son travail, à l’excellence floral et arboricole, du Domaine de Nianing.
[/justify]Ce matin-là, mon appareil de photos en main, j’allais vers le fond du parc découvrir quelques bâtiments, un grand garage, des véhicules et des tas de ferrailles, tout le long de la clôture. Des ouvriers étaient en plein travail, et je m’attardais à la menuiserie… puis un « blanc » m’interpella.
--Hé vous ? C’est privé ici ! Que voulez-vous ? Je fis alors la connaissance de Monsieur Tiss, responsable technique au Domaine, j’appris par la suite, qu’ on le surnommé Monsieur Pastiss… En revenant, je vis de très près un énorme baobab sans feuille, arbre très rare dans le parc, majestueux et surtout intact. C’est-à-dire, les branches non coupées.
La conséquence de la clôture protectrice. Nous en avions vus beaucoup en allant à Dakar, assez loin de la route, et j’avais remarqué que le haut des arbres était taillé au coupe-coupe et à la hache. Un bruit de moteur et un quatre-quatre datant de 1945 me doubla, puis s’arrêta. J’admirais ce véritable véhicule américain, en état !
Son chauffeur me proposa de monter et en roulant, me dit :
--Vous faites des photos ?
--Oui, pour le plaisir…
--Je me présente, Ali Kébé, chauffeur d’Apo, acheteur des provisions, du marché, et constructeur des pistes en latérite du Domaine.
En pleine force de l’âge, et intarissable, Ali se mit à me parler d’Apo, de Dakar et du Sénégal.
Puisque nous étions en voiture, je voulais aller jusqu’au forage et Ali Kébé m’y emmena. Côté savane, à la limite de la propriété, ce forage d’eau légèrement saumâtre, me disait mon chauffeur, existait avant l’arrivée d’Apo. Il avait été réalisé par la société Pechiney, anciennement propriétaire des lieux. J’appris que toutes les villas, une douzaine environ, qui servaient maintenant de logements aux touristes, ou de bureaux annexes, avaient été construites pour les cadres de cette société. Ceux-ci venaient alors, en fin de semaine, de la ville de Thiès (ville surnommée Thiès la verte), ville administrative et de garnisons, se détendre au bord de l’océan.
Le forage, situé près de la route était à une profondeur de deux cent cinquante mètres. À quoi avait-il servi dans le passé ? D’énormes spirales à l’abandon étaient entreposées à côté. Ali, m’appris que Pechiney récupérait de l’antimoine sur la plage (sorte de poudre noir et de métal argenté) et le filtrait à l’aide de l’eau du forage, par un circuit hydraulique et les fameuses spirales…Ce produit valait de l’or ! Et votre Apo, va-t-on le voir bientôt ici ?
Ali me dit qu’il était en plein inventaire, et que ses affaires de Dakar, lui prenaient beaucoup de temps. En son absence c’était le gérant, Monsieur Bernard qui dirigeait actuellement le Domaine. Puis il me dit qu' il avait remarqué, ainsi que le personnel, combien je m’activais et que c’était dommage qu’Apo ne fut pas là. En me raccompagnant, nous nous arrêtâmes à notre case, car lui ayant dit, que j’étais dans la publicité à Paris, il avait souhaité que je lui remette ma carte de visite, ce qui fut fait.
--Vous savez, Apo aime la publicité…
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Mathilde était-elle à la plage ? J’avais une envie folle de me baigner et de la retrouver. En arrivant je l’aperçus près d’une paillote, allongée sur le sable blanc. Mon Asahi Pentax ne me quittait pas et je lui proposais de faire quelques photos. Elle était toute belle, dans son maillot deux pièces et déjà bien bronzée. Je fis de beaux clichés. J’étais heureux de la voir détendue. L’après-midi nous devions aller à Joal et Fadiouth, cité lacustre réputée. Le déjeuner, un grand et copieux buffet, avec un grand Tiof farci, (mérou) et un plat de crevettes, une salade de fruit à base de mangue et un café, firent notre bonheur. Retour à la case où Ty, me dit :
--Marc voilà le courrier à porter à la réception.
En marchant vers le car, je regardais les cartes postales à compléter pour mes parents, pour les enfants, une carte pour ses parents en Tunisie, les amis fidèles, et… « une lettre pour son ami ». Je postais le tout assez contrarié qu'elle ait ainsi rompu notre pacte puis je ne tardais pas à la rejoindre. M'asseyant auprès d’elle, je lui fis part de ma déception. Ty, un peu gênée, s’excusa, ne trouvant pas les mots…Le fait d’avoir mis cette lettre avec les autres, de me les donner à poster, lui avait paru peut être naturel.
La route vers Joal et Fadiouth, nous fit découvrir de nouveaux paysages. Longeant le goudron, une immense savane jaunie par le vent de sable et les longs mois sans pluie. Tout prêt du Domaine, était situé un petit village de peuls sédentarisés. A proximité du village, un abreuvoir et un troupeau de zébus à bosses, (vaches) et quelques chèvres. Le guide nous montra une forêt, classée au patrimoine Sénégalai, d’acacias mimosas, dont beaucoup, hélas, étaient démembrés par les nombreux bûcherons clandestins. Sur une grande distance, on constatait peu de vie, de rares arbres de l’autre coté de cette route, vers l’océan. Arrivés à Joal, ville où les premiers blancs, des Portugais débarquèrent au XV éme siècle, notre groupe visita la demeure de Léopold Sédar Senghor, chantre de la négritude, qui fut, avant d’être Académicien, et dés l’indépendance, le Président de la République du Sénégal. Le port de pirogues, très actif, avec des pélicans posés sur les restes de l’ancien woaf (ponton embarcadère) était très pittoresque. L’île de Fadiouth, ayant comme particularité son cimetière de coquillages, de grands tumulus dominant la plage, était un lieu de sépulture, très visitée. De nombreux petits vendeurs de colliers de perles, de statuettes, de coquillages ne nous lâchaient pas d’une minute. Ty voulu acheter un ensemble typique et heureuse d'en trouver un à sa taille, me choisit une belle chemise en tissu local, bariolé. Un gros chantier d’entretien de pirogues, de réparation de filets et de moteurs, me fit une bonne impression. Par contre, les chevaux qui étaient attelés aux calèches à roues de voitures, étaient dans un état qui faisait peine à voir. D’une maigreur extrême, ils trottaient… en dormant ! Cela me rappela qu’il fallait que je fasse avant notre départ une balade en brousse avec Marcel. Cette époque au Sénégal était soumise à des petits vents de sable (Harmatan) et de rares petites pluies, favorisaient le bourgeonnement de la végétation. Il me tardait d’aller voir la brousse en profondeur. Notre retour fut rapide et je racontais à Ty, ma rencontre avec Ali Kébé, l’homme de confiance d’Apo.
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Nous arrivions à la mi-semaine et nous n’avions pas encore pris le temps de vraiment parler de nous, de notre situation, de l’avenir. J’appréhendais les jours prochains, le jour du départ, la décision de Ty…Pour la soirée, on nous avait annoncé la venue d’un artiste ce qui laissait espérer une soirée sympa. Après une bonne douche, on rejoignit le restaurant où nous retrouvions un jeune couple qui voulait dîner avec nous. Ce soir-là, un talentueux joueur de Cora (sorte de harpe à plus de vingt cordes) du non de Ibrahima Cissokho, fit son entrée au restaurant, avant le repas. Authentique Griot, détenteur des légendes et conteur, il nous transporta avec son art, dans le passé. Accompagné de cet instrument, avec comme caisse de résonance une calebasse (grosse cucurbitacée), il nous chanta l’histoire de Soundiata Keita, l’empereur du Mali des temps anciens… Après le diner, on ne tarda pas à rentrer et à se coucher. Ty était bien et voulut me parler.
--Marc, pardon pour le courrier, ne m’en veux pas. Demain, iras-tu faire du cheval ?
--Oui, ensuite j’irai pêcher en mer, veux-tu venir ?
--Oui, bonne nuit…
J’aurais voulu lui parler, lui dire combien je l’aimais, combien Christian et Isabelle l’aimaient et avaient besoin d’elle. Pourrions-nous leur épargner la souffrance de voir notre famille se déchirer!…
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De Roscoff à M’Bodiene.
D’ Hamam plage à l’océan vert.
De la Tunisie aux Vosges.
D’ Hamam plage à l’océan vert.
De la Tunisie aux Vosges.
Au réveil, très tôt, un léger vent de sable, mais le temps était au beau et Grégoire au petit-déjeuner me parla de son village et du Père Bouteiller, leur curé. Il y avait aussi dans ce village, un dispensaire qui recevait chaque jour plusieurs dizaines de malades, souvent très démunis. Il faisait aussi office de maternité. Marcel avait sellé Hirondelle et pour lui, Latdior. C’est en Tunisie, que j’avais découvert le cheval à quatorze ans…Ce matin-là, nous étions que deux à sortir et je lui demandais d’aller à M’Bodiene, au village catholique.
Après une dizaine de kilomètres, sur la route de Joal que je connaissais déjà, nos chevaux furent contents de se reposer. Il était huit heures du matin à M’Bodiene, et déjà à droite de la route attendaient des patients. Marcel trouva un arbre pour attacher nos chevaux. Plus loin l’église, grand bâtiment avec un pignon décoré et plein de petits vitraux sur les cotés. Un immense Fromager centenaire, ou faux capokier(arbre au bois tendre et solide), aux branches majestueuses, dominait le quartier. On rencontra le Père Bouteiller, l’homme à tout faire, qui était entrain de réparer une mobylette.
Après les présentations, il nous fit visiter l’église qu’il avait lui-même construite avec les villageois. Les vitraux étaient des bouteilles de verre aux tons vert, blanc et bleu. Puis on découvrit son potager riche et varié. Puis ce fut la rencontre au dispensaire avec l’émouvante sœur Marie Jeanne Prigent, des soeurs François, Claire, d’autres encores, les infirmières…Je dois vous dire que je fus bouleversé de voir tant de malades, qui attendaient sagement dehors, tant de patience, tant de courage et d’amour.
Cette rencontre, avec cette sainte religieuse, d’origine bretonne, le destin le dira, fut le commencement d’une grande amitié d’une fidélité extrème. De ce dispensaire, je sais combien de personnes, se souviendront de leurs passages, de leurs recontres, de leurs attentions, même modeste, de leur admiration, de leur fidélité, et du regard tout bleu, de la soeur Jeanne.
“Chère soeur Marie Prigent, vers le ciel, que vous avez mille fois mérité, votre ami Marc, vous envoie sa gande tendresse“…
Marcel me fit signe, car je devais être à l’heure pour la sortie en mer. J’avais pris quelques notes et promis de ne pas oublier les gens de M’Bodiene. Je quittais ce lieu avec regret. J’aurais tant voulu en savoir plus, en écoutant la soeur Prigent. Nos chevaux ne se firent pas prier pour rentrer et vers dix heures, je retrouvais Mathilde à la plage. Je m’excusais de mon retard auprès de Cheikh Bâ et avec une petite navette nous rejoignâmes le bateau de pêche. Un moteur hors-bord de vingt-cinq chevaux, des lignes de fonds et des appâts et nous étions prêts.
Mathilde était en short avec un petit imper. En naviguant vers le large pour trouver le lieu de pêche, je racontais à Ty, notre échappée du matin, la rencontre avec la Soeur Marie Prigent et le Père Bouteiller. Comme un éclair, il me revînt les gestes habituels du pêcheur! Je n'avais pratiqué que très rarement la pêche à la ligne de fonds…
« En cet instant, J’aimais à me souvenir toutes ces années de jeunesse et de bonheur, en Tunisie. C’était à Hamam plage, ce lieu ou nous passions au bord de la Méditerranée, de merveilleuses vacances dans la maison familiale des « Heures claires », ou les bougainvilliers, bleu plumbagos et hibiscus, fleurissaient et coloraient notre beau jardin Ma préférence alors était la pêche sous-marine avec tuba et masque. Il faut dire que l'eau y était d’une limpidité transparente, par rapport à cet océan, d'une opacité telle que l'on ne voit pas le bout de ses pieds...Mais tout cela était bien loin… »
A ma grande surprise, Cheikh Ba me tendit une ligne, toute préparée, il ne me restait qu’à attendre que l’on jette l’ancre au large. Il avait fait de même pour Ty.
En observant l’océan, qui avait des reflets vert, il nous montra un vol circulaire de sternes, au ras des flots, nous expliquant que c’était un signe et que, là, il y avait du poisson. La pêche fut bonne et variée. Des dorades, balistes, un petit requin dormeur, et un mérou de quarante centimètres, qui lui, avait dû s‘égarer dans ce coin de mer. Tout cela en deux heures! Pas de mal de mer ce matin là. C’est avec plaisir que je plongeais au large, et ramenais une poignée de sable. Souvenirs de Tunisie, mais en méditerranée. Dès notre retour et après quelques photos, Cheikh Bâ, emmena dans une brouette notre pêche aux cuisines.
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Notre séjour tirait à sa fin et Mathilde profitait de la plage, des bains en mer et avait déjà un hale superbe. J’attendais jour après jour, qu’elle aborde notre préoccupation, qu’on puisse calmement s'en expliquer. Feuilletant le guide sur le Sénégal, je constatais qu’il y avait au Sud un parc national, Niokolo koba où survivaient encore quelques animaux sauvages. Au Nord, non loin de l’ancienne capitale St. Louis, un autre parc, le Djouj, était la première halte des oiseaux migrateurs venus d’Europe, troisième refuge classé dans le monde. Nous ne pourrions tout découvrir de ce pays qui me semblait si accueillant, et qui avait, outre un climat exceptionnel, tant de bons atouts, dits écologiques, culturels, et comme autre valeur son Président. Léopold Sédar Senghor.
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Apo, n’était toujours pas venu et le gérant, qui avait remarqué, mis au courant par le personnel, de ce que j’avais entrepris pour « animer » le Domaine et le photographier, nous invita à prendre un verre. Après avoir un peu parlé du Sénégal, de notre séjour, il me mit au courant des difficultés que connaissait Apo, et qu’il était plus souvent sur Dakar, pour gérer la concession Hertz et autres activités. Bernard et son épouse, une belle femme, qui était soucieuse entre autres activités, de la décoration du restaurant, semblaient bien s’entendre et l’heure du repas arriva. Du Domaine je commençais à en savoir plus, Bernard parlait beaucoup, et j’appris pas mal de choses. D’Apo, il était toujours discret . Sur Dakar et ses boites de nuits, intarissables !
Après le déjeuner, Ty se rendant à la plage, j’allais, de mon côté, vers la pépinière voir si N’Diaye était là. Je le trouvais allongé, avec une forte toux, à l’ombre, sous un des rares flamboyant verdoyant du parc. Le flamboyant, fleurit rouge orangée, quelques semaines avant la première pluie d’hivernage. Les paysans le savent, et préparent leurs champs. N’Diaye qui ne dormait que d’un œil me dit bonjour. J’avais envie de faire un tour avec lui, et après m’avoir montré des grandes boutures d’arbres, filaos, nims,(mélia des Indes) on s’en alla à pied…Faisant un petit détour vers notre case, prendre un médicament pour soigner sa toux…
« C’est avec tristesse que je relie ces lignes en 2011, car mon ami fidèle nous a quitté il y a quelques années déjà… Nous aurons l’occasion de le retrouver avec affection, émotion, par la suite, car ce personnage, jardinier très érudit, contribua par son savoir, son travail, à l’excellence floral et arboricole, du Domaine de Nianing.
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Dernière édition par tremsal le Mar 26 Juil - 11:10, édité 9 fois (Raison : Bon Document)
tremsal- MacadAdo
- Messages : 113
Date d'inscription : 12/08/2010
Re: France,Sénégal,Premier voyage à Nianing, Mars 7emsal 20 à 25° Bon°
Chaque fois que tu publies une nouvelle page, je la lis et je me dis
Il écrit avec une telle précision que j'arrive à me demander comment il fait
Je te pose donc la question:
Avais tu pris des notes? tenais tu un journal?
Si tu as des photos à joindre avec tes passages de cette sublime "aventure", tu pourrais en mettre en bas de page si tu possèdes un scanner.
En attendant, je ne sais pas si d'autres te lisent mais moi OUi et avec plaisir
Merci
Sylvie
Il écrit avec une telle précision que j'arrive à me demander comment il fait
Je te pose donc la question:
Avais tu pris des notes? tenais tu un journal?
Si tu as des photos à joindre avec tes passages de cette sublime "aventure", tu pourrais en mettre en bas de page si tu possèdes un scanner.
En attendant, je ne sais pas si d'autres te lisent mais moi OUi et avec plaisir
Merci
Sylvie
sylvie,
merci de ton message,
Non ,je n'ai pas de notes, mais ayant une exposition itinérante sur l'Afrique noire,retournant réguliérement au Mali aussi,je suis imprégné...et mes souvenirs sont très présents
Ayant été dans la pub aussi,cela m'aide
Oui j'ai des tonnes d'archives photos, des dessins de moi, vu que j'avais fais les Beaux arts
J'ai créer une association ACANF(je suis entrain de réactiver le site).Association Couleurs d'Afrique Noire francophone)
D'aprés mon plan,j'ai au moins cent cinquante pages A4,à écrire.
amitiès marc
Non ,je n'ai pas de notes, mais ayant une exposition itinérante sur l'Afrique noire,retournant réguliérement au Mali aussi,je suis imprégné...et mes souvenirs sont très présents
Ayant été dans la pub aussi,cela m'aide
Oui j'ai des tonnes d'archives photos, des dessins de moi, vu que j'avais fais les Beaux arts
J'ai créer une association ACANF(je suis entrain de réactiver le site).Association Couleurs d'Afrique Noire francophone)
D'aprés mon plan,j'ai au moins cent cinquante pages A4,à écrire.
amitiès marc
tremsal- MacadAdo
- Messages : 113
Date d'inscription : 12/08/2010
Premier voyage à Nianing,Sénégal,Marc Tremsal 21° corrections faites
…Et votre Apo, va-t-on le voir au Domaine ? Ali me dit qu’il était en plein inventaire. Que le propriétaire venait rarement et que c’était le gérant, Monsieur Bernard qui dirigeait l’entreprise. Il me dit que lui, le personnel, avait remarqué combien je m’activais et que c’était dommage qu’Apo ne fut pas là. En me raccompagnant, nous nous arrêtions à notre case, car lui ayant dis, que j’étais dans la publicité à Paris, il m’avait demandé mon adresse et je lui avais promis de lui donner ma carte. Mathilde était-elle à la plage ? J’avais une envie folle de me baigner et de la retrouver. En arrivant je l’aperçus près d’une paillote, allongé sur le sable blanc. Mon Asahi Pentax ne me quittait pas et je lui proposais de faire quelques photos. Elle était toute souriante dans son maillot deux pièces et déjà bien bronzée. Je fis de beaux clichés. J’étais heureux de la voir détendue. L’après-midi nous devions aller à Joal et Fadiouth, cité lacustre réputée. Après le déjeuner, le buffet avec un grand Tiof farci, (mérou) et un plat de crevettes, une salade de fruit à base de mangue et un café. Retour à la case ou Ty, me dit —Marc voilà le courrier à porter à la réception. En marchant vers le car, je regardais les courriers à compléter pour mes parents, pour les enfants, une carte pour ses parents en Tunisie, et… « une lettre pour son ami » Je postais le tout assez contrarié par cette rupture de notre pacte, je ne tardais pas à la rejoindre et assis près d’elle, lui dire ma déception. Ty, un peu gêner, s’excusa…Le fait d’avoir mis cette lettre avec les autres, de me les donner à poster, lui sembler peut être naturel. La route vers Joal nous fit apparaître de nouveaux paysages. Une savane jaunit par le vent de sable. Tout prêt du Domaine, un village peulhs et quelques troupeaux de zébus (vaches) et chèvres. Le guide nous montra une forêt classée d’acacias mimosas. Sur une grande distance , on constatait peu de vie, de rares arbres le long de cette route. Arrivé à Joal, ville où les premiers blancs, des Portugais débarquèrent au XV éme siècle, notre groupe visita la demeure de Léopold Sédar Senghor, chantre de la négritude, et qui fut, avant d’être Académicien, un grand Président de la République du Sénégal. Le port de pirogues, avec des pélicans posés sur les restes de l’ancien woaf (ponton embarcadère) était très pittoresque. L’île de Fadiouth, très particulière, avec son cimetière de coquillages, des grands tumulus dominant la plage, un lieu de sépulture, était très visitée. Plein de petits vendeurs de colliers de perles, de statuettes, de coquillages, qui ne nous lâchaient pas. Ty voulu acheter un ensemble typique et trouva sa taille. Un gros chantier d’entretien de pirogues, de réparation de filets et de moteurs, me fit une bonne impression. Par contre, l’état des chevaux de calèches faisait peine à voir. D’une maigreur extrême, ils trottaient en dormant ! Cela me rappela qu’il fallait que je fasse avant notre départ une balade en brousse avec Marcel. Ce mois de Mars au Sénégal était soumis à des petits vents de sable (Armatan) et les rares petites pluies, favorisaient le bourgeonnement de la végétation. Il me tardait d’aller voir la brousse en profondeur. Notre retour fut rapide et je racontais à Ty, ma rencontre avec Ali Kébé, l’homme de confiance d’Apo. Nous arrivions à la mi-semaine et nous n’avions pas encore pris le temps de vraiment parler de nous, de notre situation, de l’avenir. J’appréhendais les jours prochains, le jour du départ, la décision de ty… Pour la soirée, on nous avait annoncé la venue d’un artiste et une soirée sympa. Après une bonne douche, on rejoignit le restaurant où nous retrouvions un jeune couple qui voulait dîner avec nous.`
tremsal- MacadAdo
- Messages : 113
Date d'inscription : 12/08/2010
Re: France,Sénégal,Premier voyage à Nianing, Mars 7emsal 20 à 25° Bon°
Tremsal,
Je t'en prie, ne republie pas très chroniques de Nianing après les avoir corrigées. Sinon on ne va plus rien comprendre et on ne s'en sortira pas.
Si tu veux tu les corriges en les éditant.
Autrement tu fais comme je te l'ai proposé : tu publies toutes tes chroniques et QUAND TU AURAS terminé je te les corrigerai TOUTES et TU les publieras DANS LEUR INTEGRALITE APRES que je t'aurai envoyé la version corrigée.
Alors, s'il te plait STOP sur les choses du genre : Premier voyage,Nianing,Sénégal, Marc Tremsal 21,corrections
Nilo, merci.
Je t'en prie, ne republie pas très chroniques de Nianing après les avoir corrigées. Sinon on ne va plus rien comprendre et on ne s'en sortira pas.
Si tu veux tu les corriges en les éditant.
Autrement tu fais comme je te l'ai proposé : tu publies toutes tes chroniques et QUAND TU AURAS terminé je te les corrigerai TOUTES et TU les publieras DANS LEUR INTEGRALITE APRES que je t'aurai envoyé la version corrigée.
Alors, s'il te plait STOP sur les choses du genre : Premier voyage,Nianing,Sénégal, Marc Tremsal 21,corrections
Nilo, merci.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
à l'attention de Nilo
Je vous remercie de votre note,je vais faire comme selon vos indications, et merci pour les corrections à la fin
par contre, j'ai fais une erreur d'époque et de datation sur quelques pages importantes,vers le milieu,que j'ai du corrigées,et prêtes à l'envoi.Après il y en aura plus,je continuerai. D'aprés moi,j'ai encore une centaine de pages à écrire. Pour les photos,dessins,pour illustrer, j'attends la fin de l'écriture, d'autant que je n'ai pas de scanner.Merci encore amitiès marc
par contre, j'ai fais une erreur d'époque et de datation sur quelques pages importantes,vers le milieu,que j'ai du corrigées,et prêtes à l'envoi.Après il y en aura plus,je continuerai. D'aprés moi,j'ai encore une centaine de pages à écrire. Pour les photos,dessins,pour illustrer, j'attends la fin de l'écriture, d'autant que je n'ai pas de scanner.Merci encore amitiès marc
tremsal- MacadAdo
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Date d'inscription : 12/08/2010
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