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Sén,France, Mars à juillet 1974,Marc Tremsal 76°77°78°79° 80° Bon °
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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Sén,France, Mars à juillet 1974,Marc Tremsal 76°77°78°79° 80° Bon °
On s’embrassa et je trouvais mon lit, avec comme livre de chevet « Tristes Tropiques » de Levis Strauss. Cet ouvrage assez désabusé, où l’ethnologue tente de mettre face à face, deux civilisations, l’une arrogante, qui se veut civilisatrice et l’autre encore primitive, confrontée à ses contradictions. Ce livre, depuis que je l’ai acheté, lu et relu, me plonge dans un grand scepticisme. L’auteur lui-même est entredéchiré, semblant en vouloir aux apprentis explorateurs, défricheurs qui ont parcouru la planète, en la dénaturant et en parait-il, la « civilisant ».…
Je ne pouvais m’empêcher de ressentir des émotions et de revivre mon dernier séjour… Dakar et Gorée, la brousse profonde, le développement du tourisme, la Mère Prigent et son dispensaire, le Domaine… Je me fis la promesse, que lorsque je serai en Afrique, de ne jamais rien bouleverser, sans avoir écouté les anciens et réfléchi avec eux. De respecter, sans mettre en doute, leurs traditions et leurs coutumes. Je m’endormis tard, tant le cortège de mes pensées africaines, défilait dans ma tête.
Depuis le matin, la radio, la télé, diffusait l’annonce du décès du Président Georges Pompidou, le 1er Avril, à son domicile du quai de Béthune, à l’issue d’une longue maladie. La France est sous le choc. Ce chef d’Etat, apprécié des Français, fût Premier Ministre du Général de Gaule. Il géra au mieux les événements de Mai 1968, et après le non au référendum de 1969, le retour à Colombey du Général, il lui succéda à la tête de l’Etat. Un jour de deuil national serait décrété, le jour de ses obsèques. Comme la constitution le prévoyait, l’intérim allait être assuré par Le Président du Sénat, Monsieur Alain Poher.
D’après les informations, des élections présidentielles seraient organisées avant la mi-mai. J’essayais d’attaquer chaque jour mon programme avec le moral et ce deuil, avec toute la succession d’événements politiques, allait faire bouger la France. J’avoue que depuis quelques années, mon travail avait pris le dessus et que je m’intéressais de moins en moins à la politique.
Après le café au lait, les enfants bien couverts, partirent à l’école. Ty, devait aller à Jet Tours pour un nouveau rendez-vous. Elle ramènerait les télex et la publicité. Elle prit la Taunus et moi la 403, pour l’essayer. Je devais récupérer le chevalet et les affiches. Mon dessinateur arriva et on fit le point sur les documents à finir et les maquettes à livrer. Je passais des coups de fil, pour savoir où en était les livraisons sur Paris.
Déjà chez nous, le petit matériel de loisirs avait été réceptionné. Il fallait que j’aille au marché aux « puces », de Clignancourt, acheter des grosses valises. Avant de partir j’appelais Monsieur Martin, qui me confirma qu’il avait remis des affiches à certaines agences, et qu’il avait fait tirer des tracts en grande quantité, à mettre sur les comptoirs, en plus du quatre-page en couleurs. J’avais prévu dès la fin Avril, de commencer à garer la voiture à des endroits très passants. La 403 roulait bien, et Apo m’avait demandé de passer dans le quartier de l’Opéra, aux Messageries maritimes, à Wagons lits et à une Agence Air France, rue du Faubourg Poissonnière. Cela tombait bien, j’allais dans le 9eme chez Sicard, prendre mon chèque. À ce sujet, avec la vente prévue de la voiture, les dernières rentrées d’argent, j’arrivais presque à boucler mon budget. Paul m’avait mis en garde en me conseillant de garder à la banque un fond de roulement. Il était évident de ne pas pouvoir compter dés mon arrivée, sur des recettes valables de ventes des cartes de loisirs, de la pêche, etc. En plus, la mis en place de la nouvelle organisation, qui se ferait, petit à petit, pendant la saison des pluies, me prendrait beaucoup de temps.
Un soleil blanc, pointait son nez sur Paris, laissant entrevoir des lueurs bleues réconfortantes. Ayant trouvé une place, et prenant un café, j’appelais Jean-Claude Eger, qui me sachant à Paris, m’invita à déjeuner pour treize heures. Il avait un petit travail à me confier. Tout se passa bien dans les agences, où je fus agréablement surpris de voir que le Domaine de Nianing, était déjà bien connu. Ayant promis de revenir lui donner des travaux de publicité à imprimer, je passais chez Monsieur Sicard, où mon chèque m’attendait sous enveloppe. Je commençais à avoir beaucoup de cartes de visites de responsables d’agences de voyages. En tant que publicitaire, j’avais pris cette habitude de les collectionner. Les ayant gardées, je n’exagère pas qu’au fil des années, ma collection dépasserait largement les trois cents cartes !
L’après-midi, j’avais à rencontrer un responsable de la marque Donnay. Je me souviens de son prénom, Bernard… Pour les raquettes et les balles de tennis. Chaque jour le puzzle progressait, et je me sentais de plus en plus, à même d’exercer mon futur métier, dans de bonnes conditions. L’imprimeur, situé prés de la place des Vosges, qui avait tiré les carnets loisirs et les cartes de sports, devait me trouver des pinces à composter, pour le contrôle des activités.
Jean-Claude, me reçu avec sa gentillesse coutumière. Il avait un livret à éditer et me le confia. Bien entendu, on parla de la mort de Georges Pompidou. Ce jour-là, je fus très honoré de faire la connaissance d’un de ses amis, André Dewavrin, dont le visage, le regard bleu, me rappelait quelqu’un…Cet homme très distingué, partagea notre repas, le café et s’excusa en nous quittant de partir si tôt. Jean-Claude me le présenta, comme un des héros de la France libre. Ce militaire de carrière, s’illustra entre autres, comme chef des services secrets de la France Libre, dés 1940, sous le nom de « Colonel Passy ». Ayant rejoint le Général De Gaulle à Londres, il le servira fidèlement dans de multiples missions, jusqu’à son départ du pouvoir en 1946. Il fut, en 1943, un des premiers compagnons de la libération. En entendant Jean-Claude parler de lui, je le sentais fier de l’avoir comme ami. Tout en conversant, j’essayais de me souvenir. Où l’avais-je déjà-vu ? Lors d’une soirée, à la télé ?
Voyant mon désarroi, ce fut Jean-Claude qui finalement me dit :
--Jean-Marc, as-tu vu le film de Jean-Pierre Melville, « L’Armée des Ombres », et bien, Passy y
Joue son propre rôle, dans la résistance.
--Mais oui, j’ai vu ce film, avec Lino Ventura, Simone Signoret, c’est là que je l’ai vu ! J’ai lu aussi le livre de Joseph Kessel…
En arrivant à Suresnes, Ty n’étant pas encore rentrée de Jet Tours, je faisais le point à l’Atelier. Les maquettes pour Dassault étaient prêtes à être livrées. Depuis quelques années je travaillais pour une filiale de Dassault, Aviaplans, installée à Suresnes. Réalisation de brochures, catalogues confidentiels, etc. Ils avaient un superbe labo couleurs, ce qui me dépannait pour mon travail. Plusieurs colis étaient arrivés, à vérifier. J’avais fais une liste de coup de fil à passer aux fournisseurs. J’attendais des factures hors taxes à envoyer au Sénégal, pour les dédouanements. Ty arriva et je montais avec elle à l’appartement. Son après-midi à Jet Tours s’était bien passé et elle me raconta cette deuxième prise de contact. Jacqueline Raymond, lui avait présenté des personnes du commercial, et elle avait serré la main de Monsieur Pinson. Elle me remit de la part de Monsieur Martin, deux paquets du quatre-pages sur le Domaine et Jet Tours, des autocollants, des tracts, et une vingtaine d’affiches. Avec tout ça, je pourrais commencer la publicité avec la 403 dans Paris. Ty était satisfaite et m’appris qu’elle devrait faire un stage d’une semaine en Mai, qu’elle irait trois jours, dans un des produits phares de Jet Tours, peut être au Maroc. J’étais content de la voir s’engager plus encore dans son futur job et je découvrais la grande facilité qu’elle avait à s’adapter. Une nouvelle lettre était arrivée au courrier à son intention et en lui donnant, tout en étant contrarié, je ne ressentais pas de mauvais sentiments. Je prenais sur moi, de rester calme. Déjà nous avions parcouru un sacré chemin, et il fallait le poursuivre…
Ty avait comme moi, appris la triste nouvelle à la radio et l’on regarderait le soir le journal à la Télévision. Elle prépara un thé au citron, et me demanda quand on irait dans les Vosges. Le temps s’était radouci.Tout en dînant en famille, la soirée fut marquée par un long journal télévisé qui retraçait la vie de Georges Pompidou et ensuite un documentaire sur la vie de « l’homme politique ». Les hommages de tous bords confondus étaient sincères et tenaient compte de la longue et douloureuse maladie du Président. Pour ma part, je dois l’avouer, qu’après la meurtrissure de la gestion dramatique de la fin de la guerre d’Algérie, par le général De Gaulle, la présidence de Georges Pompidou, la politique, m’avaient laissés assez indifférent…
Les enfants attendaient une histoire et l’on ne parla que de notre voyage et de l’Afrique noire. Avec les livres que je lisais, j’apprenais à découvrir cet immense continent. Ils avaient mis au courant leurs camarades de classes, qui ne cessaient de leurs poser quantité de questions. Après leur avoir raconté une partie de notre voyage à Niokolo Koba, le seul parc national du Sénégal ayant encore des animaux sauvages, et les voyants endormis tous les deux, je rejoignais Ty qui s’était couché, la télé étant restait allumée. Je fermais le poste, l’embrassais sur le front. J’écoutais un peu de musique à la radio avant de m’endormir, en pensant à ma journée du lendemain…
Ty se chargeait des enfants. Avant de partir, j’organisais le programme de Monsieur François, et passais des coups de fils. Patrice étant libre on se donna rendez-vous à Paris, à la porte Maillot, pour déjeuner. Je commencerais par aller, comme prévu, garer la 403 à des endroits très passants, avec mon chevalet bien en vue. Les affiches étaient très visuelles. Avais-je le droit de faire ainsi de la pub ? Toute la matinée fut réservée à repérer des endroits, à me stationner, à livrer des prospectus aux agences. La radio n’arrêtait pas de diffuser des émissions politiques et je trouvais une fréquence par hasard avec des musiques antillaises. Comme prévue on se retrouva avec Patrice porte Maillot. En l’attendant, et n’étant pas très loin de chez Marcelle Oury, je l’appelais pour lui confirmer que je viendrais prendre le café. Patrice faisait partie d’une famille d’industriel et ce garçon était très attachant. On déjeuna assez rapidement. Après lui avoir dit que nous allions partir, et que j’avais besoin d’une aide pour boucler mon budget, il me proposa spontanément de m’aider. Je veux lui rendre aujourd’hui, un hommage posthume, car lui ayant remboursé ce prêt en 1978, la vie a fait que je ne devais plus le revoir, jusqu’à sa disparition tragique…
Dés la création de ce Voyagiste, dans les années 70, Miss Bach, une vraie professionnelle du voyage, avait créé entres autres, des liens d’amitiés, avec deux personnages haut en couleurs, Apo le Grec et Georges Console, le Marocain, propriétaire du bateau fluvial et de croisière le fameux « Bou El Mogdad ». Cette amitié, devait aller, jusqu'à une aide financière, sur ses propres deniers, allouée à ces deux personnages, alors connaissant dans leurs débuts, des difficultés. Elle fut une inconditionnelle du Domaine toute sa vie durant. Je me souviendrais toujours, lorsqu’en vacances à Nianing, je la pris dans mes bras pour l’aider à monter dans le bateau de pêche. Pour tous ceux qui l’on connu, Miss Bach était une vraie « poids plume ».
Ty et les enfants étaient d’accord, pour notre échappée de fin de semaine. Il me fallait avant rencontrer Claude Chabrol et lui apprendre mon départ. En 1973, il avait tourné les Noces rouges, produit par André Génovés, « Les Films La Boétie », avec les irremplaçables, Stéphane Audran et Michel Piccoli. Avait -il un nouveau projet en tête, lui, cet infatigable bosseur. Je me faisais une joie d’aller dans les Vosges en famille. Ainsi j’aurais l’occasion de parler en confiance à mes chers parents, J’avais cru comprendre, que le Domaine fermant au moins deux mois en été, que l’année prochaine, nous aurions du temps pour passer plus de temps à Nompatelize, auprès d’eux.
Claude Chabrol s’étant libéré, l’on convenu de déjeuner ensembles dans son quartier préféré, de la rue de La Boétie. Lorsque je lui appris mon départ, il me montra une certaine irritation, mais très vite autour d’un bon verre de rouge, il me souhaita bonne chance. On se rappela les bons moments passés ensembles. Je fus surpris qu’il n’ai pas de projets de films en cours…Je lui devais ma réussite dans le milieu fermé, des affichistes de cinéma. (Ferracci, Landi, et…puis un jour Tremsal, etc.) A sa façon, à ses manières persuasives, il m’avait imposé auprès des producteurs de sa connaissance.
Chabrol me dit :
--Et bien Jean-Marc, il y en à qui vont être content de vous voir partir ! Mais pas moi !
Je ne pouvais m’empêcher de ressentir des émotions et de revivre mon dernier séjour… Dakar et Gorée, la brousse profonde, le développement du tourisme, la Mère Prigent et son dispensaire, le Domaine… Je me fis la promesse, que lorsque je serai en Afrique, de ne jamais rien bouleverser, sans avoir écouté les anciens et réfléchi avec eux. De respecter, sans mettre en doute, leurs traditions et leurs coutumes. Je m’endormis tard, tant le cortège de mes pensées africaines, défilait dans ma tête.
*
Beaucoup d’émotion.
Trop plein, pour une élection.
De Tunis aux Vosges.
Beaucoup d’émotion.
Trop plein, pour une élection.
De Tunis aux Vosges.
Depuis le matin, la radio, la télé, diffusait l’annonce du décès du Président Georges Pompidou, le 1er Avril, à son domicile du quai de Béthune, à l’issue d’une longue maladie. La France est sous le choc. Ce chef d’Etat, apprécié des Français, fût Premier Ministre du Général de Gaule. Il géra au mieux les événements de Mai 1968, et après le non au référendum de 1969, le retour à Colombey du Général, il lui succéda à la tête de l’Etat. Un jour de deuil national serait décrété, le jour de ses obsèques. Comme la constitution le prévoyait, l’intérim allait être assuré par Le Président du Sénat, Monsieur Alain Poher.
D’après les informations, des élections présidentielles seraient organisées avant la mi-mai. J’essayais d’attaquer chaque jour mon programme avec le moral et ce deuil, avec toute la succession d’événements politiques, allait faire bouger la France. J’avoue que depuis quelques années, mon travail avait pris le dessus et que je m’intéressais de moins en moins à la politique.
Après le café au lait, les enfants bien couverts, partirent à l’école. Ty, devait aller à Jet Tours pour un nouveau rendez-vous. Elle ramènerait les télex et la publicité. Elle prit la Taunus et moi la 403, pour l’essayer. Je devais récupérer le chevalet et les affiches. Mon dessinateur arriva et on fit le point sur les documents à finir et les maquettes à livrer. Je passais des coups de fil, pour savoir où en était les livraisons sur Paris.
Déjà chez nous, le petit matériel de loisirs avait été réceptionné. Il fallait que j’aille au marché aux « puces », de Clignancourt, acheter des grosses valises. Avant de partir j’appelais Monsieur Martin, qui me confirma qu’il avait remis des affiches à certaines agences, et qu’il avait fait tirer des tracts en grande quantité, à mettre sur les comptoirs, en plus du quatre-page en couleurs. J’avais prévu dès la fin Avril, de commencer à garer la voiture à des endroits très passants. La 403 roulait bien, et Apo m’avait demandé de passer dans le quartier de l’Opéra, aux Messageries maritimes, à Wagons lits et à une Agence Air France, rue du Faubourg Poissonnière. Cela tombait bien, j’allais dans le 9eme chez Sicard, prendre mon chèque. À ce sujet, avec la vente prévue de la voiture, les dernières rentrées d’argent, j’arrivais presque à boucler mon budget. Paul m’avait mis en garde en me conseillant de garder à la banque un fond de roulement. Il était évident de ne pas pouvoir compter dés mon arrivée, sur des recettes valables de ventes des cartes de loisirs, de la pêche, etc. En plus, la mis en place de la nouvelle organisation, qui se ferait, petit à petit, pendant la saison des pluies, me prendrait beaucoup de temps.
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Un soleil blanc, pointait son nez sur Paris, laissant entrevoir des lueurs bleues réconfortantes. Ayant trouvé une place, et prenant un café, j’appelais Jean-Claude Eger, qui me sachant à Paris, m’invita à déjeuner pour treize heures. Il avait un petit travail à me confier. Tout se passa bien dans les agences, où je fus agréablement surpris de voir que le Domaine de Nianing, était déjà bien connu. Ayant promis de revenir lui donner des travaux de publicité à imprimer, je passais chez Monsieur Sicard, où mon chèque m’attendait sous enveloppe. Je commençais à avoir beaucoup de cartes de visites de responsables d’agences de voyages. En tant que publicitaire, j’avais pris cette habitude de les collectionner. Les ayant gardées, je n’exagère pas qu’au fil des années, ma collection dépasserait largement les trois cents cartes !
L’après-midi, j’avais à rencontrer un responsable de la marque Donnay. Je me souviens de son prénom, Bernard… Pour les raquettes et les balles de tennis. Chaque jour le puzzle progressait, et je me sentais de plus en plus, à même d’exercer mon futur métier, dans de bonnes conditions. L’imprimeur, situé prés de la place des Vosges, qui avait tiré les carnets loisirs et les cartes de sports, devait me trouver des pinces à composter, pour le contrôle des activités.
Jean-Claude, me reçu avec sa gentillesse coutumière. Il avait un livret à éditer et me le confia. Bien entendu, on parla de la mort de Georges Pompidou. Ce jour-là, je fus très honoré de faire la connaissance d’un de ses amis, André Dewavrin, dont le visage, le regard bleu, me rappelait quelqu’un…Cet homme très distingué, partagea notre repas, le café et s’excusa en nous quittant de partir si tôt. Jean-Claude me le présenta, comme un des héros de la France libre. Ce militaire de carrière, s’illustra entre autres, comme chef des services secrets de la France Libre, dés 1940, sous le nom de « Colonel Passy ». Ayant rejoint le Général De Gaulle à Londres, il le servira fidèlement dans de multiples missions, jusqu’à son départ du pouvoir en 1946. Il fut, en 1943, un des premiers compagnons de la libération. En entendant Jean-Claude parler de lui, je le sentais fier de l’avoir comme ami. Tout en conversant, j’essayais de me souvenir. Où l’avais-je déjà-vu ? Lors d’une soirée, à la télé ?
Voyant mon désarroi, ce fut Jean-Claude qui finalement me dit :
--Jean-Marc, as-tu vu le film de Jean-Pierre Melville, « L’Armée des Ombres », et bien, Passy y
Joue son propre rôle, dans la résistance.
--Mais oui, j’ai vu ce film, avec Lino Ventura, Simone Signoret, c’est là que je l’ai vu ! J’ai lu aussi le livre de Joseph Kessel…
Jean-Claude, comme son ami Dewavrin, était dans la ligne droite du gaullisme. Malgré la calamiteuse issue du problème Algérien, l’exode massif des Français d’Algérie, et l’abandon, le massacre, de dizaine de milliers de Harkis et de leurs familles, j’avais pour ma part et sous l’influence de mon père, admis au fil du temps, l’œuvre de rénovation de la France, par De Gaulle, dès la création de la cinquième république. Après un petit cognac, on se sépara, après avoir parlé de la politique Française et de la future élection. Je devais aller à Aubervilliers. Les radios n’arrêtaient pas de recevoir dans leurs studios, des hommes politiques, des commentateurs. D’après les journalistes, le décès inattendu du Président Pompidou, allait laisser la porte ouverte à une pléthore de candidats. L’opposition avec la candidature certaine de François Mitterrand, à la tête de l’union de la gauche, allait se sentir invincible. Celui-ci avait déjà affronté le Général De Gaulle aux élections de 1965. Quant aux candidats dits de droite, et du parti gaulliste, il semble qu’il y ait de la concurrence ! Des noms circulaient déjà ! On parlait de Pierre Messmer, de Chaban-Delmas, de Valéry Giscard d’Estaing ?
[justify]L’équipe de chez Donnay me conseilla le mieux possible en choix de raquettes et je dois dire qu’à partir de cette rencontre et pendant des années, nous allions bénéficier de leur parrainage, de leur amitié, et de prix très avantageux. Durant mon retour, j’écoutais toujours la radio, qui comme toujours en ces circonstances faisait l’éloge du défunt. Journée de deuil national et date des obsèques fixées au 6 avril. Tout le monde savait que le Président Pompidou souffrait d’une maladie grave, mais son décès surpris toute la classe politique et le peuple de France.
Lassé de tous ces propos, je changeais de fréquence et trouvais une radio diffusant de la musique classique. J’eus tout de suite l’agréable sensation d’entendre du Bach. Des violons dominaient harmonieusement, un ensemble instrumental…Au bout d’un moment de rêve, le présentateur nomma les noms de deux violonistes, Yehudi Menuhin et David Oïstrakh. Ils venaient d’interpréter le double concerto en ré mineur de Jean-Sébastien Bach, avec l’orchestre de Chambre de la RTF. J’apprenais que ce concert avait été enregistré et filmé Salle Pleyel, en 1958… et diffusé une nouvelle fois à la radio, aujourd’hui.
*
[justify]L’équipe de chez Donnay me conseilla le mieux possible en choix de raquettes et je dois dire qu’à partir de cette rencontre et pendant des années, nous allions bénéficier de leur parrainage, de leur amitié, et de prix très avantageux. Durant mon retour, j’écoutais toujours la radio, qui comme toujours en ces circonstances faisait l’éloge du défunt. Journée de deuil national et date des obsèques fixées au 6 avril. Tout le monde savait que le Président Pompidou souffrait d’une maladie grave, mais son décès surpris toute la classe politique et le peuple de France.
Lassé de tous ces propos, je changeais de fréquence et trouvais une radio diffusant de la musique classique. J’eus tout de suite l’agréable sensation d’entendre du Bach. Des violons dominaient harmonieusement, un ensemble instrumental…Au bout d’un moment de rêve, le présentateur nomma les noms de deux violonistes, Yehudi Menuhin et David Oïstrakh. Ils venaient d’interpréter le double concerto en ré mineur de Jean-Sébastien Bach, avec l’orchestre de Chambre de la RTF. J’apprenais que ce concert avait été enregistré et filmé Salle Pleyel, en 1958… et diffusé une nouvelle fois à la radio, aujourd’hui.
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En arrivant à Suresnes, Ty n’étant pas encore rentrée de Jet Tours, je faisais le point à l’Atelier. Les maquettes pour Dassault étaient prêtes à être livrées. Depuis quelques années je travaillais pour une filiale de Dassault, Aviaplans, installée à Suresnes. Réalisation de brochures, catalogues confidentiels, etc. Ils avaient un superbe labo couleurs, ce qui me dépannait pour mon travail. Plusieurs colis étaient arrivés, à vérifier. J’avais fais une liste de coup de fil à passer aux fournisseurs. J’attendais des factures hors taxes à envoyer au Sénégal, pour les dédouanements. Ty arriva et je montais avec elle à l’appartement. Son après-midi à Jet Tours s’était bien passé et elle me raconta cette deuxième prise de contact. Jacqueline Raymond, lui avait présenté des personnes du commercial, et elle avait serré la main de Monsieur Pinson. Elle me remit de la part de Monsieur Martin, deux paquets du quatre-pages sur le Domaine et Jet Tours, des autocollants, des tracts, et une vingtaine d’affiches. Avec tout ça, je pourrais commencer la publicité avec la 403 dans Paris. Ty était satisfaite et m’appris qu’elle devrait faire un stage d’une semaine en Mai, qu’elle irait trois jours, dans un des produits phares de Jet Tours, peut être au Maroc. J’étais content de la voir s’engager plus encore dans son futur job et je découvrais la grande facilité qu’elle avait à s’adapter. Une nouvelle lettre était arrivée au courrier à son intention et en lui donnant, tout en étant contrarié, je ne ressentais pas de mauvais sentiments. Je prenais sur moi, de rester calme. Déjà nous avions parcouru un sacré chemin, et il fallait le poursuivre…
Ty avait comme moi, appris la triste nouvelle à la radio et l’on regarderait le soir le journal à la Télévision. Elle prépara un thé au citron, et me demanda quand on irait dans les Vosges. Le temps s’était radouci.Tout en dînant en famille, la soirée fut marquée par un long journal télévisé qui retraçait la vie de Georges Pompidou et ensuite un documentaire sur la vie de « l’homme politique ». Les hommages de tous bords confondus étaient sincères et tenaient compte de la longue et douloureuse maladie du Président. Pour ma part, je dois l’avouer, qu’après la meurtrissure de la gestion dramatique de la fin de la guerre d’Algérie, par le général De Gaulle, la présidence de Georges Pompidou, la politique, m’avaient laissés assez indifférent…
Les enfants attendaient une histoire et l’on ne parla que de notre voyage et de l’Afrique noire. Avec les livres que je lisais, j’apprenais à découvrir cet immense continent. Ils avaient mis au courant leurs camarades de classes, qui ne cessaient de leurs poser quantité de questions. Après leur avoir raconté une partie de notre voyage à Niokolo Koba, le seul parc national du Sénégal ayant encore des animaux sauvages, et les voyants endormis tous les deux, je rejoignais Ty qui s’était couché, la télé étant restait allumée. Je fermais le poste, l’embrassais sur le front. J’écoutais un peu de musique à la radio avant de m’endormir, en pensant à ma journée du lendemain…
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Ty se chargeait des enfants. Avant de partir, j’organisais le programme de Monsieur François, et passais des coups de fils. Patrice étant libre on se donna rendez-vous à Paris, à la porte Maillot, pour déjeuner. Je commencerais par aller, comme prévu, garer la 403 à des endroits très passants, avec mon chevalet bien en vue. Les affiches étaient très visuelles. Avais-je le droit de faire ainsi de la pub ? Toute la matinée fut réservée à repérer des endroits, à me stationner, à livrer des prospectus aux agences. La radio n’arrêtait pas de diffuser des émissions politiques et je trouvais une fréquence par hasard avec des musiques antillaises. Comme prévue on se retrouva avec Patrice porte Maillot. En l’attendant, et n’étant pas très loin de chez Marcelle Oury, je l’appelais pour lui confirmer que je viendrais prendre le café. Patrice faisait partie d’une famille d’industriel et ce garçon était très attachant. On déjeuna assez rapidement. Après lui avoir dit que nous allions partir, et que j’avais besoin d’une aide pour boucler mon budget, il me proposa spontanément de m’aider. Je veux lui rendre aujourd’hui, un hommage posthume, car lui ayant remboursé ce prêt en 1978, la vie a fait que je ne devais plus le revoir, jusqu’à sa disparition tragique…
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]Marcelle ne se doutait pas que j’allais lui apprendre notre départ et elle versa plus q’ une larme, tout en me disant :
--Jean-Marc, et notre travail ? Comment vais-je faire sans toi…Tu étais devenu si proche…
Je lui fis la promesse de revenir chaque semaine avant notre départ et après de ne pas l’oublier. Dehors, il pleuvait et mes affiches commençaient à êtres plus que mouillées…Ainsi qu’une contravention ! L’après-midi, vu la pluie, j’allais dans des agences de voyages, et voyais quelques uns de mes bientôt « anciens clients » à l’improviste. J’étais gêné de leur apprendre mon départ, car la plupart étaient devenus des amis. La semaine se déroula avec la candidature surprenante, de Jacques Chaban-Delmas, pour les élections présidentielles, deux jours seulement après le décès du Président Pompidou, le jour même de l’inhumation ! Dans son discours, il se positionnait comme l’héritier du Gaullisme, en présentant néanmoins son projet, « la Nouvelle société »…
Tout en rentrant vers Suresnes, le pont étant bloqué, je pensais proposé à Ty, d’aller en fin de semaine dans les Vosges, faire une surprise aux parents. Ma 403 roulait bien et nous secondait bien. Avoir deux voitures, c’est quand même très pratique. Dés mon arrivés à l’atelier, j’appelais le Domaine, espérant joindre Apo. Il fut heureux de m’entendre et d’appendre que tout se déroulait comme prévue, il me remercia encore pour les délais obtenus pour le règlement des arriérés Hertz. De son côté, il m’apprit que les travaux de la piscine étaient encore à l’arrêt, ce qui m’obligea à lui dire que c’était l’urgence absolue, et qu’en l’hivernage, avec les pluies abondantes, on ne pourrait rien faire. Tous les papiers de dédouanement du matériel étaient en cours. Des télex à mon intention étaient à prendre à Jet Tours, sans tarder.
[justify]"En cette semaine de Décembre 2010, je suis toujours plongé dans mes écrits. Je me dois une affectueuse pensée pour un des piliers de Jet Tours, Miss Bach, qui « nous » a quitté en Novembre dernier. Je viens seulement de l’apprendre. Nous la connaissons. La dernière fois que je lui ai parlé, c’était au fil, il y a une année environ, et sa voix était très faible."
--Jean-Marc, et notre travail ? Comment vais-je faire sans toi…Tu étais devenu si proche…
Je lui fis la promesse de revenir chaque semaine avant notre départ et après de ne pas l’oublier. Dehors, il pleuvait et mes affiches commençaient à êtres plus que mouillées…Ainsi qu’une contravention ! L’après-midi, vu la pluie, j’allais dans des agences de voyages, et voyais quelques uns de mes bientôt « anciens clients » à l’improviste. J’étais gêné de leur apprendre mon départ, car la plupart étaient devenus des amis. La semaine se déroula avec la candidature surprenante, de Jacques Chaban-Delmas, pour les élections présidentielles, deux jours seulement après le décès du Président Pompidou, le jour même de l’inhumation ! Dans son discours, il se positionnait comme l’héritier du Gaullisme, en présentant néanmoins son projet, « la Nouvelle société »…
Tout en rentrant vers Suresnes, le pont étant bloqué, je pensais proposé à Ty, d’aller en fin de semaine dans les Vosges, faire une surprise aux parents. Ma 403 roulait bien et nous secondait bien. Avoir deux voitures, c’est quand même très pratique. Dés mon arrivés à l’atelier, j’appelais le Domaine, espérant joindre Apo. Il fut heureux de m’entendre et d’appendre que tout se déroulait comme prévue, il me remercia encore pour les délais obtenus pour le règlement des arriérés Hertz. De son côté, il m’apprit que les travaux de la piscine étaient encore à l’arrêt, ce qui m’obligea à lui dire que c’était l’urgence absolue, et qu’en l’hivernage, avec les pluies abondantes, on ne pourrait rien faire. Tous les papiers de dédouanement du matériel étaient en cours. Des télex à mon intention étaient à prendre à Jet Tours, sans tarder.
[justify]"En cette semaine de Décembre 2010, je suis toujours plongé dans mes écrits. Je me dois une affectueuse pensée pour un des piliers de Jet Tours, Miss Bach, qui « nous » a quitté en Novembre dernier. Je viens seulement de l’apprendre. Nous la connaissons. La dernière fois que je lui ai parlé, c’était au fil, il y a une année environ, et sa voix était très faible."
[center] *
Une princesse, une miss, notre amie.
Claude Chabrol, un géant.
Nompatelize, retour vers nos racines.
Claude Chabrol, un géant.
Nompatelize, retour vers nos racines.
Dés la création de ce Voyagiste, dans les années 70, Miss Bach, une vraie professionnelle du voyage, avait créé entres autres, des liens d’amitiés, avec deux personnages haut en couleurs, Apo le Grec et Georges Console, le Marocain, propriétaire du bateau fluvial et de croisière le fameux « Bou El Mogdad ». Cette amitié, devait aller, jusqu'à une aide financière, sur ses propres deniers, allouée à ces deux personnages, alors connaissant dans leurs débuts, des difficultés. Elle fut une inconditionnelle du Domaine toute sa vie durant. Je me souviendrais toujours, lorsqu’en vacances à Nianing, je la pris dans mes bras pour l’aider à monter dans le bateau de pêche. Pour tous ceux qui l’on connu, Miss Bach était une vraie « poids plume ».
Ty et les enfants étaient d’accord, pour notre échappée de fin de semaine. Il me fallait avant rencontrer Claude Chabrol et lui apprendre mon départ. En 1973, il avait tourné les Noces rouges, produit par André Génovés, « Les Films La Boétie », avec les irremplaçables, Stéphane Audran et Michel Piccoli. Avait -il un nouveau projet en tête, lui, cet infatigable bosseur. Je me faisais une joie d’aller dans les Vosges en famille. Ainsi j’aurais l’occasion de parler en confiance à mes chers parents, J’avais cru comprendre, que le Domaine fermant au moins deux mois en été, que l’année prochaine, nous aurions du temps pour passer plus de temps à Nompatelize, auprès d’eux.
Claude Chabrol s’étant libéré, l’on convenu de déjeuner ensembles dans son quartier préféré, de la rue de La Boétie. Lorsque je lui appris mon départ, il me montra une certaine irritation, mais très vite autour d’un bon verre de rouge, il me souhaita bonne chance. On se rappela les bons moments passés ensembles. Je fus surpris qu’il n’ai pas de projets de films en cours…Je lui devais ma réussite dans le milieu fermé, des affichistes de cinéma. (Ferracci, Landi, et…puis un jour Tremsal, etc.) A sa façon, à ses manières persuasives, il m’avait imposé auprès des producteurs de sa connaissance.
Chabrol me dit :
--Et bien Jean-Marc, il y en à qui vont être content de vous voir partir ! Mais pas moi !
Le vendredi, dés la fin de l’école, l’on pris la route en famille vers les Vosges. A la radio, les supputations journalistiques, sur les éventuels et futures candidatures à l’élection Présidentielle, prévue en Mai, ne cessaient pas. Nous avions un magnétophone à cassettes et Christian, nous fit entendre des chansons françaises. Cette route des Vosges était très fréquentée en fin de semaine. Beaucoup de camions ! Il nous fallu plus de cinq heures pour que nous arrivions à destination. Nos parents nous avaient attendus assez tard, et c’est autour de la grande table que maman nous servit un plat de pommes de terre au lard avec une bonne salade. Ce plat que l’on dit d’origine Vosgienne, aujourd’hui encore, est toujours mon mets favori ainsi que pour Christian, qui bien que vivant au Mali, pays très chaud, en fait préparer quelques fois par Abou, sa gentille cuisinière.
Dernière édition par tremsal le Mar 12 Juil - 14:44, édité 6 fois (Raison : Bon document)
tremsal- MacadAdo
- Messages : 113
Date d'inscription : 12/08/2010
Re: Sén,France, Mars à juillet 1974,Marc Tremsal 76°77°78°79° 80° Bon °
Tremsal,
Mis à part l'intérêt de tes textes et le plaisir qu'ils m'apportent souvent à la lecture je trouve que ce serait bien d'aller t'intéresser un peu à ceux des autres de temps en temps.
Et de marquer tes lectures d'une trace de ton passage.
Nilo, ça c'est dit.
Mis à part l'intérêt de tes textes et le plaisir qu'ils m'apportent souvent à la lecture je trouve que ce serait bien d'aller t'intéresser un peu à ceux des autres de temps en temps.
Et de marquer tes lectures d'une trace de ton passage.
Nilo, ça c'est dit.
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Pour Nilo
Je vais souvent voir des poémes, récits,dans les différentes rubriques,je vais à partir de maintenant, vous dire mon point de vue,
BONNES FETES marc TREMSAL
BONNES FETES marc TREMSAL
tremsal- MacadAdo
- Messages : 113
Date d'inscription : 12/08/2010
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