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La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
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Macadam :: MacadaTextes :: Nouvelles
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La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Dédé: Salut les gonzesses. C'est Dédé.
Dédé: La connerie ça a pas de Patrie.
Dédé: Déjà, rien que là j'en vois qui se demandent où je veux en venir. Soyez pas pressés bande de nazes, j'y viens. Enfin, vous me connaissez, à mon rythme, celui que vous arrivez jamais à suivre. Même quand je vais pas vite vous suivez pas alors imaginez un peu si je me dépêchais. En plus, vu l'importance du sujet je vais vous offrir une première surprise. Ca vous fait plaisir hein ? Ben dites le que ça vous fait plaisir ! Ah, vous attendez de savoir ce que c'est la surprise avant de vous extasier ? Toujours méfiants, toujours à guetter l'entourloupe. Vous êtes bien français, je vous jure. Bon d'accord, je vous la dis tout de suite la surprise. Mais ceux qui ont bien lu depuis le début (je me fais pas d'illusion y en a pas beaucoup) l'ont déjà remarquée la surprise. Allez, levez la main ceux qui l'ont remarquée ! C'est tout ? Putain, c'est décevant. Je dis même pas vous me décevez parce que ça j'en ai l'habitude. Non, c'est pour ceux qui suivent et qui lisent que c'est décevant. Même si ils ne sont pas nombreux vous les décevez, et ça c'est pas bien sur un forum de littérature de pas bien lire et de décevoir les lecteurs.
Dédé: Bon, la surprise c'est que pour cette chronicle, compte tenu de son importance, je vais pas bouffer mes mots. Attention, j'ai pas dit que je vais être scrupuleux à l'extrême sur la forme et la grammaire. Je vous promets pas de pas faire des phrases négatives canoniques avec le "ne… pas" et tout le tintouin. Non, juste que je vais pas bouffer mes mots. Ca y est, vous avez tous remarqué que c'est comme ça depuis le début les mous de la matière grise. Putain, elle doit être gris clair chez vous la matière à penser. Bon, je vais pas m'attarder sur le sujet, vu que c'est pas le sujet.
Dédé: Donc le sujet puisque vous insistez je vais vous le dire et ça devrait pas vous surprendre vu que je vous cause toujours de ça ou que du moins c'est toujours autour de ça que ça tourne, au pire que même si ça tourne pas autour ça y revient toujours. Comme un effet secondaire de mon cabotinisme. Oui les gonzesses, soyez heureuses, je vais encore vous parler de vous et de moi. Et ça je suis sûr que ça vous fait plaisir. Je sais pas si ça va durer mais pour l'instant ça vous fait plaisir. Parce que qu'on parle de vous il n'y a que ça qui vous intéresse. Même si ça n'intéresse personne ça vous fait bicher. Si j'étais pas dans un club de poésie j'aurais employé un autre mot mais je me voyais mal dire que ça vous fait bander dans un salon littéraire. Bref, le sujet de ma chronicle, c'est vous et moi.
Dédé: Enfin vous. Ne croyez quand même pas que je vais citer des noms et que vous pourrez aller trimballer votre quart d'heure de gloire sur les trottoirs de l'anonymat pour vous y faire applaudir. Personne ne vous reconnaîtra vu que vous serez aussi anonymes que les anonymes de la foule des bien-pensants que vous fendrez fièrement, ma chronicle à la main et les yeux fixés au macadam.
Dédé: Pour l'instant ça vous fait peut-être encore bander (ça y est je l'ai dit, pas pu m'en empêcher, les saints et les apôtres du langage châtié me pardonneront peut-être, allez savoir) mais je suis pas sûr que ça va durer longtemps alors profitez en bien, on sait jamais, des fois que vous seriez déçu avant d'arriver à la fin. Moi je m'inquiète pas je sais que vous irez à la fin quand même. Mais quand même, ça risque d'en secouer certains.
Dédé: Putain ! Arrêtez de pousser derrière, oui j'arrive. Déjà vous connaissez le sujet, vous allez pas pleurer pour que je vous fouette plus vite que nécessaire. Et Merde !
Dédé: Et là, ça y est. On est en plein dans le vif du sujet. Et vous vous en êtes même pas rendu compte. Vous voyez comment vous êtes. Ah non ? Vous êtes pas comme ça. D'accord, on va faire un test. Qui c'est qui peut me dire ce que c'est le vif du sujet ? Il y en a pas beaucoup qui lèvent le doigt. Et quand je dis pas beaucoup c'est un euphémisme pour faire plaisir à ceux qui l'ont pas levé. Bon, vous cassez pas trop la tronche pour essayer de vous raccrocher aux branches. Je vais vous le redire.
Dédé: "Et Merde !" Oui, l'air de rien c'est ça le vif du sujet. Une interjection française de base. Le ciment du langage populaire. Et populaire je vous signale quand même que ça signifie "qui a trait au peuple", c'est-à-dire à tout un chacun, riche ou pauvre, de bac moins dix à bac plus vingt (si, il y en a, des deux, j'en connais), bobos ou traine-savate, sdf ou clients du Georges V à l'année, de gauche ou moins cons que ça. Bref, tout le monde.
Dédé: Vous savez ce que c'est ce "Et merde !" ? Je vais vous le dire, c'est le creuset de l'exception française, le fer à béton de la Maison France, la dernière arme contre les emmerdeurs de tous poils. Et Dieu sait s'il y en a des emmerdeurs de tous poils. Qu'ils soient de chez nous ou venus d'ailleurs. Tiens, à propos de ceux venus d'ailleurs, des envahisseurs en quelque sorte, vous en avez déjà rencontrés ? Des vrais qui viendraient pisser sur vos plates-bandes, des teigneux qui vous piqueraient votre boulot, des chieurs qui vous mettraient un pain dans la gueule avant de bouffer celui de vos fils et de vos compagnes ? Oui ? Non ? Ben dites le !
Dédé: Je vois bien que vous allez pas le dire. Il faut toujours vous tirer les vers du nez (et je parle pas aux poètes là) pour que vous disiez le fond de votre pensée. C'est pas qu'il y ait beaucoup de risque de noyade dans le fond de votre pensée vu la faible profondeur générale mais quand même, même au bord de la plage on peut se noyer, alors n'ayez pas peur de vous lâcher on comptera les morts à la fin. Ah ben non voilà, vous en avez jamais rencontrés. Putain, c'est pas rien de vous faire avouer les choses à vous. Faut vous torturer avec des menaces de noyade dans le verre d'eau de votre inconscience pour vous voir vous jeter à l'eau. Putain, faut ramer quand même. Et moi je suis plutôt feignant, ramer ça me gonfle. Alors me faites pas ça trop souvent.
Dédé: Je reprends. Et n'essayez plus de me distraire. Donc, ce "Et Merde !" c'est la clef de voûte du langage commun, du langage de la rue, du langage populaire. C'est typiquement français. Et vous le revendiquez ! Et vous avez raison ! Si on vous privait de ce "Et Merde !" vous seriez prêts à monter au créneau, à lancer des pavés, à faire la révolution. La Révolution Française bien entendu. Là je commence à me marrer parce que je sais que je vais en sécher plus d'un dans moins de deux minutes. Si, je vous le dis vous allez voir. Parce que vous croyez savoir où je vous emmène (normal je vous l'ai dit, mais si je vous l'avais pas dit vous seriez aussi ignorant qu'avant d'avoir lu le titre de ma chronicle). Alors attention, question !
Dédé: Vous qui êtes si prompts à dénoncer les excès, le népotisme, les abus de pouvoir, les lenteurs de la Justice (il paraît que c'est mieux avec un "L" bien majuscule) la mise sous le boisseau de la Démocratie (pareil que pour la Justice), enfin bref, vous les enfants de la patrie des Droits de l'Homme dites moi un peu d'où ça vient ça : "De vils despotes deviendraient les maîtres de nos destinées !" ?
Dédé: Ca vous dit rien ? Ca m'étonne pas. Ouais, vous les enfants de la Patrie des Droits de l'Homme, défenseurs des faibles et des opprimés, de la veuve et de l'orphelin, vous connaissez pas le troisième couplet de La Marseillaise. Normal vous l'écoutez que pour les match de foot, là où elle est massacrée (même Papy on pourrait le mettre à chanter là, ça se remarquerait pas, et pourtant je vous le dis, chanter plus faux que papy c'est pas facile) sur le refrain et le seul premier couplet et après, basta ! Alors vous pensez bien qu'une phrase extraite du troisième couplet vous saviez même pas que ça existait, vous avez toujours cru qu'y en avait qu'un.
Dédé: Oui, Et Merde ! Et Merde que ce soit moi, un petit fils d'immigré lui-même petit fils d'immigré (ça fait quand même cinq générations ça, ne vous déplaise) qui vienne vous parler du troisième couplet de notre hymne national. Oui (vous avez remarqué, j'ai pas dit "ouais") c'est moi, l'ours en peluche tenancier de clandé à Pigalle, qui vient vous dire ça. Et pourquoi je viens vous le dire. Parce que chez nous l'immigration c'est dans les gènes, que ça saute toujours une génération et qu'on reste toujours français, même si il faut se battre pour ça. Bon, moi pas trop, c'est vrai que c'est plus facile pour un ours en peluche, il suffit de payer les droits de douane. Mais Papy il en chie à chaque fois qu'il veut une carte d'identité, normal y paraît, il est pas né en France et ses deux grands-pères y sont pas nés en France. Ouais, un rital et un corse et venez pas me dire que la Corse c'est en France parce que si on les écoute les français ils la refileraient bien aux étrangers la Corse.
Dédé: Ils savent même pas où c'est la Corse. Moi je vais vous le dire où c'est. La Corse c'est entre l'Evêché et la prison des Baumettes. Oui des corses y en a autant dans les commissariats qu'en cabane, y en a autant qui sont flics que voyous. Papy y me l'a dit, et il en connaît des Corses Papy, et des flics aussi, et aussi des voyous. Même qu'il a trinqué avec les deux bords et qu'y paraît qu'on est mieux reçu chez les voyous que par la police. Pourtant la police aussi elle l'a fait trinquer Papy. Mais pas que du bon. Mais ça y veut pas que je vous en cause, alors je ferme ma gueule.
Dédé: Non, je vous dirai rien. Tiens c'est simple, même Henri IV je sais pas qui l'a buté. J'étais pas à l'école le jour où l'instit l'a dit. C'est pas compliqué j'y ai pas été souvent à l'école, y a plein de témoins pour le dire, et ça ça plaide en faveur de ma bonne foi, alors me demandez plus des choses que je sais pas. Y a que quand c'est les flics qui butent les voyous que je suis au courant parce que quand c'est comme ça y disent leur nom à la téloche et que moi, contrairement à vous, j'ai pas honte de dire que je la regarde la téloche. Alors forcément je suis au courant de qui a tué Mesrine. Mais Henri IV, non, je sais pas.
Dédé: Tout ça pour vous dire qu'heureusement qu'il y a des immigrés pour aimer la France parce que si on comptait que sur les français qui l'aiment que quand elle est championne du monde de foot peut-être bien qu'un jour on n'aurait plus qu'à chanter "I will survive" bande de nazes, que ce soit sur les stades ou partout ailleurs.
Dédé: Cet antipatriotisme primaire ça aurait un peu tendance à me faire gerber. Encore heureux que j'ai pas pris une trop grosse cuite la nuit dernière parce que sinon ça pourrait partir tout seul. Puis ceux qui sont nés à Roubaix, Pantin ou Villeurbanne, ou les quartiers nord de Marseille, black, blanc, ou beur et qui lui chient dans les bottes à la France c'est pareil, y m'font gerber parce qu'ils lui parlent comme à une gonzesse à qui ils feraient volontiers subir une tournante. Ils me débectent. Ils ne savent même pas ce que c'est de pas être français puisqu'ils le sont sans conteste. Ils viennent donner des leçons avec des battes de base-ball ou des poings américains aux gens de leur quartier, mettent le feu à leurs bagnoles en gueulant qu'y veulent qu'on les respectent. Ben moi je les respecte pas. Moi je respecte ceux qui savent de quoi ils parlent, même si ils sont pas de mon avis. Même s'il faut qu'on se l'explique à coup de poings ou de barre à mine (restons français).
Dédé: Moi je veux bien parler d'Afrique avec des gens qui savent ce que c'est que des nègres. Pas ceux qui balaient leurs trottoirs ou vident leurs poubelles. Non, les vrais, ceux qui crèvent de faim ou de soif, du sida ou du palu. Ceux qui savent même pas qu'ils existent tellement ils sont nombreux et tellement ils vivent pas longtemps, qu'on a pas le temps de savoir qu'ils existent. Moi je peux en causer j'y suis allé en Afrique, et même en Chine. Et même si j'y étais pas allé Papy y m'en a tellement parlé de l'Afrique, il l'aime tellement l'Afrique que je mettrais volontiers un pain dans la tronche à tous les cons de tous calibres qui la ramènent sans savoir de quelle couleur elle est. Je vais vous le dire de quelle couleur elle est l'Afrique. Elle est de la couleur de la peur !
Dédé: Alors ouais l'ours en peluche, petit-fils d'immigré sur cinq générations (et encore Papy il a pas été obligé de remonter plus loin parce qu'il y en a peut-être plus, avec les immigrés on sait jamais, c'est dans les gènes l'immigration…) il avait envie de vous le dire que vos pudeurs de vierge sur l'identité nationale ça le fait à la fois rire et pleurer. Le problème c'est que les rires ça n'a pas de goût, les larmes si !
Dédé: Alors bande de glands, vous vous sentez français ou il faut que je vienne vous botter l'cul.
Dédé: J'arrête là. Vous avez remarqué, j'ai tenu ma promesse. J'ai pas bouffé un seul mot.
Dédé: Mais quand même, la connerie ça n'a vraiment pas de patrie.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé: Salut les gonzesses. C'est Dédé.
Dédé: La connerie ça a pas de Patrie.
Dédé: Déjà, rien que là j'en vois qui se demandent où je veux en venir. Soyez pas pressés bande de nazes, j'y viens. Enfin, vous me connaissez, à mon rythme, celui que vous arrivez jamais à suivre. Même quand je vais pas vite vous suivez pas alors imaginez un peu si je me dépêchais. En plus, vu l'importance du sujet je vais vous offrir une première surprise. Ca vous fait plaisir hein ? Ben dites le que ça vous fait plaisir ! Ah, vous attendez de savoir ce que c'est la surprise avant de vous extasier ? Toujours méfiants, toujours à guetter l'entourloupe. Vous êtes bien français, je vous jure. Bon d'accord, je vous la dis tout de suite la surprise. Mais ceux qui ont bien lu depuis le début (je me fais pas d'illusion y en a pas beaucoup) l'ont déjà remarquée la surprise. Allez, levez la main ceux qui l'ont remarquée ! C'est tout ? Putain, c'est décevant. Je dis même pas vous me décevez parce que ça j'en ai l'habitude. Non, c'est pour ceux qui suivent et qui lisent que c'est décevant. Même si ils ne sont pas nombreux vous les décevez, et ça c'est pas bien sur un forum de littérature de pas bien lire et de décevoir les lecteurs.
Dédé: Bon, la surprise c'est que pour cette chronicle, compte tenu de son importance, je vais pas bouffer mes mots. Attention, j'ai pas dit que je vais être scrupuleux à l'extrême sur la forme et la grammaire. Je vous promets pas de pas faire des phrases négatives canoniques avec le "ne… pas" et tout le tintouin. Non, juste que je vais pas bouffer mes mots. Ca y est, vous avez tous remarqué que c'est comme ça depuis le début les mous de la matière grise. Putain, elle doit être gris clair chez vous la matière à penser. Bon, je vais pas m'attarder sur le sujet, vu que c'est pas le sujet.
Dédé: Donc le sujet puisque vous insistez je vais vous le dire et ça devrait pas vous surprendre vu que je vous cause toujours de ça ou que du moins c'est toujours autour de ça que ça tourne, au pire que même si ça tourne pas autour ça y revient toujours. Comme un effet secondaire de mon cabotinisme. Oui les gonzesses, soyez heureuses, je vais encore vous parler de vous et de moi. Et ça je suis sûr que ça vous fait plaisir. Je sais pas si ça va durer mais pour l'instant ça vous fait plaisir. Parce que qu'on parle de vous il n'y a que ça qui vous intéresse. Même si ça n'intéresse personne ça vous fait bicher. Si j'étais pas dans un club de poésie j'aurais employé un autre mot mais je me voyais mal dire que ça vous fait bander dans un salon littéraire. Bref, le sujet de ma chronicle, c'est vous et moi.
Dédé: Enfin vous. Ne croyez quand même pas que je vais citer des noms et que vous pourrez aller trimballer votre quart d'heure de gloire sur les trottoirs de l'anonymat pour vous y faire applaudir. Personne ne vous reconnaîtra vu que vous serez aussi anonymes que les anonymes de la foule des bien-pensants que vous fendrez fièrement, ma chronicle à la main et les yeux fixés au macadam.
Dédé: Pour l'instant ça vous fait peut-être encore bander (ça y est je l'ai dit, pas pu m'en empêcher, les saints et les apôtres du langage châtié me pardonneront peut-être, allez savoir) mais je suis pas sûr que ça va durer longtemps alors profitez en bien, on sait jamais, des fois que vous seriez déçu avant d'arriver à la fin. Moi je m'inquiète pas je sais que vous irez à la fin quand même. Mais quand même, ça risque d'en secouer certains.
Dédé: Putain ! Arrêtez de pousser derrière, oui j'arrive. Déjà vous connaissez le sujet, vous allez pas pleurer pour que je vous fouette plus vite que nécessaire. Et Merde !
Dédé: Et là, ça y est. On est en plein dans le vif du sujet. Et vous vous en êtes même pas rendu compte. Vous voyez comment vous êtes. Ah non ? Vous êtes pas comme ça. D'accord, on va faire un test. Qui c'est qui peut me dire ce que c'est le vif du sujet ? Il y en a pas beaucoup qui lèvent le doigt. Et quand je dis pas beaucoup c'est un euphémisme pour faire plaisir à ceux qui l'ont pas levé. Bon, vous cassez pas trop la tronche pour essayer de vous raccrocher aux branches. Je vais vous le redire.
Dédé: "Et Merde !" Oui, l'air de rien c'est ça le vif du sujet. Une interjection française de base. Le ciment du langage populaire. Et populaire je vous signale quand même que ça signifie "qui a trait au peuple", c'est-à-dire à tout un chacun, riche ou pauvre, de bac moins dix à bac plus vingt (si, il y en a, des deux, j'en connais), bobos ou traine-savate, sdf ou clients du Georges V à l'année, de gauche ou moins cons que ça. Bref, tout le monde.
Dédé: Vous savez ce que c'est ce "Et merde !" ? Je vais vous le dire, c'est le creuset de l'exception française, le fer à béton de la Maison France, la dernière arme contre les emmerdeurs de tous poils. Et Dieu sait s'il y en a des emmerdeurs de tous poils. Qu'ils soient de chez nous ou venus d'ailleurs. Tiens, à propos de ceux venus d'ailleurs, des envahisseurs en quelque sorte, vous en avez déjà rencontrés ? Des vrais qui viendraient pisser sur vos plates-bandes, des teigneux qui vous piqueraient votre boulot, des chieurs qui vous mettraient un pain dans la gueule avant de bouffer celui de vos fils et de vos compagnes ? Oui ? Non ? Ben dites le !
Dédé: Je vois bien que vous allez pas le dire. Il faut toujours vous tirer les vers du nez (et je parle pas aux poètes là) pour que vous disiez le fond de votre pensée. C'est pas qu'il y ait beaucoup de risque de noyade dans le fond de votre pensée vu la faible profondeur générale mais quand même, même au bord de la plage on peut se noyer, alors n'ayez pas peur de vous lâcher on comptera les morts à la fin. Ah ben non voilà, vous en avez jamais rencontrés. Putain, c'est pas rien de vous faire avouer les choses à vous. Faut vous torturer avec des menaces de noyade dans le verre d'eau de votre inconscience pour vous voir vous jeter à l'eau. Putain, faut ramer quand même. Et moi je suis plutôt feignant, ramer ça me gonfle. Alors me faites pas ça trop souvent.
Dédé: Je reprends. Et n'essayez plus de me distraire. Donc, ce "Et Merde !" c'est la clef de voûte du langage commun, du langage de la rue, du langage populaire. C'est typiquement français. Et vous le revendiquez ! Et vous avez raison ! Si on vous privait de ce "Et Merde !" vous seriez prêts à monter au créneau, à lancer des pavés, à faire la révolution. La Révolution Française bien entendu. Là je commence à me marrer parce que je sais que je vais en sécher plus d'un dans moins de deux minutes. Si, je vous le dis vous allez voir. Parce que vous croyez savoir où je vous emmène (normal je vous l'ai dit, mais si je vous l'avais pas dit vous seriez aussi ignorant qu'avant d'avoir lu le titre de ma chronicle). Alors attention, question !
Dédé: Vous qui êtes si prompts à dénoncer les excès, le népotisme, les abus de pouvoir, les lenteurs de la Justice (il paraît que c'est mieux avec un "L" bien majuscule) la mise sous le boisseau de la Démocratie (pareil que pour la Justice), enfin bref, vous les enfants de la patrie des Droits de l'Homme dites moi un peu d'où ça vient ça : "De vils despotes deviendraient les maîtres de nos destinées !" ?
Dédé: Ca vous dit rien ? Ca m'étonne pas. Ouais, vous les enfants de la Patrie des Droits de l'Homme, défenseurs des faibles et des opprimés, de la veuve et de l'orphelin, vous connaissez pas le troisième couplet de La Marseillaise. Normal vous l'écoutez que pour les match de foot, là où elle est massacrée (même Papy on pourrait le mettre à chanter là, ça se remarquerait pas, et pourtant je vous le dis, chanter plus faux que papy c'est pas facile) sur le refrain et le seul premier couplet et après, basta ! Alors vous pensez bien qu'une phrase extraite du troisième couplet vous saviez même pas que ça existait, vous avez toujours cru qu'y en avait qu'un.
Dédé: Oui, Et Merde ! Et Merde que ce soit moi, un petit fils d'immigré lui-même petit fils d'immigré (ça fait quand même cinq générations ça, ne vous déplaise) qui vienne vous parler du troisième couplet de notre hymne national. Oui (vous avez remarqué, j'ai pas dit "ouais") c'est moi, l'ours en peluche tenancier de clandé à Pigalle, qui vient vous dire ça. Et pourquoi je viens vous le dire. Parce que chez nous l'immigration c'est dans les gènes, que ça saute toujours une génération et qu'on reste toujours français, même si il faut se battre pour ça. Bon, moi pas trop, c'est vrai que c'est plus facile pour un ours en peluche, il suffit de payer les droits de douane. Mais Papy il en chie à chaque fois qu'il veut une carte d'identité, normal y paraît, il est pas né en France et ses deux grands-pères y sont pas nés en France. Ouais, un rital et un corse et venez pas me dire que la Corse c'est en France parce que si on les écoute les français ils la refileraient bien aux étrangers la Corse.
Dédé: Ils savent même pas où c'est la Corse. Moi je vais vous le dire où c'est. La Corse c'est entre l'Evêché et la prison des Baumettes. Oui des corses y en a autant dans les commissariats qu'en cabane, y en a autant qui sont flics que voyous. Papy y me l'a dit, et il en connaît des Corses Papy, et des flics aussi, et aussi des voyous. Même qu'il a trinqué avec les deux bords et qu'y paraît qu'on est mieux reçu chez les voyous que par la police. Pourtant la police aussi elle l'a fait trinquer Papy. Mais pas que du bon. Mais ça y veut pas que je vous en cause, alors je ferme ma gueule.
Dédé: Non, je vous dirai rien. Tiens c'est simple, même Henri IV je sais pas qui l'a buté. J'étais pas à l'école le jour où l'instit l'a dit. C'est pas compliqué j'y ai pas été souvent à l'école, y a plein de témoins pour le dire, et ça ça plaide en faveur de ma bonne foi, alors me demandez plus des choses que je sais pas. Y a que quand c'est les flics qui butent les voyous que je suis au courant parce que quand c'est comme ça y disent leur nom à la téloche et que moi, contrairement à vous, j'ai pas honte de dire que je la regarde la téloche. Alors forcément je suis au courant de qui a tué Mesrine. Mais Henri IV, non, je sais pas.
Dédé: Tout ça pour vous dire qu'heureusement qu'il y a des immigrés pour aimer la France parce que si on comptait que sur les français qui l'aiment que quand elle est championne du monde de foot peut-être bien qu'un jour on n'aurait plus qu'à chanter "I will survive" bande de nazes, que ce soit sur les stades ou partout ailleurs.
Dédé: Cet antipatriotisme primaire ça aurait un peu tendance à me faire gerber. Encore heureux que j'ai pas pris une trop grosse cuite la nuit dernière parce que sinon ça pourrait partir tout seul. Puis ceux qui sont nés à Roubaix, Pantin ou Villeurbanne, ou les quartiers nord de Marseille, black, blanc, ou beur et qui lui chient dans les bottes à la France c'est pareil, y m'font gerber parce qu'ils lui parlent comme à une gonzesse à qui ils feraient volontiers subir une tournante. Ils me débectent. Ils ne savent même pas ce que c'est de pas être français puisqu'ils le sont sans conteste. Ils viennent donner des leçons avec des battes de base-ball ou des poings américains aux gens de leur quartier, mettent le feu à leurs bagnoles en gueulant qu'y veulent qu'on les respectent. Ben moi je les respecte pas. Moi je respecte ceux qui savent de quoi ils parlent, même si ils sont pas de mon avis. Même s'il faut qu'on se l'explique à coup de poings ou de barre à mine (restons français).
Dédé: Moi je veux bien parler d'Afrique avec des gens qui savent ce que c'est que des nègres. Pas ceux qui balaient leurs trottoirs ou vident leurs poubelles. Non, les vrais, ceux qui crèvent de faim ou de soif, du sida ou du palu. Ceux qui savent même pas qu'ils existent tellement ils sont nombreux et tellement ils vivent pas longtemps, qu'on a pas le temps de savoir qu'ils existent. Moi je peux en causer j'y suis allé en Afrique, et même en Chine. Et même si j'y étais pas allé Papy y m'en a tellement parlé de l'Afrique, il l'aime tellement l'Afrique que je mettrais volontiers un pain dans la tronche à tous les cons de tous calibres qui la ramènent sans savoir de quelle couleur elle est. Je vais vous le dire de quelle couleur elle est l'Afrique. Elle est de la couleur de la peur !
Dédé: Alors ouais l'ours en peluche, petit-fils d'immigré sur cinq générations (et encore Papy il a pas été obligé de remonter plus loin parce qu'il y en a peut-être plus, avec les immigrés on sait jamais, c'est dans les gènes l'immigration…) il avait envie de vous le dire que vos pudeurs de vierge sur l'identité nationale ça le fait à la fois rire et pleurer. Le problème c'est que les rires ça n'a pas de goût, les larmes si !
Dédé: Alors bande de glands, vous vous sentez français ou il faut que je vienne vous botter l'cul.
Dédé: J'arrête là. Vous avez remarqué, j'ai tenu ma promesse. J'ai pas bouffé un seul mot.
Dédé: Mais quand même, la connerie ça n'a vraiment pas de patrie.
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dernière édition par Dédé le Dim 1 Nov - 18:51, édité 1 fois
_________________
Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Bon, je reviendrai car je sens que l'ours et son Papy sont en pétard. Ils ont oublié que le terroir françouais était spécialiste du renvoi destrangères qui viennent bouffer le pain de la bouche de nos filles et de nos compagnes dans les campagnes...Bien avant 1930, 1940,1960,2009.
C'est un sport national ? Allez savoir...
C'est un sport national ? Allez savoir...
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Intéressant, ce coup de gueule. Moi qui ne suis pas très partisan des prises de position politique dans la littérature, souvent à cause des trucs trop bien-pensants ou trop mal-pensants, ici j'y trouve à peu-près mon compte. Ça vient des tripes, tu nous en met plein la figure et qui que l'on soit, on se sent concerné. Dédé ose même le lyrisme, et ça c'est bon
Bon moment. Même sans les mots bouffés que j'aime bien, aussi.
Z.
Bon moment. Même sans les mots bouffés que j'aime bien, aussi.
Z.
Zlatko- MacadAccro
- Messages : 1621
Date d'inscription : 30/08/2009
Age : 33
Localisation : Centre
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
re bonsoir, mon Dédé préféré, bon, j'vais faire court, je viens de t'écrire à l'instant ...
j'vais te dire, tu m'as bien fait b... euh, bicher !!!
Yzaé, française pure souche
j'vais te dire, tu m'as bien fait b... euh, bicher !!!
Yzaé, française pure souche
Yzaé- MacadAccro
- Messages : 696
Date d'inscription : 07/10/2009
Age : 65
Localisation : touraine
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Une chronicle bien envoyée... et reçue à 100%
Swann, arrière petit fils d'immigré, né à l'étranger, et fier de l'être...
Swann, arrière petit fils d'immigré, né à l'étranger, et fier de l'être...
Dernière édition par Swann le Sam 7 Nov - 13:49, édité 1 fois
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
On a coutume de dire qu'il faut s'aimer pour pouvoir être aimé...
C'est sans doute de cela que souffre notre pays..ça fait ringard d'aimer la France, d'aimer simplement son pays..Les français trainent derrière eux des boulets de culpabilisation débile, pratiquent l'auto-flagellation à outrance et ne s'aiment pas.
Ils trouvent toujours opportun de trouver leur propre pays tellement plus horrible que les autres...à croire qu'ils aiment ça ! Certes,il y a eu ... Certes il y a ...Ce qui est amusant c'est qu'ils s'excluent par contre systématiquement de cette histoire la (eux bien sur n'y sont pour rien et auraient fait autrement, a croire qu'ils n'ont pas le droit de vote)..
Moi aussi ça m'énerve...
Sous couvert d'avoir commis des erreurs dans son histoire, d'en commettre sans doute encore, la France se dédaigne elle même et se méprise..Comment demander aux autres de l'aimer dans ces conditions ?
Je n'ai aucune de mes racines dans ce pays non plus.Tout vient d'ailleurs...mais j'entends encore mon arrière grand mère me dire dans un français plus que châtié " Moi j'ai payé pour être Française"..(a l'époque c'était payant !) et pour rien au monde, elle aurait renoncé à cette identité qu'elle avait choisi fièrement...idem de l'autre côté, on m'a transmis qu'ici c'était mieux qu'ailleurs et que c'est pour cette raison que j'y suis et que j'y reste. Ha non, tout n'est pas rose et c'est pas non plus le pays des schtoumpfs ..mais ça n'existe pas le pays des shtroumpfs !
Tu as raison dédé, les étrangers ou éxilés que nous sommes sont peut être les derniers amoureux de ce pays...
T'en veux du Melting pot ? Faudrait arreter l'auto flagellation qui ne trouve souvent sa source que dans l'incapacité à assumer ses propres sentiments bien humains et à faire porter "aux autres" justement, le poids de ce qui fait que nous pouvons encore jouir librement de ce pays.
C'est sans doute de cela que souffre notre pays..ça fait ringard d'aimer la France, d'aimer simplement son pays..Les français trainent derrière eux des boulets de culpabilisation débile, pratiquent l'auto-flagellation à outrance et ne s'aiment pas.
Ils trouvent toujours opportun de trouver leur propre pays tellement plus horrible que les autres...à croire qu'ils aiment ça ! Certes,il y a eu ... Certes il y a ...Ce qui est amusant c'est qu'ils s'excluent par contre systématiquement de cette histoire la (eux bien sur n'y sont pour rien et auraient fait autrement, a croire qu'ils n'ont pas le droit de vote)..
Moi aussi ça m'énerve...
Sous couvert d'avoir commis des erreurs dans son histoire, d'en commettre sans doute encore, la France se dédaigne elle même et se méprise..Comment demander aux autres de l'aimer dans ces conditions ?
Je n'ai aucune de mes racines dans ce pays non plus.Tout vient d'ailleurs...mais j'entends encore mon arrière grand mère me dire dans un français plus que châtié " Moi j'ai payé pour être Française"..(a l'époque c'était payant !) et pour rien au monde, elle aurait renoncé à cette identité qu'elle avait choisi fièrement...idem de l'autre côté, on m'a transmis qu'ici c'était mieux qu'ailleurs et que c'est pour cette raison que j'y suis et que j'y reste. Ha non, tout n'est pas rose et c'est pas non plus le pays des schtoumpfs ..mais ça n'existe pas le pays des shtroumpfs !
Tu as raison dédé, les étrangers ou éxilés que nous sommes sont peut être les derniers amoureux de ce pays...
T'en veux du Melting pot ? Faudrait arreter l'auto flagellation qui ne trouve souvent sa source que dans l'incapacité à assumer ses propres sentiments bien humains et à faire porter "aux autres" justement, le poids de ce qui fait que nous pouvons encore jouir librement de ce pays.
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LaLou
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Whaou !
Putain !
J'crois qu'j'ai bien fait d'l'écrire celle là.
J'suis content d'voir que j'suis pas l'seul immigré à partager mon avis.
Merci les métèques.
Dédé.
Putain !
J'crois qu'j'ai bien fait d'l'écrire celle là.
J'suis content d'voir que j'suis pas l'seul immigré à partager mon avis.
Merci les métèques.
Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Surtout en ce moment que les papiers volent bas et gras...
Ratoune- MacadAccro
- Messages : 1891
Date d'inscription : 01/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Pas d'excuses pour ma part d'avoir oublié ce morceau de marseillaise (j'ai dû la réviser au service militaire, mais bon, pour être patriote, faut avoir un minimum de mémoire apparemment)
Bon, une ascendance corse, également... Le mal vient peut-être de là, qui sait ?
Mais bon, si la connerie, ça a pas d'patrie... je risque fort d'être apatride
Bon, une ascendance corse, également... Le mal vient peut-être de là, qui sait ?
Mais bon, si la connerie, ça a pas d'patrie... je risque fort d'être apatride
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Fais gaffe mec, t'as bien du t'rendre compte qu'ici on aime pas les étrangers...
Dédé.
Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Encore un! mais la liste serait longue...
Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki, est un écrivain naturalisé français (né polonais), né le 26 août 1880 à Rome et mort le 9 novembre 1918 à Paris. Mère polonaise et père italien...Il honorera doublement sa patrie d'accueil..
Swann,
Guillaume Apollinaire, de son vrai nom Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki, est un écrivain naturalisé français (né polonais), né le 26 août 1880 à Rome et mort le 9 novembre 1918 à Paris. Mère polonaise et père italien...Il honorera doublement sa patrie d'accueil..
Swann,
Swann- MacadAccro
- Messages : 1023
Date d'inscription : 31/08/2009
Age : 72
Localisation : entre deux cafés
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
qu'il soit battu par des milliers de verges (ou de vergues)
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"Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire." Cioran.
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Clic-Dédé ( qui d'ailleurs doit être bien "déchnillé" car pas vu son passage sur son cadeau d'Noël)
Une triste vérité ...ho! que oui
Je ne vais pas m'étendre sur le sujet car y a tellement à dire mais je ne vais pas me gêner pour dire que le foot associé à la marseillaise..bonjour les dégâts !!!
Tiens t'as même pas parlé de "Cambronne " Merde alors!
Merci Dédé ( doublement)
Sylvie
Une triste vérité ...ho! que oui
Je ne vais pas m'étendre sur le sujet car y a tellement à dire mais je ne vais pas me gêner pour dire que le foot associé à la marseillaise..bonjour les dégâts !!!
Tiens t'as même pas parlé de "Cambronne " Merde alors!
Merci Dédé ( doublement)
Sylvie
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
C'est pasque Papy veut pas que j'dise "merde", ni que j'l'écrive dans mes chronicles...
C'est comme "couilles" ou "nichons", y paraît qu'on peut pas faire ça au club des poètes.
Tu m'diras moi j'suis qu'un polète alors j'pourrais mais j'aime pas faire d'la peine à Papy.
Dédé.
C'est comme "couilles" ou "nichons", y paraît qu'on peut pas faire ça au club des poètes.
Tu m'diras moi j'suis qu'un polète alors j'pourrais mais j'aime pas faire d'la peine à Papy.
Dédé.
Dernière édition par Dédé le Mer 17 Nov - 18:05, édité 1 fois
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Ha ouais ??? et ça c'est quoi???
Un mirage?
"Dédé: Oui, Et Merde ! Et Merde que ce soit moi, un petit fils d'immigré lui-même petit fils d'immigré (ça fait quand même cinq générations ça, ne vous déplaise) qui vienne vous parler du troisième couplet de notre hymne national. Oui (vous avez remarqué, j'ai pas dit "ouais").....
Sylvie
Un mirage?
"Dédé: Oui, Et Merde ! Et Merde que ce soit moi, un petit fils d'immigré lui-même petit fils d'immigré (ça fait quand même cinq générations ça, ne vous déplaise) qui vienne vous parler du troisième couplet de notre hymne national. Oui (vous avez remarqué, j'ai pas dit "ouais").....
Sylvie
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Ca a du m'échapper.
Dédé.
Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Clic Dédé
Et parmi tous mes clic-Dédé du jour ça fait juste la 3eme fois que je tombe sur LUI...c'est fou mais d'un autre côté je suis contente de remonter cette triste vérité à relire pour ceux qui l'auraient loupée.
Sylvie
Et parmi tous mes clic-Dédé du jour ça fait juste la 3eme fois que je tombe sur LUI...c'est fou mais d'un autre côté je suis contente de remonter cette triste vérité à relire pour ceux qui l'auraient loupée.
Sylvie
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Papy m'a suggéré de venir mettre un p'tit mot ici puisqu'y a du nouveau dans l'identité.
En plus ça peut faire de mal à personne.
C'est vrai qu'j'aurais pu faire l'air de rien de celui qui frappe au hasard dans son mur.
Mais non, j'suis pas fier, alors j'suis allé dans ma table des matière et j'y ai cliqué dessus à cette chronicle.
Et la voilà sous vos yeux ébahis.
Dédé.
En plus ça peut faire de mal à personne.
C'est vrai qu'j'aurais pu faire l'air de rien de celui qui frappe au hasard dans son mur.
Mais non, j'suis pas fier, alors j'suis allé dans ma table des matière et j'y ai cliqué dessus à cette chronicle.
Et la voilà sous vos yeux ébahis.
Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Ben moi j'suis français de souche à 100% et je dis Fuck...
Je comprends plus rien.
De toute façon la marseillaise c'est pas au foot mais au rugby qu'on la chante alors...
Putain d'ours en peluche ! M'embrouille l'esprit à la fin lui.
Je comprends plus rien.
De toute façon la marseillaise c'est pas au foot mais au rugby qu'on la chante alors...
Putain d'ours en peluche ! M'embrouille l'esprit à la fin lui.
Mano- MacaDeb
- Messages : 16
Date d'inscription : 15/11/2010
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Putain, j'crois que j'vais me faire un nouveau pote.
Vous avez vu à qui il a mis SON PREMIER COMMENTAIRE LE POTE A PAPY ?
C'est sûr'ment un mec bien. J'comprends qu'y soit un pote à Papy.
Dédé.
Vous avez vu à qui il a mis SON PREMIER COMMENTAIRE LE POTE A PAPY ?
C'est sûr'ment un mec bien. J'comprends qu'y soit un pote à Papy.
Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
J'ai fait le vœu de mettre mon aumône dans la sébile de tous les mendiants que je trouverai sous toutes les portes cochères qui mènent au Petit Etablissement de Crédit que je viens d'ouvrir au profit de ceux qu'en ont pas besoin. En particulier à la Quatorzième liste que j'vous ai filée.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
Juste histoire de pas avoir bossé pour rien à les chercher pasque si j'compte que sur vous j'crains qu'y en ait qu'entendent pas le son de votre obole tombant dans leur coupelle.
Charité bien ordonnée...
Dédé.
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Ciao les gonzesses, c'était Dédé.
Dédé- MacaDédé
- Messages : 1885
Date d'inscription : 04/09/2009
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Oh putain, je me suis pris un de ces savons.
Du genre "putain à quoi ça sert que je défende tes intérêts de petit-fils d'immigré qu'est même pas né en France si tu viens même pas me lire ou me dire que tu m'as lu" et je vous passe le reste...
Ca y est, j'ai lu.
Nilo, et je le dis.
Du genre "putain à quoi ça sert que je défende tes intérêts de petit-fils d'immigré qu'est même pas né en France si tu viens même pas me lire ou me dire que tu m'as lu" et je vous passe le reste...
Ca y est, j'ai lu.
Nilo, et je le dis.
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... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Dans le cadre de ma promotion des Morceaux de l'An 1 je fais grimper chacun des titres en haut de l'affiche.
Nilo, charité bien ordonnée.
Nilo, charité bien ordonnée.
Dernière édition par Nilo le Lun 12 Mar - 19:54, édité 1 fois
_________________
... Tu lui diras que je m'en fiche. Que je m'en fiche. - Léo Ferré, "La vie d'artiste"
Re: La connerie ça a pas de patrie. (Chronicle)
Et un texte de remonté, un ! (dans tous les sens du terme) .
franskey- MacadAccro
- Messages : 599
Date d'inscription : 23/03/2011
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